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Poésie néo-classique
ristretto : Réserve
 Publié le 12/05/10  -  21 commentaires  -  613 caractères  -  300 lectures    Autres textes du même auteur

Grenier pour petits riens.


Réserve



Je ne lui dirai pas
Le bleu-vert océan
Au vague de ses yeux surfant sur nos silences.
Je ne lui dirai pas
Les éclats pétillants
De son rire diamant ponctuant nos errances.
Je ne lui dirai pas
La fougue ni l’élan
Qu’exalte son parfum aux heures d’indécence.
Je ne lui dirai pas
Le frisson rémanent
Du souffle sur mon cou défiant l’absence.

Je garderai pour moi ces graines d’herbes folles,
Pour quand viendra le temps de verser mon obole
À la vieille qui croît dans mon cœur d’artichaut.




19/04/10


 
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   Anonyme   
21/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Vraiment dommage ! je n'ai pas compris cette métaphore : « A la vieille qui croît dans mon cœur d’artichaut. » ? est-ce une coquille ? Pouvez-vous corriger si oui ?
Néanmoins , « Je garderai pour moi ces graines d’herbes folles, ». Oui, vraiment.

   bulle   
27/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ou comment ne pas oser lorsque le coeur s'emballe.. (et l'âge aussi peut-être)..

Déjà, j'aime cette atmosphère de réserve, annoncée par le titre..

Des mots en retrait, mais des mots qui sonnent justes à mon oreille.
Un bon rythme, de belles résonances, une musique régulière, hormis "Du souffle sur mon cou défiant l’absence." qui est un peu cassé.

Mais l'ensemble me plaît vraiment beaucoup. Un très agréable moment pour moi.

   Anonyme   
27/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
C'est dommage qu'il y ait ce dernier vers que je trouve très très malheureux. Parce que l'ensemble léger et primesautier est très agréable à lire, très sympathique.
Il n'y a pas un travail énorme et justement ça fait de ce poéme quelque chose de doux calme et agréable.
Mais franchement quel besoin de mettre un tel dernier vers? Aussi abrupt laid et plat?
A revoir ce vers à revoir!

   Anonyme   
3/5/2010
 a aimé ce texte 
Pas
C'est bien écrit mais ce n'est pas mon style.
Je peux pas dire que je n'aime pas, je trouve ça terriblement banal... je n'aime pas particulièrement les rimes en ances/ences/ence... je trouve que c'est moins fluide que le reste sur les vers où ils apparaissent.
Il y a de belles choses "le bleu-vert océan au vague de ses yeux" malheureusement suivies de choses plus plates, plus banales "surfant sur nos silences".

l'ensemble me semble plat. La seule partie vraiment originale, et qui m'ait fait sourire, éprouver des émotions, ce sont les derniers vers (je regrette pourtant le mot obole que je trouve complètement à coté du contexte, il n'a rien à faire là, le reste du langage est totalement actuel, et obole arrive comme une hostie dans le verre de sang du Christ... hum...)...

Mais rien ne me retient particulièrement dans cette poésie, je suis désolée.
Merci et bonne continuation.

   Anonyme   
7/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne crois pas vraiment avoir saisi le propos, (enfin c'est le dernier vers surtout qui me donne à interpréter ce poème de 2 ou 3 façons) mais je me suis surtout laissé emporté par le rythme.

J'aime vraiment l'agencement des vers et pour une fois, c'est la forme qui aura eu raison de ma lecture.
Apparemment le début du poème fonctionne en 6/6/12 et je trouve ça plutôt original.
La lecture reste très fluide.

Juste ce mot que je n'aime pas (ici): "surfant". Trop familier par rapport au langage utilisé pour l'ensemble. Ce mot tâche un peu.

   Damy   
7/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
"Du souffle sur mon cou défiant l’absence":
Il manque un pied et ça s'entend.
C'est dommage car le poème est d'une très agréable musicalité. Il donne envie d'être lu à haute voix et de le mettre en musique.

Une très belle invitation au silence, au recueillement.

Ce "coeur d'artichaut" m'a vraiment beaucoup ému.

   Anonyme   
12/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oh que j'aime le dernier tercet, moi.

Quelle tendresse elle inspire, cette "vieille qui croît dans mon coeur d'artichaut". Et cette idée de garder ces graines précieuses, ces graines de joie et de bonheur, pour quand viendra la temps plus froid et sec de la vieillesse, qu'on sent déjà approcher.

Merci pour ce regard, et de l'avoir si joliment exprimé.

Le reste du poème est un peu moins fort, avec des rimes comme "nos silences", "nos errances" et "l'absence" parfois un peu plates ou trop vues.
Par contre, la fougue et l'élan "qu'exalte son parfum aux heures d'indécences", c'est superbe comme vers ! Ces "heures d'indécence", quelle belle métaphore.

   Brisemarine   
12/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime ce poème. Il me parle. De tendres souvenirs, teintés d'une nostalgie pudique, toujours vivaces pour "défier l'absence", émanent du premier ensemble de vers dont la construction en 6/6/12, la beauté des métaphores viennent servir le ressenti. La dernière strophe, quoique moins réussie au niveau des images, touche par la tendresse qu'elle dégage. Finalement "ces petits riens", ces" herbes folles " c'est ce qu'il y a de plus beau à garder pour ses vieux jours.
J'ai apprécié ma lecture. Bonne continuation

   PHIL   
12/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
j'aime le style et la construction, le rythme et la fluidité, bémol le dernier vers, dont je ne comprends pas le sens, de ce fait je n'en vois pas l'utilité, alors si il est possible de me l'expliquer, merci.

