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Cristale
12/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
n'aime pas
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Ou comment faire le vide après une rupture amoureuse.
J'aurais accroché à l'histoire mi-comique mi-tragique s'il ne m'avait pas été indiqué l'impersonnalité du discours dans l'avant-propos : "Un texte à lire aussi bien comme émanant d’une femme ou d’un homme." C'est dommage car cela retire toute émotion à la lecture. Techniquement, les octosyllabes sont fluides et musicaux, ils se seraient bien passés de l'entrée en matière pour me plaire. |
Donaldo75
17/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai bien aimé ce poème de par sa tonalité renforcée par l’usage de la première personne du singulier. L’allégorie passe bien dans cette poésie douce et nostalgique. Le format reste sobre et les mots prennent encore plus de puissance par le ton qui leur est imprimé. La tristesse est progressive et quand je relis ce poème je ne la trouve pas trop prégnante dans les premiers quatrains alors que le dernier devrait m’avoir influencé. C’est le signe que la petite musique de la poésie me touche suffisamment pour que je ne déclenche pas mon hémisphère gauche à la recherche de je ne sais quoi de logique.
Bravo ! |
Ornicar
17/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Que j'aime cette grande braderie des sentiments au plus offrant qui signe le dépôt de bilan d'une relation amoureuse. Je trouve l'axe de traitement vraiment original et franchement j'aurai bien aimé avoir eu telle inspiration. De quoi nous changer agréablement des sempiternelles histoires de rupture qui surfent plus ou moins sur le même registre. On dirait bien que ce petit poème, dans notre modernité où tout se monnaye, inaugure une radicalité qui réveille.
J'ai beau ne pas connaître les causes ni l'étendue du "passif" (qui doit être sérieux) mais sans trop regarder à la marchandise, ("les baisers... un peu rassis à l'étalage") j'achète cette histoire. |
Provencao
22/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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Bonjour Robot,
"À l’encan j’offre les baisers que tu m’avais remis en gage, tu peux les trouver déposés un peu rassis à l’étalage" J'ai lu, relu ce passage plus que les autres, que vous nous proposez. Votre quatrain m'apparaît comme un genre d'art se voulant illustrer, éclaircir pour traduire des ressentis. J'ai trouvé personnellement votre "langage" usité en manque de vibrations, et je n'ai pas rencontré l'émotion, l'affection et la sensibilité décisives à mon sens à l'idée de " pour accompagner ma détresse ". Je suis désolée, "À l'encan " ne fait pas écho ni sens avec moi. Une autre fois... Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
22/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Robot
Suis en consultation médicale, et n'aurai peut-être pas le temps... Je tente; J'ai gardé près de moi, toutes ces promesses, ces serments que nous avions échangés. J'en avais fait des recueils, rangé me revoilà ! dans un tiroir que je me gardais d'ouvrir, espérant qu'un jour enfin je les tiendrais à nouveau sous mes yeux, tout contre mon coeur... Las, le temps a passé et à moi, plus jamais tu ne fis le moindre signe ; l'amour est mort...mais tous ces bons mots, pourraient servir à un autre qui sait ? alors, je les propose au plus offrant, sur mon étal de marchand de bonheur... NB personnellement, pareille aventure me toucha deux fois dans ma longue vie d'amoureux et plus aucun espoir ne m'étant permis, je gagnai un coin du jardin, où j'y consumai tous ces mots brûlants. Les flammes qui dévoraient ce pan de moi, me firent si mal mais je cicatrisai avec le temps ! Ces restes précieux ne pouvaient servir qu'à moi, pas à quiconque d'autre : aussi, suis-je surpris de cette option de l'auteur ( dont l'histoire n'est peut-être qu'inventée ? ) mais certes cette idée m'étonne pour ce genre de vente à l'encan. Par contre, je vendis bijoux rendus, ou autres biens dont je pouvais trouver quelque argent, lorsque fort dépourvu je me retrouvai avec ma fille, tenir ma maison et soigner mes bleus à l'âme. la dernière strophe m'émeut pourtant, dans ce poème empli de désillusion. le premier quatrain put m'émouvoir, si son paquet ceint d'un ruban, rejoignit un brasier... techniquement, je ne vois pas ce qui s'oppose au " néo-classique " pour ces octosyllabes ? |
Yannblev
22/4/2024
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Bonjour Robot,
J’ai un faible pour les octosyllabes. Sans césure et harmoniques ils impriment souvent une certaine légèreté et musicalité. Vos quatrains sont bien construits mais je trouve que, même pour le thème évoqué d’un bilan après rupture, un solde de tout compte qui n’inspire pas forcément une ballade, l’ensemble est un peu trop rigoriste. Est-ce la formulation ? est-ce le vocabulaire ? peut-être les deux qui fait que le poème manque un peu la poésie qui à mon sens sait, doit, traduire les émotions des dramatiques évoquées, heureuses ou tragiques peu importe. Il reste aussi qu’ainsi proposé votre poème traduit bien le sentiment qui vous inspira peut-être mais n’est-ce pas plutôt une certaine rancœur que la détresse que vous dites ? dans ce cas-là ça explique aussi que le choix de l’octosyllabe inscrive quelque part et paradoxalement, une impression de dissonance entre ce qui est rapporté et la façon de le rapporter. Au plaisir de vous lire. |
plumette
22/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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C'est donc une vente " au plus offrant" de tout ce qui a fait l'intimité et la singularité d'une relation désormais épuisée .
l'idée est bonne et le rythme de cette poésie compense la tristesse du propos. j'aime bien les baisers rassis et la conservation des soupirs (j'imagine de volupté) pour accompagner une détresse. Et bravo pour l'expression un peu désuette " à l'encan" dont je suis allée vérifier le sens. |
Ioledane
23/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'ai bien aimé ce poème filant la métaphore des objets autrefois chers dont on finit par se débarrasser, avec un peu de nostalgie mais parce qu'il faut bien faire place nette et aller de l'avant.
Le tout, en simplicité et sans en faire trop dans le pathos. L'image des baisers "un peu rassis" m'a fait sourire. Le rythme des octosyllabes s'accorde bien au thème. L'incipit n'était, selon moi, pas nécessaire. |