Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Raoul : On touche avec les doigts
 Publié le 30/04/18  -  11 commentaires  -  642 caractères  -  326 lectures    Autres textes du même auteur


On touche avec les doigts



Dans la multitude, hors air, hors eau, hors les mots, la nuit se desquame de ses constellations et de ses contresens comme un vieux chien hurle à la mort, au désert dont les côtes sont la prison. Alors je la sermonne je la maudis je la cajole

Le gracieux constat
De ses nomenclatures
Ressemble à s’y méprendre
À ces portraits étranges
Aux formes généreuses
Que l’on scrute à la louve

La main le pied la ventouse
La main le pied la ventouse
Et les beaux bruits de bouche
D’une langue à diphtongues
Que le sombre assourdit
Dans les creux faits pour ça


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Lulu   
30/4/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Raoul,

J'ai eu beaucoup de mal à lire et à comprendre ce texte que j'ai lu et relu pour mieux m'en imprégner.

J'ai essayé de me représenter des images qui ne sont pas évidentes, du fait, notamment de la longue première phrase... Je vois au travers d'une voix de poète, une nuit fort lointaine car "hors air, hors eaux, hors les mots, la nuit se desquame de ses constellations...", mais je ne comprends plus les "contresens" évoqués, alors pour ne pas trahir votre pensée au moment de l'écriture, je me suis laissée porter par la complexité de la nuit avec tout ce qu'on peut y projeter de sens.

Je n'ai pas compris à quoi correspondaient "côtes"... alors, j'ai abandonné pour éviter d'y voir n'importe quoi.

J'ai trouvé ce début un peu long, et trouve plus de grâce aux mots qui suivent à partir de la seconde strophe. Un sentiment, plus qu'une meilleure compréhension. En effet, j'ai préféré le ton plus grave me semble-t-il, même s'il ne dit pas plus de gravité.

J'ai toutefois perdu le sens de ce qui y est vraiment signifié. Le titre me rapproche du tangible, comme "La main le pied la ventouse / La main le pied la ventouse / Et les beaux bruits de bouche" ...

Parle-t-on seulement de la même chose ? Face à l'immensité (l'image de la nuit), la langue semble être le seul lien possible et pourtant, dans ses limites "le sombre assourdit" ? Mais peut-être suis-je à côté de votre écriture ici ? Et j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur...

Bien à vous.

   papipoete   
30/4/2018
bonsoir Raoul
J'aurais bien voulu vous suivre le long de votre poème, hélas vos vers me sont si hermétiques !
Votre titre me rappelle un souvenir, concernant ma petite-fille qui, visitant une fragile exposition, savait qu'elle ne pouvait ... toucher qu'avec les yeux !

   BlaseSaintLuc   
30/4/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Ma fois lulu, c'est justement la première et si longue phrase que je préfère, que je comprends le mieux.Le reste du poème est un gouffre pour moi ou je n'ose tenter de m'y aventurer ,de peur qu'il ne m'emporte loin des rives certaines .
Ce gouffre pourtant naturellement profond, assurément grandiose restera mystérieux à nos yeux de profanes.

   Anonyme   
1/5/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Je suis revenu à plusieurs reprises, pensant que j'allais pouvoir trouver un sens à cette poésie.

Hormis trois images que j'ai trouvées interessantes :
" la nuit se desquame de ses constellations "
"désert dont les côtes sont la prison "
"Aux formes généreuses
Que l’on scrute à la louve ", tout le reste m'a paru abscons et le déclic ne s'est pas manifesté.

A vous lire une prochaine fois.

   Queribus   
1/5/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

J'ai bien essayé de relire plusieurs fois votre texte, mais rien à faire: tout m'apparait abstrait et incompréhensible, heureusement que le texte n'est pas très long. En espérant mieux une prochaine fois.

Bien à vous.

   David   
1/5/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Raoul,

Le poème a un ton triste et gai, pas vraiment mélancolique, plutôt illuminé :) Il y a le titre qui a attiré mon attention car le poème semble vouloir démontrer le contraire : on toucherait avec la paume des mains, avec la plante des pieds, avec la bouche dans un baiser. Le toucher ne serait peut-être pas le thème majeur d'ailleurs, car c'est son son (j'aurais dû écrire "ton ton" aussi au début, ah ah... ) qui est ressorti également à ma lecture : le français n'est pas une langue à diphtongue. J'ai rapproché ce son de diphtongue et "ventouse" du bruit du toucher (comme avec la paume sous les aisselles... ).

Es-ce que le poème n'est pas finalement une détresse de ce son disparu de la langue française, d'une langue française qui aurait banni le toucher de sa phonologie : on le fait mais on ne le dit pas. On tergiverse, on métaphore, on imite les pets en riant, mais pas de littérature.

On ne touche, grossièrement, qu'avec les doigts.

   Anonyme   
1/5/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je me moque bien de quoi précisément votre poème parle, puisque égoïstement il me fait parler, ou convoque la parole.
L'entame consacrée à la nuit n'est-elle pas pour 'Barjaveliser' celle qui engloutit tout et le maintient dans le sombre jusqu'à ce que...
'La main le pied la ventouse' me fait penser à ces ouvriers du bâtiment transportant un lourd vitrage, la 'louve' à cet instrument servant à soulever des pierres pour les déplacer.
N'y aurait-il pas sur cette pierre ou cet objet les traces d'une langue perdue que seuls les doigts peuvent toucher à présent, appréhender?
La nuit ne s'évertue-t-elle pas à rompre les liens?
Un poème alors, et contemporain, aussi perdu que ce dont il parle.
En dehors de ce que vous écrivez, j'aime ce que je peux en dire, même si je suis loin du compte, tombé dans vos ruses de poète, poète ne cherchant pas absolument à faire du 'beau'.
Merci.

   Pouet   
3/5/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bjr,

Un sentiment de succion, d’empêtré qui s'extirpe.
Une succession de succès de succion plus exactement.

C'est ça. Oui c'est ça, je pense.

Et puis c'est vrai que les conventions... On est mieux à caresser le veau de Gérard.

   Anonyme   
26/5/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Raoul,

Le lecteur reste en dehors du sens de ce poème, ou bien à les lire et relire, ces mots lui en donnent autant qu'il le souhaite.
Alors il se raccroche aux sonorités, au sens de mots volés au fil des vers et le voyage est agréable.
J'aime aussi particulièrement le titre résolument simple et naïf, presque pléonasme mais qui sous entend de garder tous les sens en éveil.

   Anonyme   
10/5/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Vous commencez votre texte par une longue phrase, je relève "hors les mots" ...

Pour ne pas déroger à mes habitudes, surtout en pareil cas, j'aurais aimé un peu de ponctuation, elle m'aurait peut-être permis de comprendre votre phrasé.

J'avoue bien humblement n'avoir rien saisi de votre verbiage malgré de multiples relectures, je suis dans le brouillard le plus total.

C'est pour cela que d'une certaine manière je n'aime pas vraiment, c'est bien trop hermétique, complexe et sans possibilité de partage, pourtant le titre m'avait interpellé "On touche avec les doigts".

L'expérience me paraissait alléchante, mais je suis resté sur ma faim. Vous n'avez pas réussi à satisfaire ma curiosité, me mettant dans une zone d'inconfort.

   Eki   
24/5/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Autant de mystères que la nuit en offre, autant d'alliances généreuses nouées par votre plume,
Presque une étrange lecture où le lecteur est entraîné de l'inachevé à l'achevé dans le partage des mots où bat la poésie...
Peu de choses en somme et pourtant tout !

Eki touche des doigts


Oniris Copyright © 2007-2023