   Anonyme   
12/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
ces vers là sont très beaux:

" Je garderai pour moi ces graines d'herbes folles"

musicalité, fluidité, simplicité, m'offrent une agréable lecture, pas prise de tête.
Une émotion qui flane, naturelle.
Je me suis juste laissée bercer par de jolis sentiments, évitant le piège de la mièvrerie.

   Anonyme   
13/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Tous ces non-dits en filigrane qui disent mieux que des mots lourds. Ristretto comme à l'accoutumée délivre en finesse et retenue un monde, des sentiments, une chose légère, de l'élégance, mais de l'élégance à foison. Bref, du style.

   Arielle   
13/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je me suis laissée emporter par la musicalité très agréable de ces vers que rompt seulement, et c'est dommage, ce boiteux "Du souffle sur mon cou défiant l’absence."
Les images de la première partie, sans être particulièrement originales, ont un charme certain.
Mais j'ai été profondément touchée par la mélancolie de ces trois derniers vers que je trouve merveilleusement évocateurs et qui justifient si bien le titre.

   Anonyme   
13/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'aime beaucoup ce petit texte, rythmé, mélodieux et empli d'images qui me "parlent". J'apprécie particulièrement la tonalité des alexandrins, hormis l'un deux qui boite d'un pied manquant : "Du souffle sur mon cou défiant l'absence", vraiment dommage !

J'ai bien aimé aussi "la vieille qui croît dans mon coeur d'artichaut", je regrette un peu qu'elle n'ait pas de rime en écho, mais après tout ce n'était pas indispensable.

Une lecture vraiment appréciée, au global, malgré ce petit "couac".

   jaimme   
13/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème court et riche.
J'aime les "heures d'indécence". Et j'adore:
"Je ne lui dirai pas
Le frisson rémanent
Du souffle sur mon cou défiant l’absence."
Le thème général: je garde en réserve certains mots d'amour pour ce temps où.
Mais non! Il faut garder ce cœur d'artichaut, à tout âge. Pour toujours! Cela n'a rien à voir avec l'âge. Ni sa couleur des yeux, ni son rire, ni la fougue et encore moins la douleur de l'absence.
J'aime ce poème pensé, senti. Amoureux.
Merci Ristretto

jaimme

   irisdenuit   
17/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ris,

Magnifique poème que celui-ci.

Les trois dernières lignes tout spécialement me touchent à un tel point......

Un poème comme je les aime, court, prenant et réel.

Merci.


Amitiés, Iris

   Marite   
18/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Ristretto
Ce poème est très beau mais me donne envie de changer les vers "Je ne lui dirai pas..." (pourquoi pas?) en "Je lui dirai...". Le seul mot qui me dérange est "vieille". Il n'est pas très poétique je trouve et nous ramène brusquement sur terre alors que les vers précédents nous transportaient vraiment.

   David   
18/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Ristretto,

Non, non, dis-lui ! Laisse la vieille avec ses légumes... Une jolie musique dans ses vers, c'est tout le sel de la vie qui est mis en conserve en quelques sortes, c'est un peu la magie des confitures qui est recherchée peut-être, de rendre hors saison la saveur des fruits d'été ?

Alors cette "vieille", plutôt "sorcière" ou "bonne maman" ?

   Chene   
20/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir Ristretto

Un vrai plaisir de lecture où l'expression poétique simple mais fort bien amenée traduit en émotions ces "non-dits" et cette "Réserve" qui colle comme un gant au phrasé et au sens du poème.

Juste un détail sur la forme :
"Du souffle sur mon cou défiant l'absence"... je ne compte que onze syllabes. Je ne doute pas un instant que tu sauras y remédier tout en conservant la beauté de l'expression.

Cordialement

Chene

   aldenor   
21/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La composition est vraiment intéressante et bien rythmée.
Je comprends le poème comme une autodestruction, une forme de rébellion. Le pourquoi ne transparaît pas ; il est inutile et ne mérite pas mention.
J’ai apprécié le jeu de mots sur vague conjugué avec océan et surfant du 1er tercet. Et les derniers vers sans apitoiements sont superbes.
Pas trop aimé :
« Les éclats pétillants
De son rire diamant… » qui fait un peu pub dentifrice.
Et il faudrait je crois dire : De « son » souffle, pour rester en harmonie avec les vers précédents. D’autant plus que ça ferait la 12eme syllabe pour Chene.

   Anonyme   
4/6/2010
Hormis le vers défaillant, un remarquable poème, où je vois de la pudeur.
Le tercet qui le conclut ferait une excellente chute de sonnet.

   Anonyme   
30/1/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une bien belle perle que ce poème. C'est pudique, et plein de retenue, comme le titre le signale.
Et c'est dans le mystère du dernier vers que le poème gagne toute sa profondeur. Je n'ai pas compris, j'ai juste pris ce vers comme un écrin : qu'y a-t-il à l'intérieur ?
On n'est pas obligé de comprendre pour aimer. Pour moi, ça se vérifie ici.

joceline


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