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Anonyme
8/6/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Globalement j'ai aimé ce poème étrange qui nous entraîne dans cette nuit emplie d’images.
Le jeu de mots me semble un peu forcé : "un avion se tire d'aile" le passage du masculin au féminin : "Nourrir les ours, la grande puis la petite suivant la procédure" peut surprendre. Puisque la ponctuation est présente, j'aurais bien vu une virgule entre " frit" et "bouillante" au premier vers. En dehors de ces remarques, j'ai aimé cet écrit que je trouve "bien troussé" avec des vers que j'apprécie particulièrement : "L'horizon se déplace d'un grincement de craie, d'un trait dans le marc, " "laver-classer-plier* où l'on ne fait que passer, *mourir d'usure aussi " Et le dernier paragraphe qui m'a enchantée. |
Luz
24/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé ce poème qui me fait penser aux textes de Boris VIAN. C'est étrange, presque incompréhensible, et en même temps l'atmosphère d'une nuit ou d'une fin de nuit avec la lassitude de la répétition des gestes de la vie est parfaitement clair (c'est ce que j'ai ressenti en tout cas). Il y a juste le "à tire d'aile" qui fait un peu incongru tellement tout le reste est subtile. Bravo.
Luz |
brabant
24/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Raoul,
Café de nuit où viennent se sustenter les ours, travailleurs et passagers de la nuit, ubac engourdi, mais ubac nécessaire pour que le jour puisse se lever, qui fait le trait d'union en sachant qu'il est bon aussi de se faire oublier, le jour n'aime pas la nuit et la nuit sait rester discrète. A déguster comme un café noir qui ne lève cependant qu'à demi la paupière. J'aime particulièrement : - les "folies minuscules" -"l'horizon se déplace d'un grincement de craie" moins : - la "peau du dos de la chaise" - la "pêche forcée". Bel instantané qui a la composition d'un tableau de Hopper ("Nighthawks"). |
Anonyme
24/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Savez-vous que les ours rôdent encore par chez moi ? Oh il n'y en a pas beaucoup, mais suffisamment pour déchainer la colère des bergers quand ils croquent quelques brebis !
Ours et ubac, la comparaison s'arrête là avec les Pyrénées. Pour le reste, c'est ma foi d'une belle facture, empreint de mystère et de sous-entendu. Je me garderais de toute interprétation, me contentant de me faire bercer par l'agencement original des mots. J'aime cette description surréaliste du quotidien ou comment transcender la banalité des choses. Il n'y a que la poésie pour exercer cette magie. |
Pimpette
24/6/2012
a aimé ce texte
Bien
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Moi je suis pleine d'admiration bien que je ne comprenne rien!
On sent une patte! Un style! Des images fortes et abondantes! Mais rien ne m'empêchera de penser qu'avec ce talent là, notre auteur s'il consentait à me tendre un peu la main, je serais comblée....Un peu plus limpide le texte serait excellent...pourquoi cacher toujours ce qu'il veut nous dire? |
Meaban
24/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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mais d'où te viennent toutes ces élégances, qui font que ce qui sous la plume d'un autre dysfonctionneraient totalement, ici comme pratiquement dans tous tes textes il y a comme une sorte de démesure radicale qui nous emporte mi abusé, mi dubitatif...
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Fattorius
25/6/2012
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Etrange, étrange univers. Et pourtant, j'y trouve une musique, peut-être créée, inconsciemment, à force de sonorités qui s'appellent et se rappellent. Ce qui ne m'empêche pas d'être intrigué par ces ours... qui sont là, comme toujours? Joli, en revanche, d'avoir utilisé le mot rare d'"ubac" pour décrire un moment d'ombre, celui du jour. Une image bien trouvée et que j'apprécie donc.
Merci pour l'instant poétique. |
Anonyme
25/6/2012
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Une nouvelle nuit qui descend, un homme qui la sent et la regarde venir, comme à son habitude, les yeux vers le ciel. Un univers difficile à déchiffrer, composé d'une multitude de petites choses qui font le quotidien de la vie, et au dessus, immuables elles, les deux constellations lumineuses dans le sombre du ciel (la grande et la petite ourse ce qui explique le changement de genre). Poème ésotérique et troublant qui, pour moi, oppose le clair à l'obscur, le mobile à l'immobile, le fugitif à l'éternel.
Vous connaissez sans doute la belle légende de Callisto rapportée par Ovide ? Je ne mettrai pas d'appréciation car je ne m'en sens pas capable. |
costic
28/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’ai beaucoup aimé l’ensemble du poème en particulier le tout début.
Quelques images sont moins évocatrices et m’ont empêchée de rentrer complètement dans l’atmosphère si particulière de « cette nuit de café noir ». (px : les manches attendent encore un peu ) Seul le passage : « un avion se tire d'aile »m’a semblé plus enfantin et casse un peu l’ambiance de berceuse noire du poème. |