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Myndie
11/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Une citation de David Lynch en introduction, c'est déjà une invite à la lecture.
Et quelle lecture ! Sje n'ai pas grand chose à dire sur l'écriture, à part peut-être citer un extrait d'un poète allemand (Bachmann) : « Dois-je filer une métaphore Avec une floraison d'amandiers ? Croiser la syntaxe Pour un effet de lumière ? … J'ai appris à voir Avec les mots Qui sont là ...» Votre poésie n'enjolive rien, elle est directe, froide mais tellement fracassante ! Le reste alors, le thème, le contenu, tout fait sens pour moi. Tant de références cinéphiliques et musicales ne pouvaient me laisser indifférente. De Méliès à Bunuel, en empruntant une autoroute perdue, on arrive à Polanski - peut-être mais plus sûrement au Velvet Undergroud et à un fabuleux son de batterie, pour en revenir à Lynch et la boucle est bouclée. Je passe sur cet insipide « il est minuit c'est l'heure du crime « , pour apprécier à sa juste valeur l'astucieuse construction des deux derniers vers : « et il vous déplaira d'être sûr pris par la nuit » Bravo, j'aime beaucoup. |
Vincent
25/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Raoul
Assez déjanté rock et surréaliste pour me plaire, cette fesse tatouée de piqures ... Le chien Andalou ça me rappelle Dali dans ces nuages ...à Caraques entre ses œufs et son christ Et puis Andy Warhol David Lynch l'artiste visionnaire Un voyage merveilleux, c'est extra comme disait Léo Merci |
Eskisse
25/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Raoul,
Je n'ai pas toutes les références cinématographiques ( à part Bunuel) mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier votre écriture, dense, surprenante et aux constructions ambiguës parfois du fait de l'absence de ponctuation. Je le lis comme on regarde la succession de scènes d'un film qui ne serait pas linéaire ou dans lequel manqueraient les chevilles ( ou les fondus-enchaînés) Merci |
Anonyme
25/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour,
Chacun ses références et ses accroches. C'est le titre "Surpris par" qui m'a connecté immédiatement à ce poème en pente douce et dont la conclusion boucle très exactement sur ce que j'attendais, c'est-à-dire ces moments d'intimité qu'Alain Veinstein entretenait avec ses auditeurs/trices et la poésie dans cette belle émission "Surpris par la nuit" d'heureuse mémoire. La seconde partie (à partir de "Sous le saphir") m'aurait contentée à elle seule et me convainc bien mieux que la première partie que je trouve un peu "faible" en termes d'images. |
papipoete
25/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Eaoul
Déjà, la Lune qui montre sa fesse tatouée, me fait la regarder comme un nuage, qu'enfant nous voyons " éléphant, ours ou dragon " et ces vestiges d'une cuti marquant un bras ( ici, une fesse mais peut-être qu'à l'époque on piquait dans le séant ? ) Ensuite, il faut être féru du Velvet ; de Luis Bunuel et son chien andalou, et connaître les gouts de David Lynch, en matière de café du soir... pour savourer tout le sel, de " c'est l'heure du crime " NB ce n'est certes pas du Papipoète, mais j'aime bien cette ambiance, qu'un saphir sur un vinyle, chante langoureusement. J'apprécie particulièrement les lignes du début, jusqu'à ce chien andalou. |
Stuart
2/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Cela claque comme du Led Zep ou du Van Halen, et ça pétille comme un Whisky-coca. " Y'a d'la joie !", braillerait un fou chantant dopé aux amphétamines. Surréalisme pas encore mort ! Ma grand mère n'aurait peut-être pas goûté un tel texte, mais, moi, il me réjouit !
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Cyrill
5/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Salut Raoul,
Je n'ai pas les références convoquées ici, dommage. Néanmoins j’ai ressenti ma lecture comme un shoot hallucinogène. Surréaliste, ou cinglé, c'est le mot pour ce monde tel qu'ici exposé. Un vrai système d'allitérations, dont les S et F : "s'affaisse en sang"..."souffle sur son/café fumant"... j’applaudis à ces effets de style qui renforcent le propos. Si propos il y a car je ne saurais le décrypter, je reste dans le ressenti. Bien qu’averti par le titre, la chute m’étonne et me surprend, me décontenance. Le crime est le poème lui-même ! |
David
5/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Raoul,
J'ai tenté de suivre les références et je suis tombé sur Elévateur vertical - Andy Kap Autonomie mais c'est peut-être plutôt Andy Warhol et la Tentative d'assassinat qu'il a subi, d'autant que ça a inspiré un autre morceau du velvet underground cette histoire. Bref, je me baladais de cette lecture... J'aime bien le ton noir du poème, son "Il est minuit c'est l'heure du crime" comme un "Il était une fois... ", c'est étrangement chaleureux, sécurisant paradoxalement, comme une histoire à faire peur aux enfants à la veillée. La fin et son rejet tombe très juste aussi, pour faire du poème un petit moment suspendu. |