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papipoete
23/7/2017
a aimé ce texte
Bien
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prose
Un récit tout droit sorti des "shadoks " qui pompaient, pompaient ! Cela n' ni queue ni tête, mais c'est ce qui en fait le charme ! les 2 derniers vers ferment la porte de ce délire de riante façon ! NB parmi ces lignes, " il y a même un chien vieux qui me dort derrière l'œil, peuplé de puces ", bel exemple de votre joyeuse litanie ! papipoète |
Anonyme
2/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Commenté en EL
Pourquoi pas cette folie ? Mais alors il faut proposer une substance autrement nutritive que ces pommes et ce morceau de tarte... Je ne déteste pas la tentative mais les approximations sont si nombreuses au début du texte que j'y renonce un peu. La fin est autrement plus réjouissante mais l'ensemble insuffisant à satisfaire ma satiété. A revoir peut-être ? Edit du 2 août 2017: je cite : Jean Norbert de Larfeuille (dont je terrais la profession) c'est vraiment du verbe "terrer" ? J'attendais plutôt le verbe "taire" donc "dont je tairais" la profession...? |
Anonyme
2/8/2017
a aimé ce texte
Pas
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Peut-être n'y ai-je pas décelé la substance, mais ce texte un peu déjanté ne m'a pas accroché.
"Pourtant ça y est rangé " pas très agréable en lecture... |
Anonyme
3/8/2017
a aimé ce texte
Vraiment pas ↑
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Après vous avoir lu et relu, je suis toujours aussi désappointé.
Je ne voudrais pas me montrer désagréable, juste franc, mais j'ai trouvé votre écrit complètement nul, il ressemble à rien, et il n'est pas agréable à lire. Il est embrouillé et embrouillant. Je n'en ai rien retenu de concret, j'ai même tenté encore une troisième lecture, me disant que j'étais peut-être passé à côté, toujours ce même ressenti. En fait, c'est certain, ce texte qui se veut"fêlé", ne m'a nullement convaincu. Cela se veut, mais ce n'est pas. |
emilia
4/8/2017
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En utilisant la technique revendiquée par les surréalistes, l’auteur joue avec l’univers fabuleux des mots en recherchant des effets amusants ou étonnants dont Perec pourrait aussi être l’inspirateur ; il convoque une série de personnages dans une composition loufoque, à la recherche du farfelu, du double sens pour une approche ironique et humoristique, un peu à la façon dont Baudelaire compare le travail de l’artiste Grandville à « un appartement où le désordre serait systématiquement organisé »…Par des tonalités, des sonorités, des assonances, des niveaux de langage ( de l’argot Larfeuille désignant un portefeuille au mot populaire bignole signifiant femme concierge), la répétition en miroir Gaston Flaque et Flaque Gaston qui pourrait par association d’idées suggérer Bachelard avec le thème de la flaque…, à travers un jeu de devinettes dont je ne possède pas toutes les clés se dissimulent, se terrent quelques signes allusifs, le Pitre, la Toupie, la Pompadour ( Anne Sylvestre ayant été invitée au château…), le personnage féminin de « Chapeau melon et bottes de cuir », Emma Peel qui pèle ses pommes et dont le nom provient lui-même d’un jeu de mots signifiant « charmeuse d’hommes », le réveil matin, mâtin, du maître du calembour Boby Lapointe…, pour s’achever sur une référence à la chanson de Barbara : « Dis, quand reviendras-tu… » et ce temps perdu qui ne se rattrape plus…, avec en final une pirouette à la Desnos : « Quand cesseras-tu d’être mordu » : un méli-mélo pour le plaisir de bousculer et de déranger le lecteur…
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jfmoods
8/8/2017
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Le poète nous ouvre ici, avec jubilation, en mélangeant allègrement les niveaux de langue, les portes d'un barnum intérieur (anaphore : "dans ma tête" x 2) présenté comme structuré (gradation : "rangé, classé, ordonné"), ne manquant pas de se présenter lui-même, au sein d'une fine équipe, sous le jour le moins favorable (superlatif : " Raoul, le plus névrosé de la tripotée..."). Parmi les membres de la bande, partageant le même immeuble métaphorique ("locataire", "bignole"), on compte un personnage de série télé ("Emma Peel"). Certains sont affublés d'un patronyme improbable ("Jean Norbert de Larfeuille", "Berthe von Toupie") ou assorti d'un jeu de mots ("Sylvestre Pompadour" -> veste Pompadour), un autre d'un sobriquet ("Robert Le Pitre"). On trouve aussi un individu à double personnalité ("Gaston Flaque et son miroir Flaque Gaston") et un curieux animal de compagnie ("un chien vieux qui me dort derrière l’œil, peuplé de puces").
Au fil du texte, le poète s'amuse avec le langage, distillant des échos sonores ("les reliures", "les moulures", "en reste pour les grands gestes", "haut-parleur des rumeurs", "Je me desquame à jouer aux dames ! / — Et en despote tu marmottes… / — "Dis, quand reviendras-tu, au moins le sais-tu ?" / Quand cesseras-tu d'être mordu ?"), jouant, avec humour, sur le double sens des mots (entête : "Une tranche et retranche", "je terrais la profession", "matin – mâtin", "Emma pèle ses pommes", "Orange (tache ambre), "son p'tit tome"), se livrant aussi, à l'occasion, à un travail de décomposition ("Robert Le Pitre, pas triste sire", "chemins vicinaux qui vissent à l’occiput et à Puteaux"). Merci pour ce partage ! |