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Provencao
24/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Libre....
J'ai beaucoup aimé cette pensée en simple fleur se faisant la censure face à ces quelques pas auxquels vous évoluez. Joli esprit d’allégeance, qui s’accote sur l'évidence qu’aucun de nous ne possède le pas sans ce que nous jouons d’autrui. C'est ainsi que j'ai ressenti votre poésie. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
25/5/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour Raoul,
Ravie et désolée d'être la seconde à commenter ce poème plein de qualité(s) à mes yeux. Une forme libre qui est vraiment libre. Très appréciable. Un titre à double sens à mon avis, surtout en fin de lecture, Pas peut-être un nom commun mais aussi être adverbe de négation. Très apprécié. Ensuite, dans le détail : Je ne connaissais pas le verbe "chicorer" familier, qui ne figure d'ailleurs pas dans tous les dictionnaires. (le CNRTL est ma bible). "De certitude il n'y aura pas flâneries" premier indice de l'ambivalence du sens de ce "pas". "Dame Tartine (sorcière) " , l'album jeunesse , dont je n'ai pas trouvé le nom de l'auteur sur le net) ? "Et la pensée qui est aussi simple fleur germe en idée fixe" si dire que la pensée a double sens est assez convenu, en soi, mais super bien placé ici. "aux cornus sur le papier tireurs de langue ", délicieux, bien sûr ! Dans l'ensemble, oui, je vais être dithyrambique : Voici un poème qui "a tout pour lui" :, le bon usage de la catégorie, le soin de l'écriture, l'originalité, le brin de "canaillerie populaire", pas trop appuyée pour être juste délicieux, le sens au-delà des mots dans un registre à la fois "introverti" si on cherche bien, loufoque, bien sûr, mais pas trop non plus, n'effrayant pas le lecteur non averti. Je viendrai (peut-être) relire dans quelques jours-mois-semaines, vérifier si cet avis tient toujours la route, tant un commentaire fait à l'instant T peut-être complètement différent (fond et forme) à l'instant T+1. Grand bravo et merci du partage, Raoul. Éclaircie |
Pouet
25/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Slt,
déambulations et circonvolutions cérébrales, capacité onirique de concentration... Un poème fantaisiste et "effronté". On peut y voir une main courante, des peaux et des plaintes, un "pied de nez" aux règles poétiques, peut-être. Certainement un "hymne" à la liberté de la pensée, même si les mains s'arrêtent aux ongles qu'on ne cesse de rogner avant de recracher des petits morceau de soi... |
Vincente
26/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Des "pas… de pensées", belle trouvaille et quelle ouverture à l'inspiration !
Ces "mains" qui s'entrelacent et se confrontent, qui parlent en "ombres chinoises", font des pieds-de-nez aux convenances, ou même se prêtent en lit-écrin à la pensée, "simple fleur" (j'aime beaucoup cette idée de "pensée-fleur", elle accompagne avec bonheur ces "mains parlantes"). Et quand de lassitude, elles s'étendent, "efflanquées", elles demeurent esprit. Elles vagabondent alors dans le "songe… à deux pas" ! Une expression "à côté", "de côté", qui dérisionne le convenu, et reprend les rênes du savoir dans un genre insolite ; l'ensemble est sympathiquement iconoclaste. Deux petites choses qui m'ont semblé un peu chargées. Dans les vers 3 et 4, pour rendre plus léger le phrasé, en accord avec le ton au sens assez léger, il me semble qu'il aurait suffit d'écrire : "comme des animaux qui se chicorent", et se passer du reste de la formulation. Et puis dans le v7, je ne crois pas utile de réécrire mains, un "elles" serait plus neutre, sachant qu'au suivant, le elles deviendrait dispensable. |
emilia
26/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J’aime beaucoup cette poésie libre qui semble suivre le cheminement d’une pensée imaginaire à travers cette première métaphore : » les mains tordues de ma pensée se nouent/comme des animaux familiers…, puis elles « s’évadent et jouent… » pour lancer comme autant de pieds-de-nez aux « certitudes » des « gardiens du temple » et autres « relecteurs »… ; cette pensée se fait alors plus incisive et réflexive dans cette belle visualisation : « simple fleur qui germe… » dans ce réseau labyrinthique de connexions neuronales du cerveau soumis à la « conjecture », en appuyant la grimace des « tireurs de langue », comme une réponse enfantine pour endosser ce « pas de côté » réalisé, lorsque les mains redeviennent alors « sages comme des images », « rêveuses/endormies », un nouveau clin d’œil à l’enfance, soit pour oublier peut-être la confrontation à la triste réalité ou dénoncer les travers de la politique imposée au citoyen à qui l’on demande d’obéir sans trop réagir…
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