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philippe
7/1/2007
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pôvre pôvre RIP
tu seras donc la muse des hôtes de ce site |
Anonyme
12/7/2010
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Superbe… car je serais bien incapable d'en faire autant. Je me suis, du temps de ma folle jeunesse, essayé à la versification, afin d'exprimer mes amours brûlantes à quelque nymphe innocente. Ça a été la cata la plus totale !! Alors, pouvoir, comme Rip, trousser d'une manière aussi alerte et aisée, ces quelques vers sur le triste sort ingrat du pauvre correcteur, voilà qui me laisse pantois. Bravo !!
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Rip
10/1/2007
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Gabi, toi aussi tu peux le faire : tu sais compter jusqu'à six ? Oui, bien sûr, alors tu peux le faire ! Mais il faut t'entraîner avec des mots de tous les jours.
Hep, dans la foulée :
Il fait beau ce matin mais je dois travailler
Pourtant j'avais envie d'aller me promener
(je demande à l'instant à ma femme un son pour une rime, elle me donne "oir")
Je vais donc au bureau pour faire mon devoir
Et flâner, je le crains, ce sera pour ce soir.
(elle me dit "oir" > travailler me fait penser à "devoir", puis je pense à "bonsoir" qui devient "soir" en opposition à "matin).
Ces deux derniers vers m'ont pris 80 secondes.
Ne dis pas "je ne peux pas le faire" : fais !
Quand tu dis (langage parlé) : "T'as vu le temps qu'y fait..." tu as déjà un demi-alexandrin ; si tu ajoutes "Je crois qu'y va pleuvoir !", tu as l'autre moitié ; il te faut maintenant une rime en "oir" > "noir" > « ... et le ciel est tout noir ! » Tu ajoutes quelque chose là devant, par exemple « Le ciel se lève aussi… ».
Voilà ! Tu viens de faire deux alexandrins qui riment !
Tu vois bien que ce n’était pas si difficile…
Rip
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Marsupilmi
16/1/2007
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Merci, Rip de nous sonnet les cloches.
signé : le maso de la rédac
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Musea
17/1/2007
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Plein d'humour et faisant montre d'un bel esprit!
J'ai beaucoup aimé.
Le mot coryphée n'est plus guère utilisé sauf pour les jeunes gens qui forment le corps de ballet de l'Opéra de Paris je crois.
Merci pour ces jolis vers Rip!
En espérant ne pas trop vous décevoir...
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Anonyme
26/3/2007
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Belle refférence a "El désichado" de Gérard de Nerval.....
J'ai mis du temps a comprendre le texte de réfférence (que j'ai du apprendre par coeur l'année dernière pour le bac de français), que, voyant cette "parodie" (excusez le terme, mais je n'en trouve pas d'autre) si proche du texte, j'ai été vraiment touché. Bravo ! |
Leo
27/7/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Rip, tu m'étonneras toujours... Belle ode au correcteur incompris, que tu peux généraliser à tous ceux qui, à longueur d'année, corrigent des copies, avec la plupart du temps le même sentiment à lafin. Rigoureusement le même.
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Anonyme
27/7/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est si difficile de plagier Nerval. Un ou deux vers inférieurs à mon avis, dont le dernier, mais l'effort mérite le respect. En plus, quand on a corrigé des copies comme moi, c'est amusant comme tout...
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nico84
31/1/2009
a aimé ce texte
Bien
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Ce premier poéme est un poéme de qualité, j'aime bien ton écriture Rip. J'aime surtout les deux tercets et encore plus le dernier. Ca finit en beauté pour un sublime commencement pour Oniris :)
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Anonyme
31/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce pastiche de Nerval m'a beaucoup amusée...Ah, la difficulté de corriger...
Les alexandrins sont fluides; peut-être y a-t-il quelques hiatus mais l'auto-dérision qui se dégage de ce pastiche fait pardonner les erreurs de détail. |
Anonyme
29/12/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très sympa ce sonnet néo-classique
J'adore l'auto-dérision On entre tout de suite en empathie Le dernier vers est un trait d'esprit comme il se doit dans un sonnet digne de ce nom. |
Anonyme
13/5/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Votre écrit m'aura permis de relire "El Desabusado" de Gérard de Nerval, deux petites choses me gênent, le fait d'avoir utilisé le même titre, et ensuite j'aurais aimé retrouvé sous votre texte, le poème de Gérard de Nerval, comme normalement il se doit d'être fait.
Maintenant pour ce qui est de votre poème, c'est un essai réussi, mais qui ne soulève aucun enthousiasme de ma part, parce que j'aurais aimé quelque chose qui se démarque davantage, il m'aurait fallu de l'originalité, mais est-ce vraiment envisageable lorsque l'on se lance dans un tel défit. Je reconnais ne m'y être jamais aventurée, parce que je pense que l'écrit ainsi posé ne sera qu'une bien pâle copie. C'est un peu comme reproduire un tableau, rien ne vaut l'original. Je salue tout de même la tentative. Votre plume ne semble pas manquée de talent. |