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Poésie en prose
robindespapiers :  Égarement prémédité
 Publié le 01/06/13  -  5 commentaires  -  1049 caractères  -  161 lectures    Autres textes du même auteur

Nostalgie...


Égarement prémédité



Étranger… j'offre mon corps au miroir et je monte une illusion avec un autre qui me ressemble vers un monde parallèle où tout est insaisissable tel le sourire du soleil dans nos reflets… la route éparpille mes pas qui dansent derechef sur les mêmes fautes pour profaner la logique… mes yeux imbibés de ciel versent le bleu dans un émerveillement scintillant… la voix de la raison crache une sagesse purulente sur mon miroir étourdi par les parfums des couleurs qui ne sentent pas le bruit humain.

Une imagination sans frontières pour un étranger qui n'a pas de pays… un voyage sans ces valises pleines de questions… garder la sueur qui sent la rage sans avoir à changer d'habits à chaque événement… sans avoir à pleurer à chaque enterrement… sans avoir à remuer un mouchoir à chaque adieu pour tromper un essaim d'oiseaux qui ne reviennent que pour boire une larme et laisser une plume pour un triste poème… sans avoir à vieillir dans une âme qui ne vieillit pas mais observe amèrement un corps cédant sa place à la mémoire d'un passager.


 
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   Marite   
1/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ecriture surprenante et séduisante. Dès la première phrase j'ai été séduite. Aucune possibilité de m'arrêter pour souffler et pourtant, tout est clair, limpide et cela me plaît, me donne envie de continuer. Un peu déçue par les parties de phrase séparées par les points de suspension. J'avais envie de retrouver d'autres phrases ... longues ... de plus en plus longues, à lire sans respirer. La poésie y est bien présente :
" ... sans avoir à remuer un mouchoir à chaque adieu pour tromper un essaim d'oiseaux qui ne reviennent que pour boire une larme et laisser une plume pour un triste poème… sans avoir à vieillir dans une âme qui ne vieillit pas mais observe amèrement un corps cédant sa place à la mémoire d'un passager."

   brabant   
1/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Robindespapiers,


Ce poème amorce cahin-caha son chemin pour le trouver (et non pas s'égarer) dans le deuxième paragraphe.

Le miroir est en effet bien commode pour un "Egarement prémédité" auquel il manque sans doute chaleur et odeur, mais c'était sans doute le but que de se distancier. J'en suis donc resté à chercher l'âme de ce poème dont il n'est que le pâle reflet.

Autant briser ce miroir-là ! Je lui préfère encore celui de la marâtre de Blanche Neige ou celui, plus risqué, de Cocteau dans "Orphée".

Lol

   Robot   
1/6/2013
Je suis surpris... mais surpris que celà me plaise. Pas de véritable ponctuation mais lu une fois, relu plusieurs fois, et à chaque nouvelle récitation des pauses différentes et naturelles qui viennent à l'esprit spontanément. Les points de suspension étaient-ils d'ailleurs nécessaires ? Cependant, ce miroir qui me semble être le reflet d'une mémoire me glace (sans jeu de mot) par le pessimisme que personnellement j'ai ressenti. Mais là je suis dans l'interprétation. Pas de note, je préfère et c'est une habitude permanente, indiquer mes émotions. Et de l'émotion, jen ai ressenti. Poème à dire à haute voix.

   Anonyme   
7/6/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Je comprends qu'une telle écriture puisse être amusante, distrayante, plaisante, mais la lecture est tout à fait indigeste. Je n'ai rien compris, je n'ai pas envie de passer des heures à comprendre, tant pis ! Il est un moment où il faut savoir s'exprimer clairement si l'on veut faire passer des choses. Je vois que d'autres internautes ont trouvé de l'intérêt à cette prose, c'est fantastique. Mon appréciation sera donc représentative du lecteur qui manque d'esprit.

   David   
11/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Robindespapiers,

De "Étranger" à "Passager", les deux morceaux allongent des phrases, pas tant comme un prêche de prêtre apocalyptique mais dans une figure aussi, un peu comme le serait une tirade du haut d'une falaise face à l'océan. Un nouveau spleen, un autre blues, une présente ode à l'existence. C'est pas tant l'amertume qui ressort à mon goût, il en besoin justement, le "goût" pour révéler d'autres parfums que "des couleurs qui ne sentent pas le bruit humain".


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