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Poésie contemporaine
Robot : Dépression solitaire
 Publié le 27/05/16  -  23 commentaires  -  782 caractères  -  512 lectures    Autres textes du même auteur

J'ai connu une personne traversant ces moments difficiles. Avec ce sentiment d'impuissance et cette question : que faut il lui dire, que faut-il faire pour elle ? Tendre la main…


Dépression solitaire



J’ai suivi le trottoir avenue des errances,
Passé le boulevard qui mène à nulle part
Pour atteindre l’endroit, ici, je ne sais où ;
Rue des fantômes gris d’un pays sans soleil.

Tellement cabossé que même l’arnica
N’apaise jamais plus les bleus du vague à l’âme.
Je marche sans savoir l’endroit de ma douleur,
N’en connais pas la cause, ignore le remède.

J’ai franchi quelquefois un sentier de traverse
Dans l’espoir qu’il conduise à la fin du voyage,
Quand l’instant de douleur ultime que l’on craint
Peut mettre fin peut-être aux routes de souffrances.

Je regarde les eaux gonflées d’une rivière
Comme le dernier but pour un soulagement.
…/…
Ou faire un premier pas vers une main tendue ?


 
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   Anonyme   
14/5/2016
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Un poème qui manque de densité à mon goût.

Même si il est globalement bien écrit, je trouve que ce texte transmet très imparfaitement la réalité de la dépression et du désespoir quotidien qui en découle.
Bien sûr, l'évocaion de la solitude, du vague à l'âme quotidien, de l'ennui sont correctement évoqués ici, mais il manque ce qui fait la différence entre déprime et dépression: le vide des jours, où tout est toujours semblable, où il n'existe rien d'autre que la souffrance.

Je ne comprends pas le .../...

je trouve le titre mal choisi, tant la dépression est par nature solitaire (on frôle le pléonasme selon moi).

Une bonne idée que ce dernier vers en forme d'espoir par contre.

Tout ceci n'est que mon avis.

   MissNeko   
14/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Le thème de la dépression et de l'errance inhérente à cette maladie est joliment comparé à un voyage tourmenté où l on cherche le bon chemin. Je ne sais pas si une main tendue suffit, mais finir le poème sur cet espoir, cette possibilité de secours est bien vu.

J'ai aimé :
- avenue des errances
- boulevard qui mène à nulle part
- rue des fantômes gris
- l endroit de ma douleur
- sentier se traverse
Tout cela dresse une carte routière de la dépression.
Voyage initiatique vers la guérison, la résilience.
J'ai aimé le comparatif de la douleur physique à la douleur morale avec l arnica qui soigne les coups sur le corps incapable de soigner les coups au moral.
Concernant la forme :
- parfois de beaux alexandrins :

Ex: J’ai suivi le trottoir avenue des errances,
Passé le boulevard qui mène à nulle part
Ou encore :

Je marche sans savoir l’endroit de ma douleur,
N’en connaît pas la cause, ignore le remède.

J'ai beaucoup aimé les deux premiers quatrains et la première moitié du 3 eme. Je trouve la suite moins à la hauteur.

Je n'ai pas compris pourquoi avoir mis deux fois les points de suspension séparés par le /.
Est ce pour signifier un silence après avoir évoqué à demi mot l idée du suicide ?( se jeter dans l'eau de la rivière pour en finir ?)
Il me semble que la fin serait à revoir.
Je suppose que l absence de rimes est désirée par l auteur. Non pas qu il faille absolument des rimes pour que cela soit poétique mais cela rythmerait davantage cette narration.

   Curwwod   
14/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Il s'exprime certainement dans ce texte un potentiel réel en matière d'écriture poétique, des images, des métaphores, un ton, un rythme, et aussi encore certaines maladresses dans l'expression qui affaiblissent l'ensemble.
"sans savoir l’endroit de ma douleur,
N’en connaît pas la cause, ignore le remède.
J’ai franchi quelquefois un sentier..."
Ce texte qui évoque une forme de désespoir bien sombre mais laissant subsister un espoir, comme un appel, mérite un peu de travail supplémentaire.

   Vincent   
16/5/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
J’ai franchi quelquefois un sentier de traverse
Dans l’espoir qu’il conduise à la fin du voyage,
Quand l’instant de douleur ultime que l’on craint
Peut mettre fin peut-être aux routes de souffrances.

