|
|
Anonyme
8/5/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bel instantané ! La situation se dévoile peu à peu, avec une nonchalance sensuelle très agréable.
Je ne vois pas trop l'intérêt de la première strophe trop lyrique à mon goût dans l'ensemble, mais j'aime beaucoup la "parcelle aimante et le "Tournesol vers le monde"... |
Pascal31
13/5/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Intrigué par le titre, j'ai parcouru avec un sourire ce joli poème, plein de tendresse pour la bien-aimée qui attend un heureux événement.
Un poème d'amour (à double destinataire !), jalonné de belles images, comme la pomme croquée inclinée ou encore la "peau de carrare parsemée de mica et d'un peu de rosée"... Un texte simple et beau, que j'ai pris plaisir à lire. |
Anonyme
19/5/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Tout est dit simplement, sans chichi et sans tomber dans la guimauve.
J'aime bien le petit clin d’œil des fraises posé là mine de rien. La 4e strophe sert selon moi de traîne, finalement inutile. "carrare" ,ici, est de plus un mot plutôt agressif dans sa musicalité, contrariant un peu l'aspect paisible de la scène. Mais dans l'ensemble ce poème reste joli en ce qu'il évoque. |
Meleagre
22/5/2011
a aimé ce texte
Bien
|
Un poème assez savoureux, qui décrit avec grâce une femme enceinte, par des détails bien observés et des comparaisons qui l'anoblit.
Quelques belles expressions : "Tournesol vers le monde", "Ta démarche de reine / A l'exquise lenteur" ; "Tu sommeilles à l'ombre / Goûtant à l'abandon, inclinée / Comme une pomme croquée…" J'en trouve d'autres moins harmonieuses, ou plus étranges. - "Tu n'es pas de joie plus grande" : n'est-ce pas "Tu n'as pas ..." ? - Dans le 2e strophe, je ne vois pas le lien entre la lenteur et "le roux, le vert et l'or" - "Effrayée et souriante" : 3 "é" en 4 syllabes, avec le hiatus... - Dans la 4e strophe, je n'arrive pas à me représenter la peau, avec toutes ces comparaisons (carrare, mica, rosée) Le rythme est fluide, avec cette succession de vers courts. Mais je m'interroge : il y a beaucoup d'hexasyllabes (v. 4, 5, 6, 7) ; il y a des vers qui pourraient être des hexasyllabes en élidant un "e" muet devant une consonne (v. 3, 9, 13...), et d'autres de 5 syllabes (v. 3), de 7 (v. 1), de 9 syllabes (v. 8). Certes, c'est possible en poésie libre. Mais je me demande si, pour renforcer l'harmonie, la musicalité, il ne faudrait pas privilégier un rythme cohérent, en se tenant à des hexasyllabes tout au long du poème. En l'état, j'ai buté plusieurs fois en le lisant à haute voix. |
Charivari
22/5/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Très original, avec de très belles images, comme celle du tournesol, ou de la métaphore minérale. Et très bonne idée ce "rebondissement" (dans tous les sens du terme)
Par contre, au niveau prosodique, j'avoue ne pas avoir très bien suivi le rythme du texte, et je trouve d'autre part qu'il n'y a pas assez de "liant" entre les différentes images, j'aurais préféré quelque chose de plus uni, (ça s'éparpille un peu : par exemple, jsute après le tournesol, on a la démarche... ) peut-être en prose plutôt qu'en vers. |
pieralun
22/5/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Toute la beauté, l'indolence, l'épanouissement d'une femme enceinte et heureuse sont dans ces quelques vers, dont aucun ne ressort de l'ensemble mais dont l'ensemble est beau.
La comparaison avec une "pomme croquée" est parfaite, et j'ai adoré le vers " c'est heureux pour les fraises ", frais, décalé, simple et porteur de bonheur dans le contexte: oui! Trenet aurait pu l'avoir écrit. La chute, enfin, qui clos admirablement le tracé du chemin. Ce texte a installé en moi une forme de joyeuse bonne humeur, une fraîcheur, des couleurs que seules certaines chansons de charles Trenet sont capables de provoquer.; je n'aimais pas l'homme, mais n'oublions pas que c'était un grand poète et un des rares à avoir écrit plusieurs hymnes à la joie. Raoul, bravo et surprenant! Merci. |
melancolique
22/5/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Salut Raoul ,
C'est tellement beau, simple et touchant ...de la poésie comme je l'aime. J'aime particulièrement: "Tournesol vers le monde." "Goûtant à l'abandon, inclinée Comme une pomme croquée…" Merci pour cette lecture. |
chachnikov
23/5/2011
|
Bonjour,
J'ai apprécié cette poésie au rythme trés agréable. Les images sont douces et le texte me semble sincère. J'aime moins: "c'est heureux pour les fraises" et "ce sera un garçon" je trouve ces deux vers en dessous des autres. Bonne continuation. |
Lunar-K
23/5/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
J'ai beaucoup aimé le rythme et la douceur qui se dégage de ce poème. Des vers d'une simplicité belle, des images originales comme cette "pomme croquée" qui m'a fait sourire.
Par contre, je ne comprends pas le sens du verbe être dans "Tu n'ES pas de joie plus grande"... Ce vers me semble plus sensé lorsqu'on lit "as" mais peut-être que cela m'échappe. Petit bémol aussi pour "Nous sommes en été, / C'est heureux pour les fraises.". Certes, l'idée est belle et traduit bien toute l'attention du futur père au petit soin pour la mère de son enfant, mais je trouve que la phrase tombe trop court et est rythmiquement un peu décalée par rapport au reste qui prend davantage le temps de poser les choses. Mais sinon, un très beau poème tout en tendresse, lumineux, très plaisant à lire. |
aldenor
24/5/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Très belle, l’image de la pomme croquée.
La première strophe m’a d’abord eu l’air complètement sens dessus dessous ; en fait « Tu » ne fait que se substituer à « Il », le il neutre et non sujet. C’est audacieux. En même temps c’est une clef pour comprendre le titre : ici Tu se substitue a Elle, cette fois-ci sujet cependant. Est-ce qu’il ne manque pas un verbe pour conclure la deuxième strophe ? « Nous sommes en été, C'est heureux pour les fraises. » inattendu, rafraîchissant. . Je n’aime pas le dernier vers. J’ai l’impression qu’il est juste là pour assurer que l’image soit bien comprise par le lecteur et non pour ses vertus poétiques. Le vers précèdent aurait du être le dernier. |
Anonyme
25/5/2011
|
Magnifique, un Raoul qui roule !
C'est toujours un régal de pouvoir lire ici cet auteur dont la verve n'a d'égal que la foulée de Bernadette Chirac à Barbès. Les images glissent à ravir. La tendresse de regard coutumière chez toi est ici plus aigue encore et pas seulement parce que cette femme attends un heureux évenement. Il y a ici de la maitrise. Le caractère enjoué (mais pas rieur) , prends une autre dimension, à la fois frontale et profonde. Comme l'espace d'un tableau de Klimt qui vient à point nommé. "(...) Ton visage rayonne, D'une peau de carrare Parsemée de mica Et d'un peu de rosée. (...)" ...quel regard ! ps : Tout à fait de l'avis d'Aldénor pour la fin. |