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Ioledane
17/6/2013
a aimé ce texte
Bien
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Voici une recette originale, dont j'ai particulièrement apprécié les passages suivants : "la nuit anguleuse", "sitôt sur un vélo volette", "un peu comme si écouter le Boléro à l'envers / dénudait les danseuses", et la chute : "C'est aussi simple que ça".
D'autres passages en revanche me déconcertent, voire me laissent totalement en dehors, comme l'histoire du chien et du gendarme couché. Dans l'ensemble, j'ai bien aimé l'esprit et l'ambiance dégagée par ce poème original et 'souriant' (c'est l'adjectif qui me vient). |
ikran
25/6/2013
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Je suis passé sous ce poème et je tenais juste à vous le dire. J'ai beaucoup apprécie même s'il est trop court comme un chips ou une tranche de lard au beau milieu d'une table de cuisine immaculée. Il me faudrait le paquet et le cochon entier. Dommage ! J'ai faim !
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Anonyme
26/6/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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surréaliste, loufoque, ici pondre un poème est un "jeu d'enfant", chacun sa technique, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. ce passage m'a fait sourire:
"ou celle aussi fleurie que robette qui sitôt sur un vélo volette laissant deviner la dentelle de sa culotte de frisons" le problème (ou l'avantage) du surréalisme c'est qu'on a du mal à visualiser les images, mais on est bien dans le ressenti car les images sont comiques et on reste bien dans le sujet, car même dans le surréalisme il faut être cohérent. un peu compliqué si on le lit au 1er degré. un poème pas casse-tête à lire avec légèreté. un poème d'été aussi léger qu'une robe fleurie. |
brabant
27/6/2013
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Bonjour Raoul,
Désolé hein, mais pas sûr que ce soit "aussi simple que cela" ! - Déjà la "nuit anguleuse" pour un "poème d'été"... et puis "coude, épaule" m'a fait penser à un accouchement qui se présentait mal, avec tout de même la "cheville" pour procéder au retournement. Il est vrai que je sors de la lecture de Zola :) - Le "grand Jacques" me renvoie pour ma part à Jacques Brel, Prévert étant bien sûr grandissississi...ssime :) - Pas bien compris l'allusion à Picasso... - La fin oui, c'est la mécanique de Prévert, mais sans la magie bien que j'aie compris le coup/cou du chien, trop cérébral sans doute. En revanche : "un peu comme si écouter le Boléro à l'envers dénudait les danseuses" m'a été génial ! ça n'a pas trop marché avec moi là ; je n'évalue pas. :) |
rosebud
27/6/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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chaque fois que je tombe sur un poème de Raoul, je jalouse sa légèreté et les pieds de nez qui vont avec. Raoul a douze ans dans ses singeries, vingt dans ses obsessions impertinentes et quarante par la sûreté de son style.
Ah: "qui sitôt sur un vélo volette" est bien inventé. Et: "le chien remue la tête au gendarme couché que la Clio enjambe" - on le voit le toutou sur la lunette arrière. Tout est bien balancé, doux-dingue et introuvable. Mais Raoul l'a trouvé au fond de son capharnaüm et l'exhibe sans faire le malin, juste pour son plaisir, et le nôtre. |
Anonyme
28/6/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Juste pour dire que j'apprécie ce poème un peu foutraque et farfelu, tant dans les images que dans la manière de tordre la syntaxe.
J'aime beaucoup l'impertinence nonchalante de la deuxième strophe. - Mort aux vaches - : ) |
MissNeko
10/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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Un soupçon de surréalisme, d humour et de jeux de mots : voilà la recette de ce poème un peu bizarre mais intéressant.
Une drôle de lecture ! |