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Vincent
8/8/2015
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Pour cela, je veux être poète,
Une graine qui choisit sa terre, Qui écrit des pollens dispersés par le vent Et non pas une bête… bonjour oui être poète c'est prendre l'itinéraire bis votre texte est plein de belles images il montre bien ce qu'est la poésie ce qui nous anime tous les poètes aller chercher au font de nous cet itinéraire hors des sentiers battus j'ai adoré votre texte |
papipoete
9/8/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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La réalité peut être fatigante, quand elle impose le souvenir, l'amélioration de l'imparfait, la perfection du présent!
Mais comme un corps las qui s'affale au divan, la réalité peut s'endormir " brodée d'illusions et d'élucubrations en dentelles ". Et rêveur, l'homme ne vouloir rien d'autre tel " un bohémien qui n'a rien ", que la liberté du poète d'écrire des " pollens dispersés par le vent ". Mais parfois, la réalité est tout autre quand l'envahissent " les remords en ronces...où il n'y a plus de papillons ". Un peintre ferait un beau tableau de ce récit si bien illustré. Je vous félicite aussi pour la ponctuation, si souvent absente de la " poésie libre ". |
Robot
9/8/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Si je devais trouver un défaut principal à ce texte ce serait qu'il nous noie un peu sous les métaphores. Certains textes en sont dépourvus et paraissent alors maigrichon, ici on est plutôt repu de ce point de vue. Bien sûr c'est une question de mesure et de dosage.
Ceci dit, je trouve votre poétique intéressante et il y a quelques belles pièces qui ressortent dans cette abondance. "La réalité est fatiguée de penser…Elle s'est endormie bordée d'illusion Malgré l’insomnie de la raison, Malgré le café noir de la logique, Malgré toutes les idées qui piquent. Une déception qui danse" Un poème qui a retenu mon attention et que j'ai globalement apprécié pour son thème et une part de son expressivité. |
Anonyme
5/9/2015
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Bonjour robindespapiers
Ni rimes, ni mètre identifiable, j'aime cette forme de poésie vraiment libre qui ne cherche pas à singer le classique. L'écriture est fluide, les métaphores bien trouvées, "Malgré le café noir de la logique, ... Imaginer c’est être riche," J'apprécie aussi cette ode à l'imagination sans laquelle il n'y a pas de véritable création poétique. Merci robindespapiers |
hersen
5/9/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Très beau poème, très expressif dans lequel il y a une rébellion de tous les instants. La réalité a besoin de se reposer de nous. C'est une vraie claque que vous nous administrez.
Mais vous nous proposez une issue : "Cette folie qui rend notre réalité rebelle, "Plus belle, Malgré l'insomnie de la raison, Malgré le café noir de la logique, Malgré toutes les idées qui piquent. De mon imagination, oui, je veux faire quelque chose. Je veux grandir. Oui, je voudrais être poète et je ferai tout pour être une graine qui choisit sa terre. Et même si je ne sais ni quand ni comment, je sais qu'un jour je saurai la choisir. Votre poème ouvre des perspectives phénoménales, surtout à celui qui est au plus bas de l'échelle de la poésie. (mais la poésie s'encombre-t-elle d'échelle ?) Je vous en remercie. hersen |
Anonyme
5/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Imaginer c'est être riche,
C'est posséder le temps comme un bohémien Qui n'a pourtant rien. Pour cela, je veux être poète," Il n'y a pas de plus belle définition de la poésie que celle que vous donnez. J'ai particulièrement aimé l'image du bohémien. Merci pour ce beau poème écrit simplement (c'est un compliment), et qui nous fait réfléchir à chaque vers. |
Mauron
5/9/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je ne suis pas d'accord avec la métaphore qui structure votre texte et je ne peux donc pas l'apprécier. "La réalité est fatiguée de penser". Cette personnification me semble malencontreuse, du moins dans le développement que vous en faites ensuite, en effet, elle vient contredire à l'avance le "Je veux être poète", si rimbaldien au centre de votre texte. Qui pense? Qui décide? La réalité ou le je? Je rejoins un commentaire disant qu'il y a trop de métaphores. Disons qu'il n'y en a pas forcément trop mais qu'elles se contredisent, qu'elles manquent de cohérence, selon moi. Dommage parce qu'il y a un vrai élan poétique par ailleurs, mais qui part un peu trop "dans tous les sens"... Peut-être éviter de trop transformer les métaphores en allégories trop transparentes qui transforment votre poème en texte argumentatif. "le divan de l'oubli" par exemple. La formule "divan de l'oubli" est belle, mais que la réalité fatiguée vienne s'y reposer, voilà qui me semble "lourdingue" et trop abstrait pour être poétique...
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madawaza
6/9/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Robin.....
De temps à autre, j'aime lire le poète qui sait me dire une autre manière d'écrire, de penser. J'ai aimé lire et relire ce poème Merci |
Anonyme
7/9/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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"Etre poète", comme vous le dites si bien,
"Et non pas une bête… Une bête de somme qui trace des sillons" Mais... n'y a-t-il pas une certaine poésie à tracer de tels sillons ?!... Sans doute moins qu'écrire de la poésie, surtout si l'on est poète... Blague à part, j'adhère vraiment à ce style libre qui laisse justement libre court à l'imagination et à la réflexion. Pas de métrique, mais un foisonnement d'idées plus intéressantes les unes que les autres... Un beau travail pour une belle écriture. Bien à vous, Wall-E |
ameliamo
8/9/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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C’est une poésie que j’aime beaucoup. Je ne croix pas qu’ils sont nécessaires des nombreux mots pour justifier un réalité : c’est un très bon poème.
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Anonyme
8/9/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
je suis mitigé sur votre poème. J'y lis une certaine facilité (dans la réflexion) mais du travail aussi dans l'écriture. Être poète dites-vous est choisir sa terre...pas sûr de ça. Écrire des pollens ? Je ne comprends pas ! Et si pollens = poèmes dans ce cas je n'apprécie pas trop la métaphore. Sur le fond, je comprends votre poème comme une ode à l'imagination, mais peut-être parce que votre texte est trop travaillé il ne m'enthousiasme pas. Comme si je m'en méfiais, peut-être à cause du côté un peu harangueur que j'y perçois. La forme ne m'emporte pas non plus, à part quelques parties qui me plaisent dont « le café noir de la logique » mais qui malheureusement ne va pas dans le sens de l'imagination. Pourtant c'est bon un café noir bien fort...aussi pour se réveiller. À vous relire. Cordialement. |
Francis
8/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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On dit qu'ils habitent le royaume d'Utopie. On dit que dans leur jardin poussent des herbes folles. On dit qu'ils ont les poches trouées. On dit qu'ils sèment des pollens en toute saison. On dit...Mais laissons les rêver ! J'adhère aux sillons de votre plume !
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Anonyme
13/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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À la première lecture je n'ai pas aimé, à la deuxième je me suis réveillé, aux suivantes je me suis délecté! Mais la logique est tellement riche, infiniment complexe: est-ce bien un écran à l'imagination? Et la raison à la déraison se mêle. Avez-vous déjà réussi à démêler le raisonnable du déraisonnable? Pas moi!
En tous les cas merci pour ce texte. |