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Anonyme
1/1/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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Tout d'abord la catégorie: elle est très mal choisie. ce n'est pour moi plus que des vers libres que de la poèsir en prose, mais bon...
Le texte en lui même: c'est original dans l'idée, j'aime cette évocation des colporteurs de musique d'antan, de ces chalands au bagout déroutant et de leur disparition. Le fond: c'est ...lourd, souvent! Des vers malheureux ou très clichés: "De notes cristallines, elles arpègent le vent sur la bruyère des dunes ou les nuages mauves et gris caressant le granite Et l'instant d'un silence, elles s'élancent et planent avec le goéland dans l'air pur d'un matin." Là on est dans le cliché absolu pour moi! Il y a quelques trouvailles correctes: "Colporteur zélé magnifiant des babioles, Flagorneur de chaland, maître du baisemain, Il arpentait le monde pour gagner son pain en faisant tournoyer son moulin à paroles. " Mais franchement je ne suis pas du tout convaincu. |
Anonyme
2/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Le texte commence en néo-classique et s'achève en vers libres. La langue est impeccable. Le discours agréable. Je suggère à l'auteur de renoncer à versifier son texte et de s'en tenir à son projet initial : la poésie en prose. |
pieralun
2/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Deux parties parfaitement distinctes: ce marchand maniait mieux le langage des mains que celui de la parole.....
Le premier quatrain est bien écrit, "propre" Je n'aime pa le deuxième sixtain qui, pour moi, manque de poésie La seconde partie du poème, distinctement plus prosaique, est empreinte d'une poésie bucolique qui semble un peu "forçèe", mais l'ensemble est agréable. |
colibam
2/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Le point fort de ce poème réside dans sa fluidité, sa musicalité et correspond tout à fait au thème abordé par l'auteur.
Si la lecture de l'expression « flagorneur de chaland » est limpide, son sens paraît plus opaque. Même remarque au sujet du premier vers. Le passage « et marchands de chanson poussant les wagonnets » ne me paraît pas utile et a tendance à alourdir la lecture. « Qu'il a tant et tant à dire » : A l'oral, cette formulation heurte la fluidité du rythme. Il aurait sans doute été préférable, par exemple, d'écrire : « Qu'il a tant à redire » (je ne parle pas ici du sens, altéré avec cette proposition, mais uniquement de fluidité). Un ressenti plutôt agréable pour ce poème ponctué de très jolies expressions : « Elles arpègent le vent sur la bruyère des dunes », une formule splendide ! « Et l'instant d'un silence » « Quand les soirs se grisent aux embruns de l'Iroise ». |
Leo
2/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce texte est à la limite entre la prose et les vers libres. Il est toutefois plus proche d'une écriture en prose que d'une versification, même très libre, c'est pourquoi le choix de la catégorie me semble justifié.
Quelques très belles images, comme ces "arpèges du vent sur la bruyère des dunes" par exemple. Quelques banalités aussi, telle la "musique de son cœur". Mais dans l'ensemble une expression originale et de qualité. Plusieurs lectures possibles, qui laissent à l'imaginaire du lecteur un nombre de réalités et/ou de rêves derrière les mots et les images. La dissymétrie entre les deux grandes parties de ce poème m'a gêné dans un premier temps, avant que je ne voie une lecture possible, qui part du titre et qui se prolonge dans la structure et la construction. Laquelle, dans cette lecture, devient très solide et sert remarquablement le propos. |
marimay
2/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai, dans un premier temps, été intriguée par la catégorie dans laquelle l'auteur a envoyé son texte. Mélange de vers et de prose, la dominante est bien celle de la catégorie choisie.
La triple forme est utilisée à bon escient en rapport très étroit avec le fond. Les quatre premiers vers sont des alexandrins qui racontent au passé le colporteur de chanson. Arrivent des vers plus libres, musicaux et bien rythmés, plus "modernes" aussi, qui annoncent la disparition du musicien ambulant. La dernière partie, vraie prose poétique donne tout son sens au texte. J'y relève quelques belles images en particulier dans ce vers : "De notes cristallines, elles arpègent le vent sur la bruyère des dunes ou les nuages mauves et gris caressant le granite" C'est un texte que j'ai lu avec beaucoup de plaisir. |
bulle
2/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime les mélanges des 'genres'..
