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Anonyme
2/8/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien l'ambiance désolée générale et les associations : le corps unanime, l'âme éventée, et bien sûr l'émeraude lapée de l'iris, même si un cœur au pouls faiblissant qui lape un truc (je ne vois pas quoi d'autre que le cœur peut être évoqué dans le dernier quatrain), j'ai du mal, l'image est pour moi burlesque.
Le décasyllabe, vers difficile s'il en est, est à mon avis habilement décliné, de sorte qu'on puisse toujours placer la césure après la quatrième syllabe comme il se doit, mais qu'en même temps ce placement apparaisse un peu décalé, le vers un peu "à l'ouest" (c'est du moins ainsi que je le ressens), ce qui pour moi va très bien avec le sujet. Les rejets ou enjambements (je confonds toujours les deux catégories) accentuent cet effet, donnant une souplesse vraiment intéressante à l'ensemble à mon avis. Bon, mais à part ça le sujet ne me passionne pas plus que ça ; l'amoureux malheureux, très incertain de l'affection de sa belle, c'est tout de même pas mal vu. Bien fichu ici, j'en conviens volontiers. |
Ioledane
2/8/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'exercice est difficile et bien réalisé, avec cette homophonie des rimes.
L'esprit 'classique' est un peu bousculé avec quelques rejets, mais la prosodie est respectée. J'ai un peu plus de mal avec le rythme de certains décasyllabes, le 4+6 passe bien dans la plupart des vers mais pas dans les vers 2 et 8. Belle réalisation néanmoins. |
David
4/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Les jeux de sons sont assez bien fait, je crois que je préfère le début, les rimes seraient presque trop riches par la suite, mais ça reste curieux et bien réalisé. Il y a un air de "la belle et la bête", peut-être pas jusqu'à quasimodo et esmeralda, c'est moins lyrique, encore qu'il doit pouvoir se crier du haut d'un toit ce poème :) |
Anonyme
21/8/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Rimbaudelaire. Un poème où la recherche des rimes prend le pas sur le sujet lui-même. Pas toujours simple d'allier la forme et le fond mais ici c'est plutôt bien réussi.
Bel exercice dont on retiendra surtout les jeux de mots mais qui a tout de même ses limites car sans cet impératif voulu par l'auteur j'aurais bien vu le vers 10 comme suit : "Son pouls faiblit ; sache qu'il t'aime et rôde", l'ajout de la conjonction "et" ne changeant rien à la métrique tout en facilitant la lecture... Ce n'est qu'une réflexion toute personnelle qui ne remet pas en cause le travail accompli. Merci poète ! |
Anonyme
21/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Oui, évidemment on appréciera les jeux de mot réalisés aux rimes mais cela suffit-il pour faire un beau poème est la vraie question. Personnellement je reste sur ma faim et ce texte bien léché ne m'émerveille point. Bien à vous Hananké |
troupi
21/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bien sûr l'exercice est difficile et je n'avais pas pu me décider en EL à commenter ce poème.
Ma première impression me revient aujourd'hui et il me semble que le travail (même bien fait) se ressent un peu trop et rend la lecture laborieuse. Peut-être est-ce seulement dû au fait du décasyllabe si peu fréquent sur ce site. Je salue néanmoins le travail de l'auteur. |
senglar
2/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Rimbaudelaire,
Pas trop pigé… - Pourquoi de Valence ? - Pourquoi l’ardeur se perdrait-elle au trajet des longs doigts ? - Qu’y a-t-il à croquer dans un cœur malingre ? Ceci dit, par delà la plaisanterie (pas péjoratif hein !), le ton est bien rimbaudelérien et la dernière image est bien trouvée, culminant avec le dernier vers : « Comme un chien triste et dolent, lacéré, De ton iris il lape l’émeraude. » - Effectivement « disséqueur » pour « dis, ce cœur » je me disais bien que « disséqueur » était un peu tordu :) brabant |