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Anonyme
28/5/2009
a aimé ce texte
Un peu
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En général je trouve les poèmes de cet auteur trop long. Ici encore. En fait les poèmes longs, je n'ai absolument rien contre, le problème c'est lorsque cela sous entend redondances et répétitions. J'en ai trouvé beaucoup entre ces vers: un océan.
Sinon l'idée est sympathique, certais "calembours" aussi, d'autres me semblent en revanche plus faciles, éculés. Il y a aussi souvent dans les poèmes de l'auteur un petit ton didactique, ainsi qu'un zest de suffisance (ce n'est que mon impression personnelle, subjective. Je parle bien évidemment des écrits et nom de l'écrivant). Je trouve par exemple, pour illustrer mon propos, que la dédicace ne sonne pas très juste, mais bon. On sent toutefois que l'auteur aime les mots, qu'il cherche leur substance. Un poème dont on entend les roulis stradivarius. Pour ma part, je suis resté sur la plage. |
Marquisard
18/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je n'ai pas entendu la musique. c'est pourtant la raison qui m'a fait me jeter sur ce poème au nom aguicheur de bon mâtin... tant pis, des tournures trop tournées poncifs et termes techniques trop peu détournés à mon goùt. c'est dommage, on sent que l'auteur a envie de faire ressentir, mais rien ne passe.
Au plaisir Edit : décidément... il faut absolument que je pense à m'abstenir de commenter le matin. je suis passé complettement à côté d'un texte pourtant fort bien manié, très parlant et pas moins fin. je met exceptionnel car je pense que ce texte mérite une petite plume, et si ça peut motiver le bon peuple onirien à oublier sa toute relative logueur et à venir y goutter quelques notes, c'est encore mieux :) Au plaisir |
Pluriels1
28/5/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un long et lent roulis de mots sur la musique des houles du coeur en chant !
Un travail noué de termes sur une trame sonore avec quelques "fausses notes" : "Vièles vieilles violes vie à la vitesse v" (?) & " La Manche est comme le manche d’un violon" (?) & "Corps de résonance caisses éclisses éclipses" (?) qui détonnent. Un bel ensemble, malgré tout, que j'ai aimé dévider archet. |
hayley
28/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un bel ensemble, comme le souligne Pluriels1, avec de nombreux vrais vers et quelques fausses notes qui ont le goût du sang. Mais c’est bien là le sujet de l’auteur dont l’objet est violenté de mots.
J’entends assez bien cette musique dodécaphonique, les couacs incessants des mots qui crissent mal, à tue-tête, dans un espace poétique iconoclaste, à travers des longueurs monotones et redondantissimes, de quelqu’un qui écrit comme on respire à pleines veines. Monsieur Reumond, le sang des violons coulerait-il vraiment dans vos artères ? Vous qui, me semble-t-il, pratiquiez l’hématologie, dans les années 65, dans un laboratoire de la région parisienne, vous devez le savoir ? On pourrait « le panser », relèveriez-vous, dans le champ de vos métaphores. En vous voyant jouer sur votre violon-plume « l’enjeu d’un je dénudé », déluré, à pleines quintes de tout, de vents, de sons et de vagues, qui se frottent l’un et l’autres aux archets de la vie et de la poésie, je reste admirative ! Pour un simple artisan poète, un modeste luthier, c’est un excellent travail, une belle orchestration ! Vos ancêtres ménestrels seraient fiers de vous, je n’en doute point ! En musique, vous nous offrez une parole qui libère la lecture du poids des mots. À votre exemple, « À force de tendre l’oreille aux ressacs », j’aime de plus en plus cette relativité des mots, à la Einstein, et cette belle ouverture sur l’espace-temps du langage: Un non Lieu d’ouverture pour orchestre, à la Beethoven, par lequel vous nous faites voyager, « au long des jours trémolos » sur une portée poétique (une belle portée de mots, mis bas en un beau poème). |
Anonyme
31/5/2009
a aimé ce texte
Bien
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Un bémol et on n'en parle plus : un peu long. Pour le reste, je trouve l'écriture soutenue et le travail poétique élaboré, ce qui est une qualité. L'amour de la musique transparaît bien ici, comme une ode, un chant qui chante les instruments. Des alitérations et assonances discrets et sympas qui ne sont pas pour me déplaire.
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FIACRE
3/6/2009
a aimé ce texte
Bien
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C'est un fait que cet éloge à la corde sensible qui nous tient tous suspendus se perd dans la note soutenue trop longtemps.
Je suis resté sur " les archets d'écumes " et me serais bien contenté d'une " sonate pour violons et flous". Le risque est là qui entraine un bémol : on ne peut étirer à l'infini tout le chant sémantique d'un thème sous peine de le vider de son et de sens. Néanmoins je garde quelques notes justes. |
David
5/6/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Reumond,
Le sang des violons serait du sang de poète... je n'ai pas grand chose d'autre à tirer de ma lecture que des calembours, des jeux de mots, des associations... c'est un peu ce que je vois passer. Je n'en demande pas plus, le mot à son poids : "violons", en de nombreux sens et découpages, le cadastre avance, en somme, mais les friches ne finissent pas, plus qu'à écrire après ça. |