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papipoete
22/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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" poésie libre " . Vénus Hottentote ne pouvait être qu'une chose, une " erreur " de la nature, une abominable créature, par rapport à " l'homme civilisé " !
Elle avait autant de valeur qu'un paillasson, sur lequel ces Messieurs-Dames pourraient s'essuyer les pieds ! Elle ne pouvait pas avoir de sentiment, cette animale qui ne savait que grogner, rugir à faire peur à la société ! Quand elle mourut, à 27 ans ( c'est très vieux pour une créature bestiale ), elle finit en morceaux dans divers bocaux à curiosité jusqu'à...ce que l'Humanité voit en Elle, 85 ans après sa dissection, une Femme ! Avec un coeur et une âme... On lui rendit enfin son honneur bafoué, en la ramenant dans un cercueil et non pas une cage, dans son cher pays de Khoïkhoï . Je ne relève pas de passage particulier dans ce récit, où chaque mot resplendit, et fait vaciller mon émotion ! |
LeopoldPartisan
26/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Tout simplement formidable tant cette poésie flirte avec la nouvelle. Je suis vraiment un inconditionel des poètes qui me content des histoires vraiment bien documentées et remise en perpective au travers d'un regard qui pourtant s'est éteint il y a déjà tellement longtemps.
Bravo j'en redemande. |
GilbertGossyen
28/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Ce texte m'a enchanté, vraiment. Empreint de poésie, de tristesse, de révolte, et bien sûr, relatant une histoire vraie. Il faut écrire ce genre de texte pour rappeler que nous, occidentaux donneurs de leçons, avons un passé bien noir. Même si je n'y étais pas, j'en ai profondément honte.
Merci Attention: il y a quelques typos-fautes d'orthographe. |
Mourmansk
14/3/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Vous avez su raconter cette histoire de façon très belle. Merci pour ce troublant hommage.
J'ai beaucoup apprécié les répétitions de certains vers. |
Robot
14/3/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Merci Raoul pour ce poème édifiant sur les conditions dans lesquelles étaient traités les Bochimans esclaves déportés en Europe. Comment le naturaliste Cuvier à étudier et disséquer cette femme pour justifier la théorie de la supériorité de la race blanche.
Vous nous livrez aussi un superbe texte littéraire dans une écriture sans affectation mais généreuse et sensible. Votre texte rejoint les nouvelles de DAENINX "cannibale" et "le retour d'Atai" sur l'exposition universelle de Paris où furent exposés de long mois au public "des exemplaires" du peuple Kanak. Hélas même de nos jours demeurent encore des adeptes de la théorie de la supériorité de la "race blanche" et de la culture occidentale. Encore merci pour ce texte empreint d'humanisme. |
hersen
14/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bien sûr, on a le film de Kechiche en tête tout au long de la lecture. dans un sens c'est dommage, j'aurais aimé avoir eu en premier les images de votre poème, pour qu'elles soient mes propres images.
c'est une narration troublante. je sens derrière les mots, admirablement choisis, mais simples, qui parlent à tous, une humanité empreinte de poésie, et de regret, aussi. Le constat de ce dont nous sommes capables. "ces vingt mille mains me furent comme autant de caresses Et d'onguents Secrets et tendres" Ben, ça m'a fait pleurer... |
Francis
14/3/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Un texte qui fait naître une grande émotion. Troublé, ému jusqu'aux larmes, chaque mot réveillait en moi l'humaniste qui regrette parfois d'appartenir à l'espèce humaine. Les mots sont simples mais acérés comme des couperets. L'ensemble est bien construit et nous emmène au pied des collines où la lune est rondeur. Une plume pour ne pas oublier le racisme "scientifique", une plume pour habiller de poésie celle qui fut exhibée comme une bête.
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troupi
14/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Raoul.