Je regarde les eaux gonflées d’une rivière
Comme le dernier but pour un soulagement.
…/…
Ou faire un premier pas vers une main tendue ?


bonjour

dans certaines phases de ma maladie

je connais cet enfer de la dépression

et je dois dire que vous le décrivez bien

je souhaite que la personne dont vous parlez

aille le moins mal possible

j'ai adoré

   Pimpette   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Je regarde les eaux gonflées d’une rivière
Comme le dernier but pour un soulagement.
…/…
Ou faire un premier pas vers une main tendue ?"

Fin de texte originale et bien venue pour ce sujet.
le rythme régulier des vers donne un peu trop de sagesse...je l'aimerais un peu plus douloureux...cabossé...tu vois?

Mais j'aime

   Lulu   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Robot,

tout d'abord, une remarque sur le titre : la dépression est forcément solitaire. Elle est le propre de l'individu.

J'ai dû relire plusieurs fois pour m'imprégner du texte que je ne trouve guère fluide. J'ai, par exemple, buté sur "Pour atteindre l'endroit, ici, je ne sais où" qui ne coule pas facilement.

Par ailleurs, j'ai trouvé étrange que vous attaquiez la seconde strophe par "Tellement cabossé..." On attendrait ici un sujet et un verbe. Est-ce le "je" qui parle toujours ? On le devine, mais cela me semble maladroit. Je préfère largement vos phrases qui commencent par le pronom "Je marche sans savoir l'endroit de ma douleur" pour la clarté du propos.

Ensuite, j'ai apprécié que vous ayez fait le choix d'écrire sans rimes. Cela donne plus de force, je trouve, au vague à l'âme évoqué, au désarroi ou au désordre intérieur.

Enfin, j'ai bien aimé cette note d'espoir qui clôt le poème. La promenade du début semble tendre vers elle, même si sur le chemin, le narrateur ne sait où il va vraiment.

J'imagine qu'il y a une faute de frappe sur le "Où" du dernier vers. Ce doit être simplement un accent sur le "u".

   leni   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Robot
Un exercice de style périlleux mais parfaitement réussi Dire l'essentiel en si peu de mots"CHOISIS" c'est performant

le début

’ai suivi le trottoir avenue des errances,
Passé le boulevard qui mène à nulle part
Pour atteindre l’endroit, ici, je ne sais où ;
Rue des fantômes gris d’un pays sans soleil.

me plai beaucoup

même l'arnica!!!!n'apaise plus
alors on pense au sentier de traverse

et la finale décrit bien le dilemme rivière ou main tendue

Bien sûr on peut dire l'auteur n'a pas parlé de ceci de cela mais en si peu de mots...

Merci beaucoup Robot Mon salut cordial LENi

   papipoete   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Robot ;
Tellement cabossé, le héros marche devant lui, sans savoir où il va, dans ces rues où n'est passant que fantôme gris .
Sans but, il va pourtant vers celle qui guérit tout, lui fermant les yeux et coupant les battements de son coeur ; ces eaux gonflées d'une rivière ...à moins, et encore, qu'une main providentielle vers lui se tende ?
Les vers du second quatrain disent bien le calvaire de ce pauvre hère, qui souffre tant, qu'il ne saurait dire d'où !
NB pourtant, je crois qu'au 8e vers, j'aurais préféré le contraire de " ignore ", car il sait très bien quel en est le remède !
( moi-même ayant connu ce chemin, ne voulais même pas d'un simple regard )

   Marite   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bien plus que de la déprime ... peut-être un peu moins que la véritable dépression où les mots même apparaissent vides et inutiles.
Mais je crois comprendre qu'elle nous est relatée par la personne qui côtoie ou accompagne.
L'état est très bien perçu, analysé et décrit avec des mots et expressions imagées : ... avenue des errances ... boulevard qui ne mène à nulle part ... etc. En fait l'ensemble du poème nous transporte dans cet espace vidé de sa substance et douloureux.
Le dernier vers nous laisse cependant sur l'espoir que, peut-être, quelque chose est encore possible pour changer de chemin et revenir au monde réel.

   funambule   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bien écrit... avec ce "final" qui transperce l'âme, comme un espoir, une ouverture. Je pense que "hors" pathologie réelle, le message est simplement magnifique dans son minimalisme... et je jalouse ce genre d'idée qui justifie l'encre qui la précède. Malin, beau et humaniste.

   Anonyme   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai adoré le titre ; Dépression solitaire.
Désolé, mais j'ai mis l'incipit de côté, et me suis laissé embarqué ailleurs que votre explication.
J'ai pris le trottoir d'en face, si je puis dire.
Il émane de votre poésie une mélancolie, qui m'a beaucoup touché, et j'aime bien cette écriture, dont on perçois les images qui colorent le texte, et lui donne la quintessence dont tout à chacun, est capable selon ses émotions, d'aller chercher.
Merci pour ce moment agréable.

