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Poésie en prose
Rimbaudelaire : Post-scriptum à ma dentiste obsidienne (2002)
 Publié le 21/02/14  -  6 commentaires  -  545 caractères  -  200 lectures    Autres textes du même auteur

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Post-scriptum à ma dentiste obsidienne (2002)



Vos canines se font moins câlines quand elles goûtent mes chairs ma chère. Vos incisives sont plus incisives et vos molaires ne modèrent plus leurs émaux ni leurs mots quand vous me prenez en bouche… Je crois même que votre mangue rêve d’une autre langue et votre palais d’un autre que moi et d’un autre roi ! Valet las, je meurs entre vos cuisses et coule dans votre cœur, car votre amour n’est plus qu’une carie ! Mais malgré les menottes, avec mes trente-deux quenottes, je mâche votre encéphale plein de désamour, et je m’en vais. Boum-boum.


 
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   David   
8/2/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Tout un jeu d'assonances, ce n'est pas le pire chemin à mon goût. Le poème semble évoquer une déconvenue, reste à savoir si c'est uniquement dentaire ou si le narrateur s'est fait éconduire par une belle, par ailleurs dentiste. Ce n'est pas non plus très important en fait. Il y avait sans doute plus à dire je crois, plus à imaginer avec ces dents et ces émotions. Le texte flirte un peu avec le potache mais reste assez romantique, un romantisme plutôt vers le sombre que vers le fuchsia.

   Anonyme   
9/2/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Certes, c'est mignon et habile, notamment parce que vous avez eu l'intelligence, à mon avis, de ne pas chercher à prolonger le texte plus que son anecdote et ses jeux sur les mots n'y invitaient... Bon, voilà de quoi boucher une dent creuse, comme plat, mais guère plus. Un amuse-gueule, quoi, bien fichu mais qui ne me restera pas longtemps en mémoire je pense.

Les molaires qui ne modèrent plus leurs émaux, j'ai vraiment aimé mais ai regretté que juste derrière vous appeliez les sempiternels "mots" à la rescousse : la phrase s'en passait fort bien, je trouve, et en les amenant vous appuyez trop sur le motif selon moi. Question de dosage et de goût personnel, un autre lecteur pourra trouver ça super sans doute.

   Robot   
21/2/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Ce texte méritait un passage et qu'on s'y arrête. Une philosophie buccale en quelque sorte traitée avec humour pour laquelle j'ai un tantinet salivé. Cette prose ne résistera probablement pas à la roulette de ma mémoire mais m'a procuré cinq minutes de détente.

   senglar   
21/2/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Rimbaudelaire,


Amour carie, mais c'est dégoûtant !
Cette obsidienne tranchées m'a mené bien bas du côté des Incas. A l'Ouest rien de nouveau !

Amours cariées ! Encéphalites ! Même la mangue rêve de chocolat !


brabant

   Sansonnet   
24/2/2014
 a aimé ce texte 
Bien
C'est... intéressant ! ^^

Non pas que je n'aime pas ce genre de texte, mais quelque chose m'empêche d'être vraiment satisfait.

Bien joué en tout cas pour les sons et les images.

   Anonyme   
27/2/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Comme dirait quelqu'un avec qui j'ai passé pas mal de temps en promiscuité, y a quand même pas de quoi en chier un fromage.

C’est un rien facile que ces canines câlines et ces chères ma chaire, en vérité je vous le dis apparemment comme on dit en patois ardennais "elle est pas trop "mô l'air" vot in Sisyphe dentiste quoi qu'à la fin c'est un panier Persée et donc de la mythologie ou de la mythomanie...

Je n'ai bien aimé que le « boum boum » final, simplement parce que ça m’a ramené fissa, fissa, du côté de chez Gainsbourg, Gainsbarre qu’avait reçu un sacré choc de sa p’tite Marylou, gueuse shampouineuse dont les mains savonneuses et les doudounes pareilles à des rahat-Loukoums avaient rebondit sur sa nuque boum boum

C’est j’vous l’concède moins classe qu’une dentiste à la sisyphe, mais le résultat, pour les mecs qui scribouillent, pareil.

Allez j’vous donne quand même la moyenne, malgré le fait que le « boum boum » vous l’avez intégralement piqué à l’autre obsédé


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