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Anonyme
11/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je peux me tromper mais j'aurais écrit,
- manquent au souvenir (sujet les papillons blancs) - où plonge l'oubli Poser des mots pour essayer d'apaiser peu à peu l'insurmontable, l'émotion nous frappe de plein fouet, j'en retiendrai cette dernière strophe : "Hurler à la mort que la vraie douleur de t'avoir perdue C'est d'être vivant" Pensée très vraie, très marquante ... |
Anonyme
18/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Difficile de parler de l'après, quoi dire si ce n'est évoquer ce souvenir du vivant. Difficile d'apprécier votre poème trop loin de ce que je pourrais ressentir, trop en surface de ce manque que la mort crée. J'ai moi-même vécu dernièrement un tel événement parmi mes proches et je dois dire qu'il est bien difficile d'écrire après... J'ai aimé le dernier quatrain qui tombe comme une évidence, être vivant, voilà la vraie douleur. C'est beau et glacial en même temps. Est-ce la mort, le drame ? Ou cette vie où l'on souffre tant, si souvent ? Merci pour votre texte qui nous interpelle. Jaseh |
Anonyme
21/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour.
Comment ne pas être touchée par vos mots. Ma première lecture, il y a deux jours m'avait laissée sans voix. Un peu comme " on se tait devant une telle peine.", exprimée avec tant de douceur et de force à la fois. Je suis revenue vous lire aujourd'hui et j'ai eu des frissons. Que dire de plus ? |
Anonyme
3/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Robot...
De ce poème qui me va droit au cœur j'ai surtout retenu... Hurler à la mort que la vraie douleur de t'avoir perdue c'est d'être vivant... J'ai perdu ma femme le 1er Février 2001 et depuis quinze ans, même si le temps qui passe a peu à peu gommé la souffrance des premières années sans elle, je me retrouve dans ce quatrain final car la plus grande douleur qui ressurgit régulièrement c'est d'être toujours vivant ... Ce fut en effet très dur... Merci Robot, tu as trouvé les mots justes. |
Pouet
3/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte fort. Très touchant. Du vécu? C'est que semble laisser entendre l'incipit... Peu importe (pour le lecteur que je suis s'entend).
J'aime beaucoup. Personnellement, "Toucher l'églantine délicatement" ne m'apporte rien, pour l'auteur c'est peut-être essentiel (un prénom?). Pour moi le texte commence à "perdre la mémoire". Le "hurler à la mort" n'a pas le sens commun. Vraiment beau. Parfois l'expression est assez simple, mais cela parle fort. Ce fut le cas ici. Bravo |
Anonyme
3/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le temps de l' "Après" est difficile. Les souvenirs viennent torturer celui qui reste
" Hurler à la mort que la vraie douleur de t'avoir perdue c'est d'être vivant. " Par contre je ne cerne pas bien cette construction : " Manque au souvenir quand survient la nuit son temps ralenti où plonge l'oubli " |
Francis
3/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une écriture qui mêle la douceur ( les papillons bleus du chemisier blanc, toucher l'églantine délicatement ) et la douleur ( hurler à la mort ). La dernière strophe m'a ému. En peu de mots, la plume sait transmettre cette souffrance personnelle.
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emilia
4/2/2016
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Un poème qui traduit avec intensité l’expression de la douleur face à la disparition de l’être cher, avec la sensation de ne plus savoir où l’on est, d’être perdu et hagard… « hurler à la mort » de rester vivant, qu’y-a-t-il de plus fort qu’être en proie au remords quand se révolte le cri de détresse masquant la solitude et le silence… ; un texte court pour des mots percutants qui claquent à bout portant (comme le disait Léni dans une précédente chanson) …
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Vincendix
3/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un sujet délicat traité avec réalisme et qui exprime des sentiments douloureux avec des mots bien choisis.
J’ai constaté autour de moi qu’il est difficile de vivre « normalement » après la disparition d’un être cher et à plus forte raison quand il s’agit de sa compagne ou de son compagnon. |
papipoete
4/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour cher Robot; après sa mort que l'on n'a pas vu venir, l'auteur en veut à la Terre entière, et au Ciel qui brillait au-dessus d'Elle, comme si de rien n'était...
Quand revient la nuit, dans son grand silence, tout manque d'Elle ; sa joue qu'il respirait, son chemisier blanc et ce départ, sans au-revoir ! Il en crève de l'avoir perdue, et d'être lui, vivant à pleurer! Plus que de belles phrases avec sujet, verbe," cod ", ces jets de mots, cris de désespoir sont portés avec force par cette forme libre de poésie. NB au 9e vers, il me semble que " manque " a perdu son " nt " du pluriel ? |
Arielle
4/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'abandon de toute rime (juste quelques assonances), le rythme impair "plus vague et plus soluble dans l'air" et l'irrégularité des strophes tout concourt à donner à ce poème un air spontané que le cri du dernier quatrain vient confirmer. Le" libre" renforce l'émotion dégagée, indépendamment des mots choisis.
