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Anonyme
20/4/2009
a aimé ce texte
Passionnément
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Ce fragment (quoi? ce n'est qu'un fragment?) est proprement dantesque, génial, gigantesque! Pas uniquement par sa quantité, mais aussi par ses qualités poétiques, et philosophiques.
Je l'ai lu en entier à haute voix, à la manière d'un slam, tellement le jeu sur les mots, sur les sens, sur les sons est une perfection, une délectation: on entrerait en transes pour un peu.. Et puis, c'est délirant de dissection; les mots sont d'abord peints par petites touches avec tout le langage pictural , puis hachés menu-menu. De la grande cuisine! C'est aussi de la dissection, de l'opération chirurgicale de précision, un travail d'orfèvre à la pince à épiler et au microscope. Vous citez bon nombre d'artistes des mots, mais vous oubliez dans votre Panthéon Jean-Pierre Verheggen. (où peut-être a-t-il sa place dans un autre fragment?) |
Anonyme
20/4/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Oui, c'est très, très long. Trop long. Un fragment? Ben dé diou...
Sinon des choses que j'aime, d'autres beaucoup moins. Bon, l'auteur aime j'ai l'impression le "concept sonore" maux/mots, d'autres de ses poèmes sont pénétrés de ce douloureux baiser. Sinon oui, c'est un peu, en étant réducteur, "Ecrire comme Lautréamont, Baudelaire ou tartempion pour toucher à l'absolu, ô, à la vérité..." Bon j'exagère un poil exprès mai j'ai eu quand même cette impression de grandiloquence stérile. Sinon un beau vocabulaire de la torture... Pas trop emballé, désolé. |
victhis0
21/4/2009
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zut de flute...Pour une fois que je me colle à un poème, il a fallu que je tombe sur ça : un salmigondis pas vraiment maîtrisé, une sorte de machin difforme, indigeste, nombriliste tortueux et sybilin...Des mots savants pour impressionner, des jeux de mots calamiteux (m'artaud, franchement...), un petit étalage de culture qui se regarde avec un autoéblouissement palpable ; et pour quoi au final ? une poignée de néologismes à base de noms célèbres ???
Bon, je ne note pas, je "ne suis pas au niveau" ; c'est du reste probable que l'auteur veuille se hisser au-dessus de la mêlée : je préfère replonger plus bas... |
hayley
21/4/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Oniris.béa ne s’en remettra pas !
Moi-même, membre honoraire de la Société Protectrice des Mots Anonymes ainsi que de l’Académie des Gros Mots, je m’insurge contre vos propos ; c’est vraiment scandaleux ! Des écrits que je taxerais (TVA non comprise) de non conformes aux bonnes mœurs et scolastiquement licencieux, calamiteux … Sachez mon bon monsieur, qu’on en a brulé, exorcisé, interné, déporté, excommunié, banni, lobotomisé, emprisonné … ou simplement mis sur une croix ou une voix de garage, pour bien moins que « ça » dirait vos copains Freud, Jung, Lacan, et consorts ! Moi, j’aime quand vous citez vos sources et tous ceux dont le sang coule toujours dans « vos veines nouées de poète-chercheur d’absolu ». Rien que du bon à lire ! Mais, je peux aussi rejoindre cet agacement commun aux lecteurs Notrac et Victhis, c’est long ! C’est-à-dire trop long pour un poème, car vous nous soumettez là un fragment de votre essai. Ayant eu la primeur de lire vos 102 pages non expurgées par votre Saint-Siège intérieur, et cela sans problème de respiration, je peux dire, que le problème vient de là : une présentation sous forme de poème, d’un ensemble qui ne supporte pas les césures, j’en relève plus de 10 dans ce « Soumettre le verbe à la question ». Quant aux multiples mots-maux du psychothérapeute poète que je connais, ils ne me démangent et dérangent pas, ils prennent tout leur sens dans votre vie quotidienne, dans l’écoute du patient, le silence, la parole qui se donne pour donner la parole. Heureusement pour