C'en est presque ironique d'utiliser des vers libres pour dénoncer l'abominable séquestration de la Vénus Hottentote. "vivant gibier, trophées de chasse." ce vers qui réapparait souvent insiste sur le comportement de certains hommes ne reculant devant rien pour leur profit. Encore plus grave certains scientifiques ne reculaient pas plus pour leur "art". Le texte est bien écrit et distille strophe après strophe une émotion certaine mais à mon avis c'est un peu trop long. Il pourrait être encore plus percutant en étant diminué ce qui paradoxalement ne lui ôterait rien. Il est intéressant que certains auteurs s'emparent de tels sujets afin que des pans de notre histoire ne sombrent pas dans l'oubli, pourtant notre "siècle des lumières" s'en serait bien passé. |
Anonyme
14/3/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bien sûr je me suis documenté sur l'histoire de Sarrtjie Baartman afin d'apprécier à sa juste valeur cette superbe poésie.
La vie (!) de cette " Vénus hottentote " y est relatée tout en finesse et sans concessions. "vivant gibier, trophées de chasse." " je devais chanter, danser, grogner en cage, " Encore une histoire lamentable qui démontre que l'être humain sait se montre pourriture quand il s'agit de profit. Sans oublier certains savants (?) qui n'hésitent pas à fouler aux pieds l'éthique, bien embusqués derrière le paravent de la science. A vomir !! |
Anonyme
14/3/2016
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Bonjour Raoul... Un texte qui a le mérite de rappeler ce que fut le terrible destin de Sawtche, dite aussi par dérision la "Vénus hottentote".
On ne peut pas refaire l'Histoire mais on ne doit pas oublier le passé. On ne doit surtout pas fermer les yeux sur ce qu'on appelle aujourd'hui l'esclavage moderne qui se pratique partout à travers le monde... y compris au pays des Droits de l'Homme... En utilisant la prosopopée vous avez su redonner vie à cette femme et si j'avais un reproche à faire à ce poème ça serait sa longueur, certes nécessaire pour entrer dans les détails mais diluant par la même occasion l'émotion au fil des strophes... Une page d'Histoire qui ne grandit pas l'Humanité mais qu'il est bon de se remémorer. Merci ! |
diptyque
14/3/2016
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Une « bête » curieuse, objet sexuel, et cobaye humain…Une femme née en 1789, l’année de la Déclaration des Droits de l’Homme.
Un texte qui émeut autant qu’il dérange. En lui donnant la parole, vous lui tendez son âme et vous nous offrez au passage une leçon d’humanité. Merci pour cette lecture très émouvante |
Anonyme
14/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour RAOUL
Je connais l'histoire. J'ai aimé le ton, la forme. Bien écrit. J'aime. |
Anonyme
14/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un beau texte dont la clarté tranche avec vos autres productions. Votre texte est un brin long mais on ne s'ennuie pas : vous avez pris le temps de rassembler les étapes essentielles de cette triste existence. Je ne suis pas spécialiste des cultures africaines mais il me semble que vous avez emprunté les techniques oratoires des griots, avec ces répétitions de mots ou de groupes nominaux émaillant le poème : idée excellente qui pose un cadre et une ambiance. J'aime bien ce clin d’œil hugolien final. Deux très légers détails : J'ai tiqué sur ce "on m'en enviait ces courbes" (la préposition étant superflue pour moi) et j'aurais laissé le singulier au mot "marches" A. |
StayinOliv
14/3/2016
a aimé ce texte
Bien
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Poème écrit sous la forme d'une histoire qui nous captive et n'est pas, pour être vulgaire, "chiant". Vous réussissez à conjuguer la forme et l'histoire sans tomber ni trop dans l'un, ni trop dans l'autre, au détriment de l'autre. Exercice difficile, bravo ! J'aurais pas contre vu d'avantage de vers au longueur un peu plus égales.