Ces mots, ces images évoquées avec une grande économie de moyens ont pourtant beaucoup de poids et m'ont laissée sans voix lors des premières lectures. Une belle réussite dont la maîtrise ne fait pas douter un instant de la sincérité du narrateur. |
Anonyme
4/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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C’est un sujet difficile à tous point de vue que vous abordez là.
Le résultat est un très beau poème dont je trouve les 8 premiers vers magnifiques d’émotion, je pourrais presque dire de dévotion. Les vers 9-12 me semblent un peu étranges (enfin je ne les comprends pas bien), par contre si je lis « manquent » alors la liaison est faite (pour moi) et je comprends mieux. Les 8 derniers vers sont forts aussi et la fin est un cri. En fait ce poème est un cri d’amour. Cordialement. |
leni
4/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour ROBOT Ce texte est touchant sobre humain digne
Des images sont à interpréter Pas même au revoir ! Où est la fenêtre ? Qu'on ne l'ouvre plus ! pour crier encore pleurer des remords. Hurler à la mort que la vraie douleur de t'avoir perdue c'est d'être vivant cette finale est tout simplement superbe Merci et bravo Mon salut cordial LENI |
DianeSrd
4/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai aimé ce poème tout en délicatesse et en sensualité. Ce qui est paradoxal lorsque l'on évoque la mort. C'est un poème tout en chair et en mot. Merci de nous le faire partager. |
Anonyme
5/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir
Des vers courts qui expriment avec force le manque de l'être aimé ! Un texte poignant et criant de douleur ....et pourtant finement ciselé ( touché l'églantine délicatement ) "Hurler à la mort que la vraie douleur de t'avoir perdue c'est d'être vivant." Là je m'incline devant cette strophe ! Merci |
Anonyme
6/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Effectivement, comment dire l'indicible, l'horreur qui vous atteint de plein fouet ? Vous avez réussi, avec la pudeur qui vous caractérise, à nous faire partager ce moment de stupéfaction et le sentiment coupable de demeurer en vie.
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Lylah
8/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est la poésie que j'aime, sobre et poignante à la fois.
D'une telle souffrance faire émerger cette perle, cela s'appelle, pour moi, la transcendance. C'est cela aussi le rôle de l'écriture. |
Lulu
15/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Robot,
je suis très touchée par ce poème qui dit bien le désarroi dans lequel on peut être plongé après la perte d'un proche. Votre poème est très épuré, et très pur dans sa construction, ce qui rend le propos encoure plus touchant. Merci pour un tel partage sur Oniris. |
StayinOliv
20/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Votre poème m'a touché. Il ressemble aux miens, et je sens votre douleur se communiquer. Empathie. Bravo pour l'épuration, les images et les mots justes. Olivier |
Anonyme
20/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Très émouvant à la limite de l'insoutenable.
Eglantine, prénom semble t-il avec en plus l'évocation d'une fleur qui lui ressemblait, quelle pureté! Juste une allusion pleine de légèreté et de poésie avec les papillons bleus du chemisier blanc, nostalgique et joyeuse à la fois, rien de plus subtil pour imager celle qui ressemblait à une fleur. Disparition brutale, d'après ce que je comprends "manque au souvenir quand survient la nuit...oubli". Fin du poème poignante de réalisme. Cordialement. |
patro
28/5/2016
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Mots qui font mouche ; évocation des petits gestes qu'on fait pour raviver une présence: toucher une fleur, ressortir un chemisier ...mais voir chaque jour s"évanouir un peu plus les sensations (doigts gourds et froids, parfum éteint sur une peau froide , ...) . Par contre la nuit n'est pas le temps de l'oubli , son temps ralenti est l'espace des regrets ou des pleurs (ou les deux) .
Sur la dernière strophe, me reviennent les mots de Jacques Brel dans "les vieux": ...Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer... Trop partial sur ce coup là, je ne note pas . |
MissNeko
13/8/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un poème très touchant sur le manque, la perte d un être cher, quand la vie devient insupportable car l'autre est parti.
A quoi sert la vie sans l'être aimé? |
Cristale
25/6/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Quand la douleur se fait poésie, je ne peux qu'être touchée, sensibilisée.
Le mots sont déposés, avec pudeur en toute simplicité et cela fait : boum ! On les prend en pleine face et ça, c'est fort. Le quatrain final est à tomber par terre... |
Recanatese
5/12/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir Robot,
je flâne distraitement sur Oniris et voilà que je tombe sur ce texte publié il y a presque deux ans. Bonne pioche! Votre poème m'a ému. Tout a été dit, je m'abstiendrai donc d'aller dans le détail. Je citerai tout de même le dernier quatrain : "Hurler à la mort que la vraie douleur de t'avoir perdue c'est d'être vivant." C'est si beau, si vrai. On a envie de l'apprendre par coeur. Merci pour ce beau moment auquel je ne m'attendais pas. Recanatese |