nous, et en tout cas pour ceux qui aiment vous lire, vous avez choisi délibérément de « dire de postes en portes les mots-cloportes » qu’en fine entomologiste je reconnais comme des mots mites (mythes) à moins qu’ils ne soient que des « mots dits » par d’horribles et « maudites momies de scribes, qui dans un épais brouillard de pléonasmes, passent leurs bandelettes de temps, à dire à mi-mot des maux dit » (extraits de votre texte « Tautologie » ) Merci à vous d’accepter de passer pour un exé-crabe mécréant, un d’une grandiloquence stérile, un salmigondin à roulettes, indigeste, nombriliste tortueux et sibyllin, un vrai zut de flute étaleur-tartineur de culture, enfin, un imbuvable prétentieux, afin de nous donner la parole. Les relations, c’est tout un poème ! |
David
22/4/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Reumond,
L'écrire et le faire simultanément, sans doute une prouesse. Le poème-fleuve dévale sans barrage, parlons pas de ponts, il se traverse à gué, j'ai jeté mon dictionnaire assez vite, j'écoutais le bruit des mots, les ricochets de sons. Faut les aimer pour les écrire comme ça, c'est sûr, et qui torture qui, dans ce jeu solitaire de celui qui les cherche, ça vaut bien une chandelle, cette mise à plat du bouillon d'en dedans, enfin, pas seulement intérieur je crois. |
Absolue
24/4/2009
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Ca ne m'étonne pas que Larivière aime:-)
J'ai commencé la lecture en me remontant les manches, vu la longueur. J'ai soupiré, j'ai sauté des lignes et...je n'ai pas tout lu parce que je me suis ennuyée de tout ce bric-à-brac de jeux de mots... Pour moi, ce genre de texte n'est pas de la poésie, c'est euh... je ne sais pas définir. On dirait plutôt un grand délire, ce délire que peuvent avoir les maniaco-dépressifs dans leur phase maniaque... (ne le prenez pas mal). Ca manque de légèreté, de sincérité, de confort... Quel est le but d'un tel texte? Je me pose la question... Est-ce montrer sa culture, son "génie"? Partager des idées?. J'ai vraiment du mal avec ce genre de production dans la mesure où je me demande où en est la motivation? Perso, je préfère un fauteuil confortable, ni trop dur ni trop moelleux à une espèce d'engin de torture où il faut se tenir bien droit les yeux écarquillés et la cervelle enfumée... A moins que ce soit le but?? |
Anonyme
24/4/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime énormément ce texte. Et, pour l'avoir corrigé, je peux dire que j'ai eu l'occasion de me pencher dessus, de lire et de relire... et à chaque lecture on découvre certaines perles qui nous avaient échappé.
Alors, bien sûr, on peut voir ça comme un pavé indigeste ou un étalage complaisant de culture linguistique, ou encore une successions de jeux de mots sans intérêt. Il est impossible de rencontrer la sensibilité de tout le monde. Moi, j'ai dégusté ce poème. Oh bien sûr, c'est un OVNI, un peu délirant, un peu excessif, un peu dithyrambique, un peu outrancier... bien sûr, certains passages sont plus faibles... mais il y a du génie là-dedans, un souffle qui ne s'épuise pas du début à la fin, une gymnastique des mots époustouflante, et surtout un amour des mots que l'on ressent à chaque ligne. Moi je dis bravo et merci. |
PetiteMarie
24/4/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Trois mots : je me prosterne. De la poésie "à l'état pure". De quoi faire changer d'avis quelqu'un qui dit préférer les images aux mots, car - avec tes mots - tu les as créés dans nos têtes, les images!
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Maëlle
26/4/2009
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Je m'y perds. Au départ, je prend le temps de lire, le plaisir de lire, mais je ne sais pas lire de poésie longue. Du moins, je n'en ai pas encore rencontré que je savais lire. Et donc, pas celle là.
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