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Anonyme
14/3/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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La colonisation du corps et de l'esprit est bien la pire des choses,
et puis cela me renvoie à ' seven years a slave', et puis le texte est bouleversant, et puis ce nom de 'Venus' livré par référence et méchanceté à la postérité et puis d'autres choses plus personnelles et puis... c'est tout! |
Teneris
14/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte puissant, dont l'écriture sensible et documentée nous permet d'entrevoir l'horreur qu'a vécue cette femme à travers ses yeux - et cela est un véritable tour de force !
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Pouet
14/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr Raoul,
Je l'avoue sans honte je ne connaissais pas cette histoire alors je vais pas faire genre "ah oui mais c'est bien sûr!" alors que, ben, non. Alors je suppose que l'histoire de cette infortunée jeune fille n'est pas unique en son genre, à l'époque ça intriguait les "sauvages", hein... J'ai vu que Khoïkhoï signifie "hommes des hommes", Saartjie est, elle, "femme parmi les femmes". J'ai aimé ce poème parce qu'il m'a appris quelque chose. Je l'ai aussi aimé pour son ton qui ne tombe pas dans la sensiblerie, qui fait presque "documentaire". Je l'ai aimé enfin parce que malgré ce côté "doc" il n'en oublie pas la poésie. Bref, bravo et merci. |
Anonyme
14/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'avais déjà vaguement entendu parler de la Vénus Hottentote et j'avoue que votre superbe poème "documentaire" m'a donné envie d'approfondir l'histoire terrible de cette femme.
J'apprécie par ailleurs la manière d'écrire ici sans concession et qui ne tombe pas dans la mièvrerie larmoyante. |
Sofi
14/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai entendu parler de cette histoire il y a peu de temps. Décoivrir ce soir votre poème est un enchantement. Une sombre histoire, le fait que vous fassiez perler cette Vénus pour la rendre éternelle malgré les horreurs qu'elle a vécu donne beaucoup d'émotions. Merci !
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Anonyme
16/3/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour
bravo pour l'initiative de ce texte et sa réalisation. Où vous avez su associer une certain rudesse avec un regard compassionnel sur la tragédie de l'existence de cette personne. C'est à mon sens ce qui donne sa force au texte (en plus du sujet qui est déjà très prenant). J'ai failli ne pas le commenter car ça m'a fait mal au bide cette histoire. La pire c'est que ce genre de situation se reproduit tous les jours, ici ou ailleurs. À vous relire. |
Meaban
19/3/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Une exceptionnelle œuvre d'humaniste, je rejoins ici les commentaires, moi qui me disais qu avec la pertinence et l exigence des commentateurs avoir cinq plumes dans cette catégorie ca relevait tout simplement de l impossible
Voilà une bonne chose de faite ;) Mes respects Raoul ! |
harrycover
23/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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émouvant, documenté, pas un mot en trop, des répétitions bienvenues et ce monologue à la première personne écrit de la façon dont Vénus elle-même aurait pu l'exprimer et le chanter (cela me met en tête des chants africains). J'aime beaucoup.
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Kodiak
2/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Par curiosité je suis venu lire ce poème aux cinq plumes et je dois dire que je suis bluffé par la puissance de votre style et votre force narratrice. Un véritable talent. Je commence à penser que j'ai enfin trouvé le bon forum.
La répétition, avec des variations, du vers "Vivant gibier, trophée de chasse" joue un rôle déterminant dans ce poème. Après chaque passage narratif, vous amenez ainsi le lecteur à prendre du recul sur ce qu'il vient de lire. Félicitations ! |
Anonyme
26/4/2020
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Ce poème est terriblement beau.
Il n'a pas besoin de mots Il est un fenêtre du calendrier de Noël de la Colonisation depuis la Conférence de Berlin aux 10 millions de pieds et de mains coupées au Congo dit"belge" au nom de la civilisation: "the greatest massacre ever done in human history" Arthur Conan Doyle in The Crime Of the Congo Merci Raoul. |