En fait, c'est toujours le contenu qui emportera plus qu'une forme ou qu'un style, du moins en ce qui me concerne.. Emportée, je l'ai été justement par certaines images, planantes.. "De notes cristallines, elles arpègent le vent sur la bruyère des dunes " "Et l'instant d'un silence, elles s'élancent" (un mariage de sons ici qui me plaît particulièrement) J'ai moins accroché au deuxième passage.. J'ai zappé les vers courts pour ne garder que la dernière ligne qui remet en scène et en mouvement ce qui suit, tout en assurant la transition avec le premier quatrain.. (goût personnel bien sûr) "Il laisse la place au train des phraseurs dans le vent, et marchands de chansons poussant les wagonnets." Ce sont ces mouvements-là qui me font aimer ce texte.. |
Automnale
2/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai beau lire et relire, ce texte ne m'apporte pas vraiment d'émotion. Pourtant, le titre "Marchand de chanson" (même si je me demandais pourquoi "chanson" au singulier) était prometteur.
Il s'agit donc d'un "flagorneur de chaland", d'un "maître du baisemain" (portrait peu sympathique mais il fallait bien, comme tout un chacun, gagner son pain) qui aurait cessé son activité puisque nous le retrouvons dans les dunes, non loin de l'Iroise. "Il est las aujourd'hui Ne rêve plus demain" (pourquoi pas de virgule après aujourd'hui ?). Cet ancien colporteur ne parle plus qu'avec ses mains, à ce point qu'elles "s'élancent et planent avec le goéland". Difficile, pour moi, d'imaginer cela. Je n'ai pas apprécié, immédiatement après des vers très courts, cette phrase très longue : "Il laisse la place au train...". En revanche, j'ai beaucoup aimé : "elles arpègent le vent sur la bruyère des dunes" (même si je vois plutôt la bruyère dans la lande). "Elles et lui nous racontent des histoires sans paroles"... Peut-être me manquait-il justement les paroles pour apprécier, à sa juste valeur, la poésie de Ristretto. |
Anonyme
2/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Malgré des intentions louables, voilà un texte qui ne m'a pas accroché. Le champ lexical me semble convenu pour la thématique mise en oeuvre dans ce texte. De plus la musicalité de l'ensemble du poème n'est pas très heureuse :
"De si ...De sinueux ..." "Qu'il a tant et tant..." " Elles accordent...au plaintif vibrato" "Elles et lui...'' "Il s'écarte de la voie". Bref un ressenti global pas très satisfaisant. |
domi
3/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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j'ai d'abord été gênée par la forme disparate, et puis m'est venue une idée : si les vers rimés du début était l'avant : les "paroles" (creuses..)? (peut-être même une révolte contre la poésie classique, qui sait ? moi j'ai perçu cela)
pour ensuite nous amener au "silence" des mains... à la "musique"..du cœur... et peut-être à la poésie libre, en prose..? des phrases très très belles d'ailleurs... en tous cas ce texte exprime une libération. mon interprétation est peut-être tirée par les cheveux, je ne suis évidemment archi sure de rien, mais cela me fait aimer ce poème. |
jaimme
3/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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La forme?
Oui, je sens une recherche. Pour passer de l'état de chanteur ambulant (quatrain de départ dont "moulin à parole" montre la façon contrainte) à la lassitude exprimée (seconde strophe), ce repliement sur soi-même avant le laisser-aller vers le bonheur, l'explosion vers ce qu'il aime vraiment: composer. Moi j'aime beaucoup cette mise en forme qui en dit presque autant que les mots (justement, tiens, tiens...)! Oui, j'ai aimé. Merci Ristretto, belle idée. |
shanne
3/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'aime la progression. Les deux premières strophes: Un être humain joue pour gagner son pain, j'entends sa voix. Un vers plus long me laisse penser qu'il abandonne, il laisse sa place au train des phraseurs dans le vent. Un changement d'image: l'être n'est plus visible, seul les mains se montrent, jouent des notes cristallines. Le dernier vers: Elles et lui racontent des histoires sans paroles: l'harmonie, les mains de cette personne |
Anonyme
4/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'aime assez la manière dont ce texte est construit.
Une première partie assez structurée, pour raconter "l'avant", d'abord en alexandrins puis hexasyllabes, pour ensuite se "libérer" en prose. Passer des mots mensongers, au langage "vrai" de la musique ... J'ai apprécié ce voyage sans paroles sur fond de mer d'Iroise, sauf "la musique de son coeur", que j'ai trouvé bien trop convenu, c'est dommage par rapport aux jolies images qui suivent ... |
belaid63
5/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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ce texte est beau, quelques lourdeurs certes mais en général il se laisse lire avec un réel plaisir.
j'aimes beaucoup certaines images: "Il ne croit plus aux mots ni même à l’alphabet." "De concert, elles écrivent la musique de son cœur. Elles délivrent ses harmonies secrètes en singulières mélodies." |