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wancyrs
27/10/2009
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Salut Renep
J'ai trouvé ton essai vraiment trop facile, une approche assez molle d'une approche qui n'est que la tienne ( d'autres ont des approches assez différentes ) J'ai trouvé les images assez faciles, comme des vérités de Lapalisse, des mots qui ne nous poussent pas à fouiller dans notre mémoire, chercher le mystère, en somme rien à mettre sous la dent. Pour une prochaine, essaye de suggerer tes mots, tes intentions, cacher mais de façon visible tes émotions, tes messages, et tu auras fait un pas dans cette grosse toile qu'est la poésie. À une prochaine lecture donc PS : des mots à éviter : contournement, feinter Je trouve "La corde raide" un peu cliché, et je ne comprends pas " La coquille à peine éclose " C'est l'oeuf qui éclôt ou bien la coquille ? Wancyrs |
jaimme
28/10/2009
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Une approche. De l'approche.
"ne pas te parler" dans une première approche, je ne vois pas l'abnégation. Juste une tactique qui "attise". "Sensible l’incisive sous le glaçon Sensible mon âme devant la tentation. " je trouve ces deux vers antinomiques. C'est sans doute voulu, mais... Les images du coquelicot et du moineau me semble trop enfantines. Là je n'accroche pas. "au-delà où je n’ose": si amour, si passion il y a, l'approche, bien sûr est difficile, délicate. Mais j'aurais voulu sentir ce puisant désir d'outrepasser la peur. C'est juste un avis personnel. Reste, il me semble, à travailler les images qui devraient être plus proches du désir qui anime cette approche. Plus porteuses d'espoir, plus dévastatrices, plus animées de passion. Là ça fait princesse à peine nubile. Bonne continuation. |
Anonyme
28/10/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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C'est une approche possible même s'il y en a surement d'autres.
Je suis très convaincu par le style et la qualité de l'utilisation du néo-classicisme, mais ce poème me laisse un goût amer. Les deux premières strophes sont très bonnes, les images fortes, marquantes, travaillées: "La fuite du risque, le contournement de nos directions" celle là par exemple est géniale. Et arrive la troisième strophe, malheureusement. Et tout s'effondre. C'est plat, avec beaucoup moins d'âme, les images sont lourdes:"Le pétale du coquelicot froissé entre mes doigts mouillés," par exemple qui laisse un arrière de banalité, de non recherche. Le reste étant à l'avenant selon moi. Je suis vraiment déçu, parce que le début, excellent, laissait présager d'un vrai bon texte. J'espère que le prochain gardera tout son souffle. |
Anonyme
2/1/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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Je suis un peu gêné par le dernier vers que je ne comprends pas... ne manquerait-il pas un d' avant le où ? Comme telle, la chute est boiteuse. Dommage.
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Anonyme
12/4/2016
a aimé ce texte
Un peu
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"Approche" bien trop personnelle que je ne partage pas, vous avez votre vision des mots "Facile, Sensible, Fragile", que je trouve un peu singulière, je n'ai pas réussi à percevoir quelque chose qui m'aurait touché, trop de distance.
Je n'arrive pas à vous rejoindre car les images que vous me proposez ne me parlent pas surtout dans les strophes une et trois, dans la deuxième une légère tendance à l'émotion est présente. Dans l'ensemble c'est un écrit qui n'a fait naître en moi pas vraiment de ressenti, juste un soupçon. |
Lotier
22/12/2022
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Petit vade-mecum de l'approche amoureuse ? Sans doute. Les sentiments répertoriés, classés donnent une tonalité de mode d'emploi, ce qui peut être perçu comme une manière de se protéger d'un trop brutal émoi, donc une forme de délicatesse.
Le silence y a sa place par la hauteur des inter-strophes, ce qui permet une respiration graphique pas désagréable. La volonté d'homogénéité (chacune des qualité répétée dans les deux derniers vers de chaque strophe) me semble être un élément symbolique de retenue, face à des sentiments qui peuvent submerger. La dernière strophe révèle la timidité, les fissures de l'âme, voire les déchirures. La forme serait encore à travailler. Feinter est intransitif : mettre une virgule entre « feinter » et « abnégation ». De même entre «au-delà » et « où je n'ose ». |