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Anonyme
5/6/2022
a aimé ce texte
Pas ↓
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Bonjour,
Je n'ai pas trouvé la charade, en revanche, je me suis copieusement ennuyée. Par bonheur, ce fut très court. Les mouches ont six pattes, découverte ! Anna en EL |
Anonyme
6/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Lapidaire ! Une réussite, je trouve, le passage de la légèreté espiègle, avec quelque chose d'attendri, pour parler de "bêtes" mouches (une mention pour
La troisième se tapote l’œil et la joue. ), à la révélation du décor et du contexte sinistres. J'ai été cueillie à froid. Les ciseaux qui craquent sont-ils ceux du coiffeur qui dégage la nuque pour la guillotine ? Si oui, l'image m'apparaît un peu désuète alors que les méthodes de mise à mort actuelles, ça ne manque pas. Ou alors s'agit-il de la toilette du défunt dans le sous-sol de pompes funèbres ? Je n'aurais pas craché sur un ou deux mots de mise en situation. |
Vilmon
14/6/2022
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je suis perdu…. À part qu’une mouche a six pattes et le poème respecte ce fait, je n’arrive pas à arrimer le reste dans un tout compréhensible. À part la 3e patte qui doit nettoyer la tête de la mouche. Je crois qu’on détaille les gestes de chaque patte, mais la 6e qui pousse un cri de la mort que l’on craque avec un ciseau…. Désolé, je n’arrive pas à apprécier. |
Cyrill
15/6/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Je me suis bien creusé la tête, sans résultat hélas, pour extraire des lettres qui forment un mot ou un acronyme de ces pattes de mouche si lisibles. Cherché dans les sonorités, rien de probant. Je ne dois pas être sur la bonne piste.
Reste que cette mouche présente ses pattes de manière amusante, du moins les premières. Ensuite ça devient un poil plus sinistre, mais j’avoue que je n’ai pas saisi le sens de ces vers. À défaut de comprendre l’intention de l’auteur j’aurais aimé qu’ils m’évoquassent quelque chose de perso, qu’ils résonnent allégoriquement dans mon imaginaire, mais ce n’est pas le cas. Le poème reste pour moi cette fantaisie dont je causais plus haut. |
Pouet
21/6/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Slt,
j'ai pour ma part trouvé très réaliste la description des pattes. Un joli coup d'oeil. Mon interprétation : le couloir de la mort c'est cette longue bande gluante à dérouler, vous savez celle qui pend des plafonds tendant à capturer et à laisser agoniser nos chers diptères entonnant des bzzzzz bzzzzz désespérés ; et les ciseaux qui craquent de la fin, ceux qui viennent couper la bande (son). Après, pas sûr d'avoir fait mouche... et ne la prendrai pas si ce n'est le cas. |
Miguel
22/6/2022
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J'ai lu ce poème en EL, et j'ai choisi d'attendre sa parution pour voir si les commentaires que je lirais m'éclaireraient. J'en suis pour mes frais, chacun y trouve et y comprend ce qu'il y apporte. Pour ma part je n'y apporte rien. Dès le début, une patte qui parle, et voilà mon cartésianisme désarçonné. Le reste est à l'avenant.
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Lebarde
22/6/2022
a aimé ce texte
Pas ↓
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La mouche est un insecte et par définition possède six pattes.
Bon et alors? Je ne me suis pas encore amusé à observer ce qu'était la vocation de chacune d'elles. J'en suis resté au sadisme de l'enfance qui consistait à arracher les pattes des mouches! Comme la "prose-poétique" me laisse totalement coi, je passe à autre chose sans trop d'état d'âme. Maïs peut-être n'ai je pas vu le subliminal? Désolé Raoul. Lebarde |
David
22/6/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Raoul,
Le titre : "pattes de mouche" m'évoque en premier un style d'écriture, de graphie. C'est ainsi que l'on qualifie parfois l'écriture des médecins, que l'on peine à relire. Le poème va induire une lecture plus littéral, comme s'il parlait de véritable pattes de mouche, avec leurs nombres, six, et leurs propos en partie : "obnubilée par le déploiement des ailes", "se tapote l’œil et la joue" mais la plupart des vers seraient une description bien étrange des mouvements des pattes d'une mouche, comme s'il fallait passer de cette lecture littérale à une lecture plus littéraire au gré des mots. Je me demande si ce n'est pas un piège intellectuel, avec l'air de charade du poème aussi, qui pousse à chercher une clé. Une clé, il y en a une avec le petit mot de Blaise Cendrars : "tout est halo", est-ce pour dire que tout serait le halo ombreux de quelque chose qu'on ne peut voir de toutes façons, ou que ses pattes sont le halo de la mouche. Je ne sais pas davantage. Il y a aussi un mouvement dans le poème. Un début fantasque, enjoliveur, dans sa littéralité, puis viennent les derniers vers bien plus lugubres : "Et la sixième ? C’est elle dont le cri résonne dans les couloirs de la mort. C’est pour obtenir son silence que les ciseaux craquent." Je repense alors au médecin, je me demande si les vers ne pourraient aussi bien décrire des gestes médicaux, pas comme une clé de la charade, plutôt comme une sensation diffuse. |
martin
22/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le titre est bon et le texte aussi mais je ne suis pas très bon pour écrire ce genre de texte.
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hersen
23/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un ensemble écriture patte de mouche, dont chaque lettre porte un sens, jusqu'à... la censure, peut-être ?
J'aime beaucoup cette vision, de l'importance du détail d'un tout. J'ai trouvé le poème un peu ardu pour être appréhendé facilement, mais il porte plus que je ne pensais au départ, il m'ouvre à plus. J'extrapole ? Si c'est le cas, alors le poème est franchement réussi ! C'était ma petite rubrique "Et si le lecteur dépassait l'auteur ?" (c'est une vanne, évidemment :)) merci pour cette lecture. |
papipoete
30/6/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonjour Raoul
De la première à la quatrième patte, l'une et les autres se distinguent à leur manière, quand les deux autres suivent le mouvement...servent à quoi ? Tout cela pour finir dans le bec d'un oiseau ! NB l'auteur joue une symphonie, dont les interprètes sont des pattes de mouche, avec ce final en requiem. faut suivre... |
Evelit
21/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Texte intéressant. A la première lecture, je ne l'ai pas trop "saisi". Je ne suis pas parvenue à l'attraper (comme les mouches qu'on ne parvient pas à attraper du premier coup). Mais j'ai eu envie de le relire car il m'a intriguée... Serait-ce bon signe? Il me semble. Je l'ai donc relu et je l'ai apprécié. Surtout la dernière phrase "C'est pour obtenir son silence que les ciseaux craquent". Coup de maître cette phrase. Chouette texte me semble-t-il. Il me plait d'autant plus que j'aime les textes sur les animaux, bien qu'il soit un peu obscur, par moments, si je puis me permettre une remarque un rien plus sombre sans craindre que les ciseaux ne craquent...
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