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Poésie en prose
ristretto : La boulangère
 Publié le 10/02/09  -  18 commentaires  -  958 caractères  -  698 lectures    Autres textes du même auteur

De l'éveil des sens.


La boulangère



Les images d’enfance, insouciance, restent à jamais plus claires qu’un matin de printemps.

Je ne peux séparer la douceur angevine d’une clochette qui tinte à l’entrée de la boulangerie de mes jeunes étés.

En franchissant le seuil, je tombais en extase…

Les parfums de pain chaud, la dorure des flans,
La rondeur des reines-claudes sur leur pâte sablée...

Puis, elle apparaissait : la femme du boulanger !

Et j’étais fascinée : Un visage de geisha.

Oh oui j’en étais sûre ! Ses joues plus blanches, cette peau plus fine que la meilleure farine...

J’en étais sûre : c’était le signe de leur amour !

J’y voyais les mains enfarinées de son mari et leurs caresses sans cesse renouvelées.

Elle en était pétrie.

Alors sur le chemin du retour,
Je humais le pain chaud en pensant à l’amour.




07/12/08


 
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   Lylah   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Une douce sensualité aux parfums d'hier très joliment mise en mots... La boulangère de mon village était loin d'être aussi ...fascinante , mais pour le reste tout y est :)
Merci pour cette ballade en pays d'enfance..

   Menvussa   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Charmant poème.

"Je humais le pain chaud en pensant à l’amour." Très joli.

   Anonyme   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Voilà qui se déguste avec le sourire...
On dirait une toile, les odeurs en plus... Merci ristretto

   lotus   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Nostalgie de l'enfance quand tu nous tiens...

La dernière phrase me laisse imaginer...

Beaucoup de délicatesse en ces mots.

C'est bien agréable de lire quelque chose de léger de bon matin...

   Anonyme   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis friand (arf) de ces mots-douceurs du matin.
Un texte que j'aime comme j'aime dévorer à belles dents le croûton de la baguette en sortant de la boulangerie.
Merci
Bon appétit
B

   Anonyme   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Et elle avait de belles miches , la boulangère? J'ose espérer qu'elle n'avait rien d'un religieuse...
Visiblement, en la voyant , dans un éclair, vous en restiez baba...

Trève de jeux de mots oiseux, votre texte fleure bon le pain chaud et à cette heure , ça me donne faim.

Pour cette boulangère au visage de geisha, je vous attribue une médaille de bonze. (et un font douze! Je vous l'enveloppe ou c'est pour manger tout de suite?)

   Anonyme   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Des souvenirs-farines, friable éternité.
J'aime bien.
Un petit bébémol pour "la douceur angevine"...

   David   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Ristretto,

Un joli moment capturé, une poésie des faits, bravo !

   Anonyme   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bien, Ris ! Un petit problème malgré tout ! Depuis que j'ai lu ce texte, je ne vois plus ma boulangère du même oeil... Tiens, c'est l'heure de la fournée du soir ; j'y vais de ce pas !
Amicalement. Alexandre

   Ephemere   
10/2/2009
Bonjour, étonnant de penser au mari de la boulangère, c'est beau le partage...
FMR

   Flupke   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Sympathique et sensuel ce souvenir de jeunesse !

   Flupke   
10/2/2009
Désolé. Problème avec mon Firefox gelé. Quand j'ai rafraichi, le message a été posté deux fois.

   Nongag   
11/2/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bon! Je vais être à contre-courant. C'est bien écrit dans l'ensemble mais ça me semble un peu irréaliste, non?

Un enfant qui parle d'un visage de geisha, qui fait référence aux caresses... Références sexuelles qui m'agace de la part d'une toute jeune personne.

Désolé je n'ai pas adhéré.

   FredericBruls   
12/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Cela me rappelle un film de Patrice Leconte : "Le mari de la coiffeuse". Même atmosphère d'érotisme juvénile.
Un poème croustillant, assurément.

   Anonyme   
16/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une angevine... de poitrine ? Je pense à Boby Lapointe.
J'aime l'émotion adolescente que fait remonter ton texte. Et la clochette, je l'entends encore tous les jours.
"Rien n'est plus beau que les mains d'une femme, dans la farine..." mais là se sont celles du mari qui ont laissé d'invitantes arabesques.

Texte léger, comme un pain levé. Miam !

   AlphonseBLAISE   
27/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Plein de souvenirs qui remontent...j'aime beaucoup l'image de cette boulangère enfarinée par l'amour....

   Garance   
23/4/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un petit texte enchanteur, empli du levain d'amour qui en chaque enfant permet la joyeuse croissance de l'être.

   dany67   
3/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ressens une grande sensualité dans ce texte et la comparaison des rondeurs et des couleurs me touche... Je ne peux cependant m'empêcher de penser à un femme de boulanger adultère d'un autre poète :o) ... l'amour et la farine, c'est bien compliqué ! rire !


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