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Raoul
10/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un texte à atmosphère...
J'aime bien la musicalité générale slave, la répétition alcoolique du prénom, les images (bien qu'un peu trop convenues) du dehors et de l'espace qui se désarticule aux degrés avec cette sorte de simplicité inventive*. Dans l'ensemble je trouve le poème trop long cependant. Je pense qu'il aurait gagné en d'avantage de concision, évitant quelques redites, quelques faiblesses et obligeant à faire des choix plus radicaux. Les trois derniers vers sont superbes, au dessus des autres, ils sont fulgurants, les autres un peu plus laborieux de construction. Dommage. Edit : *ça me fait un peu penser aux toiles de Marc Chagall... fraicheur et folklore. |
Lunastrelle
15/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est assez particulier comme texte, et tout de suite il m'a intriguée... Dans le bon sens au final.
J'ai eu peur d'être confrontée à du convenu banal, ce n'est pas le cas bien que les images ne soient pas originales à la base... Mais elles ont été poétisées sous un autre angle... J'apprécie particulièrement ce passage là: "Sacha, grand et fort ronfle quand il dort Au beau milieu des flaques du ciel, De la terre, et des hommes satisfaits" La répétition du prénom ne me gêne pas, mais il y a certains vers que je trouve inutiles, ils alourdissent le poème. Par exemple: "Dans un instant simple et pourtant rapide." "Sacha jeune et beau, Sacha grand et fort." "Un bref repos qui sera sans effet." |
framato
17/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime beaucoup le rythme lancinant de cette poésie quasi épique. La chute est belle et surprenante.
J'ai été gêné dans ma lecture par l'ellipse du ils dans ce vers "Quand saouls, Sacha, savent qu'on les attend." qui oblige le lecteur à un bref retour en arrière. Ce défaut devrait être corrigé pour la fluidité de la lecture. Dans l'avant dernière strophe, il me semble qu'il manque un point après satisfaits. Cela a aussi gêné ma lecture, mais je suppose que ce sera corrigé si le texte est accepté. Par ailleurs, plus globalement, la ponctuation est parfois un peu hésitante. Par exemple, il manque des virgules d'incises autour de "sans le paraître", ce qui impose encore une double lecture du vers pour en trouver le bon rythme. Au final, je ne me suis pas ennuyé, j'ai aimé le rythme et le fond, avec un grand plus pour ces poissons nageurs de larmes... et un moins pour l'ellipse assez lourde et l'imprécision de la ponctuation. |
Anonyme
22/10/2010
a aimé ce texte
Bien
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Déjà, je trouve l'incipit un peu prophétique (ça me rappelle quelque chose lu dans la bible) et emphatique. Pourtant, quoi de plus banal qu'une cuite slave. Mais l'énoncé éveille le soupçon. Il n'est pas futile (référence à un texte "sacré") et donc, il convient d'y prêter attention. C'est cette attention qui m'a fait lire et interpréter ce "poème contemporain" (je ne saurai définir ce qu'est la poésie contemporaine, mais bon, c'est classé comme tel dans le petit tiroir) différemment de ce que j'aurai voulu ou fait pour un autre "genre"... J'ai donc décidé, d'un commun accord avec moi-même, de ne pas tenir compte de la "poétique" revendiquée.
Et je dois dire que cette cuite a fait vaciller (facile hein !) mon système de représentation. Alors j'ai cherché Sacha (j'ai trouvé dans un magasine féminin en ligne... oups ! truisme) : du grec alexein, "repousser" et andros, "l'homme, le guerrier, viril". Celui qui protège les hommes et repousse l'ennemi. Maintenant je sais pourquoi Sacha est grand et fort. J'ai cru aussi comprendre qu'il était maître Pokémon (y a des poissons à la fin et des ondines, les soeurs ; et un badge Pavé). Mais à l'instar des poissons, pour le reste je nage. À vouloir faire vaciller les systèmes de représentation et leurs rapports au réel, j'en ai perdu l'équilibre. C'est pourquoi je souhaite que l'auteur m'explique parce que les élucubrations de Fondulou, hein ! |
Anonyme
22/10/2010
a aimé ce texte
Bien
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Il est réellement dommage que l'écriture soit inconstante.
Parfois certainement l'induction par la rime ou l'écho. Mais, il y a de très belles chose dans ce poème. Le ton déjà, un peu comme un conteur-prophète, qui fait perdre le fil parfois et s'interroger sur les choix (lexicaux, grammaticaux, picturaux). Le genre ensuite. Oscillant entre le classique et le libre, ça me fait penser, mais dans une moindre mesure, aux poèmes que j'ai entendu ponctuer mes études. On pourrait presque poser une scène devant et le jouer. Monologue théâtral dans son effet sur moi. La forme aurait peut-être pu gagner par un découpage différent. Une mention spéciale pour ces trois passages : Et les sols solides dansent sous tes pas, Il cherche dans les ombres où il excelle Un bref repos qui sera sans effet. Et dans ses larmes qu'aucun n'aura séchées Nageront des poissons. qui dans l'inconstance de la poétique m'ont touché. |
David
23/10/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Reggio,
Sacha qui boit et qui pleure, Sacha-Robinson, Sacha-Noé, c'est un drôle de personnage en tout cas, un qui se ferait suivre dans son péril comme un joueur de flûte de cette ville allemande difficile à orthographier, par des enfants. Alors ce passage : "Peu savent combien les pavés sont traîtres, Mais nombreux sont ceux qui sans le paraître Dominent et surpassent l'éphémère du temps Quand saouls, Sacha, savent qu'on les attend." Il m'a bien plus, c'est un peu difficile à comprendre, mais je crois que "nombreux savent" pendant que "Sacha se saoulent", en tout cas c'est une jolie musique. Elle est très présente, incantatoire parfois, menant à bout de souffle à d'autres. |
thea
26/10/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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ma lecture est plaisir
plaisir de lire un texte poétique où l'émotion est présente un texte simple sans recherche scabreuse où la poésie est présente dans le regard du lecteur étonné. on aurait pu être "voyeur" mais on est partie prenante et puis cette dernière image douce amère qui fait dormir Sacha au pays des rêves où les larmes ne sont pas stériles.. simple mais vrai et beau. |