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hayley
2/10/2009
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La ville est propre ... démonstration par l'absurde ? Métaphore ? Parabole urbaine ? Le vide nous libère du connu et de nos aliénations c’est bien connu ! Le cœur du vide serait-il dans le cœur des poètes et des mystiques ? Oui, « ça se conçoit ! » nous dit Reumond, mais pour y aller, y descendre, il est parfois nécessaire de « faire le vide ». C'est un véritable chemin d’intériorité auquel le poète nous convie, pour parvenir à ce vide plein d'aspirations, au fond du cœur de l'homme, tout plein d'un véritable réel. Car « L’essentiel est invisible … », il faut tout enlever pour le voir et l’entendre, Reumond le redit à sa manière avec ses mots et cela n’est pas sans me rappeler le chemin de la nuit des sens, de Saint Jean de la Croix : Nada !
Ce poème est ce que l’on appelle « un grand nettoyage par le vide » car le monde extérieur nous cache l’Essentiel ! Chat c’est vrai ! « La ville est vide », et ce vide dont nous parle Roland n’a rien à voir avec ce "blanc de mémoire", cette expérience que nous faisons tous quand nous voulons nous débarrasser d'une expérience trop pénible. Le vide il l’affronte ! Il l’affronte - À coups de mots, de paraboles, de métaphores … c’est un paradoxe quand on sait que le vide c’est, l’ «envers de la parole» nous enseigne Lévinas dans « Totalité et infini ». Le vide de Roland, est comme un « principe », comme un mouvement qui provient de l’intériorité et qui y retourne. Ça me semble être ici son message, laissant une trace écrite d’un passage, comme une calligraphie du vide. Si Reumond parle bien de l'aliénation de l'homme, il le fait en poète et en passeur optimiste laissant la place vide à l’espérance, et passeur il l’est assurément ! Si ce poème suscite cette remarque, c’est qu’il est méritoire et on ne peut espérer mieux pour un poème. La ville est propre, merci Roland pour le nettoyage ! |
Lapsus
2/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est un très long poème pour discourir du vide intérieur, urbain ou universel.
Sur fond de propreté urbaine se déroule une réflexion désabusée sur la vacuité de la vie sociale et sur la perception de la réalité. "On a tout nettoyé tant l’amour était rare" pose un lien singulier de causalité. Certaines expressions jouent astucieusement sur les assonances, par exemple : "Pour éviter la grippe et agripper la vie", ici à la frontière de la contrepèterie sur un fond d'alexandrin. "Vide De l’extérieur vers l’intérieur Comme un chemin d’intériorité et de contemplation." C'est un mouvement de contraction qui rappelle l'effondrement sur lui-même d'un trou noir. Troublant, non ? |
Anonyme
2/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour reumond
Je ne sais pas quoi dire, sinon que j'ai aimé et que chaque strophe est à relire et relire encore. C'est superbe. J'ai aimé ces mots, ces jeux avec les sons, cette puissance, ce souffle qui m'a bousculée. Merci. |
jaimme
2/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Long poème sur la vacuité de la ville, voire de la vie et surtout ce désir de la vider, de la nettoyer par le vide.
Les références à Dieu et à l'apocalypse comme solution, comme point de mire (si j'ai bien compris) ne sont pas du registre de ce qui me fait rêver. De belles trouvailles, de très beaux mots parsèment l'ensemble du texte. Mais j'ai trouvé l'ensemble un peu long et certains passages dispensables. Merci reumond |
Anonyme
2/10/2009
a aimé ce texte
Pas
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"La ville est propre", je crois qu'à la fin du poème on le sait...!
Bon, des jeux de mots, douteux pour la plupart, qui ne me parlent décidément pas. Je vais retenir, tout de même, "Pour éviter la grippe et agripper la vie", ça c'est bien vu. Pour le reste... C'est long. Mon dieu que c'est long. Moi qui croit plutôt en l'instantané poétique si ça veut dire quelque chose... Mais là, pour moi, c'est du verbiage. Désolé mais c'est chiant. Et puis j'ai toujours cette impression que "ça se prend au sérieux" (assez inexplicable comme sensation). Bref... L'auteur en a peut-être assez de mes commentaires mais bon. Je n'accroche pas du tout. ps : "Je est un autre", c'est pas un peu pompé ça? |
Chene
2/10/2009
a aimé ce texte
Pas
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Bonsoir reumond,
J'ai failli m'arrêter en route dans ce vide long, long, long... où il est dit quasiment la même chose à chaque strophe : "y a plus rien, y a plus personne, c'est nickel, et c'est tant mieux"... Il y a peut-être plus simple pour faire le vide et passer à la contemplation... Tiens la campagne, par exemple, ça existe ! ça pourrait faire la suite : Y a un chat La campagne est sale Les maisons tombent en ruines ... etc Trève de plaisanterie, le concept de la ville à la campagne a eu son heure de gloire sous la plume d'Alphonse Allais... et même sous celle de Baudelaire dans ses Journaux Intimes... "L'homme aime tant l'homme que, quand il fuit la ville, c'est encore pour chercher la foule, c'est à dire pour refaire la ville à la campagne.")... Mais là point d'heure de gloire, le sujet pourtant et sa dérive contemplative et introspective méritaient mieux. |
Mr-Barnabooth
3/10/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Beaucoup trop long à mon goût, je trouve que cela nuit à la lecture.
Mais il y a de bons passages et le thème est intéressant. Le vide est propre mais la longueur étouffe le vide. Un poème irrégulier selon moi, limité gâché, ce que je trouve dommage. Mais bon ce genre de texte n'est pas ma spécialité. Amicalement Mr B. |
David
5/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Reumond,
J'ai cru à un écrit surréaliste au début, que le poème aller bien vider la ville à la campagne. Je crois que ça change à partir de : « Sur la table rase Je tire un trait invisible » Après la poésie devient plus urbaine encore, les calembours se pointent : "L’égoïsme lui-même ne tient plus À sa place On l’a changé de place ! Et les places de sens et les sens de lieux" Le "pas un chat"-refrain, ou récurrent, du début reviiient avec un "pas un chien" en plus, des animaux domestiques, les rares que la ville tolère hors de ses zoos, j'ai pensé aussi à l'expression anglaise pour dire qu'il pleut à verse. Encore du jeu sur les mots, j'aime bien celui-là entre autres : "Ça se conçoit Quand on sait qu’un néant C’est quand même quelque chose ! Et qu’un vide de tout c’est encore Un trop-plein " Un talent pour ce genre d'aphorismes qui ponctuent le poème. Je me dis que : "Nada !" Annoncerait une troisième partie du poème, moins urbaine, plus centré sur l'individu (mais je ne lis pas vraiment un récit ou une démonstration) pour amener les derniers vers. Au final, ce "La ville est propre" me laisse un goût morbide, ou aseptisé, je crois que c'est un peu pareil. Comme annonce, ça ne serait pas une bonne nouvelle, mais rien de bien tangible quand même, c'est toujours curieux. |
LEVENARD
10/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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On va dire longue complainte, lucide ( donc sans espoir).
Une unité de ton, un balancement, un ( ou des ) refrains qui nouent le regard à chaque fois que l'on a effectué un tour complet : la ville est propre. On sait ce que propre peut vouloir dire après les exploits du XX° ! On ne peut mieux dire le vide que l'on peut craindre, et qui s'installe aussi sournoisement qu'inéluctablement. Un texte particulièrement efficace, si l'auteur veut bien accepter cette appréciation. |