   Vincendix   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Robot
Le manque de rimes m’a gêné au début, puis finalement la construction métrique de ce texte compense et je lui trouve une réelle musicalité poétique.
Des mots justes, mis à part « l’arnica qui n’apaise pas les bleus à l’âme », que je trouve un peu surfait.
Que dire, que faire pour apporter un peu de réconfort à une personne en détresse morale?
Ce n’est pas facile de trouver un juste milieu !

   Anonyme   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour

Après un très beau premier vers, il me semble qu'on aurait
pu s'attendre à mieux.
Le " Rue des fantômes gris d'un pays sans soleil" est encore bien
mais je déteste cette arnica dans ce contexte de dépression.

Le 3 ème quatrain est pauvre également et la main tendue
est par trop rebattue.
Et je pense que l'absence de rimes vous a plus desservi
que le contraire.

Au final un texte qui ne tient pas ses promesses.

   Pouet   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bjr robot,

Le titre pour moi mériterait une explication. Pourquoi "solitaire"? Existe-t-il des dépressions "de groupe"?

Je ne suis, dans l'ensemble, pas franchement convaincu par vos mots, vous m'en voyez bien désolé.

En gros et un peu comme d'hab chez moi quand je "reproche" des trucs, c'est le manque d'originalité qui me gêne.

"boulevard qui mène nulle part", "fantômes gris", "conduise à la fin du voyage" etc etc... Même si bien sûr cela peut se justifier mais il me manque du liant ou quelque chose d'autre pour "épicer" tout ça. Des associations un peu plus osées ou décalées pour mieux rendre compte du désordre mental. Mais bon ce n'est que mon avis.
"vague à l'âme" est aussi une "expression convenue" mais celle-là je l'aime bien, je la trouve bien imagée, évocatrice... comme quoi parfois... :)

J'ai trouvé aussi un peu incongru l'emploi de "arnica".

Bon le message est clair (cette fois j'ai tout compris... ;)

J'aime bien la fin, l'hésitation entre le suicide et l'acceptation de l'aide est bien rendue (même si "main tendue"... bref)

Mais cela reste trop peu pour moi.

Cordialement.

Edit: désolé pour les redites, pas lu les coms précédents.

   Anonyme   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
" J’ai suivi le trottoir avenue des errances,
Passé le boulevard qui mène à nulle part " belle métaphore pour traduire ce mal, ce vide étouffant et l'impression de totale impuissance à se retrouver " Je marche sans savoir l’endroit de ma douleur,
N’en connais pas la cause, ignore le remède."
Mais aussi chercher à s'en sortir : " Ou faire un premier pas vers une main tendue ? "
Par contre " l'arnica " pour les bleus de l'âme ne me convainc pas.

   Alcirion   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Pour la forme, rien à dire, le texte est joliment écrit, il y a de belles formules, c'est le fond qui me pose problème. Le ton navré pourrait tout à fait correspondre à "l'aidant", c'est-à-dire à celui qui se demande ce qu'il peut faire pour aider un ami dépressif. Par contre, je trouve qu'il ne convient pas, c'est l'angle de focalisation choisi, pour le dépressif. Une phase dépressive est en effet bien plus noire, inexorable et désespérée que le rendu obtenu.
Mais l'intention reste louable !

   Anonyme   
27/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne comprends pas le "je" utilisé dans le poème alors que l'incipit tend à faire croire que vous allez nous parler de quelqu'un. Il est impossible de prendre la place d'un vrai déprimé, comprendre son ressenti ou plutôt l'absence de ressenti, et ce décalage m'a beaucoup gêné.
Après j'ai surtout apprécié le premier quatrain, de haute facture, pour retrouver ensuite quelque chose de plus convenu qui ne m'a pas franchement séduit.

   Robot   
28/5/2016

   Anonyme   
29/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Robot,

Vous signez là un bien beau texte, sur un sujet difficile à traiter sur lequel je me suis moi-même risqué au travers de mon premier poème posté sur Oniris (même si à l'époque je l'avais écris alors que j'avais de la fièvre, non parce que j'étais dépressif, je tenais à le souligner).

Je pense que le mieux face à ce genre de situation, est d'être le plus présent possible avec celui/celle qui traverse cette mauvaise passe, et de sortir, avoir des activités, pour essayer de penser à autre chose. Même s'il y a plusieurs types (et degrés) de dépression, comme passagère ou profonde...

Bien à vous,

Wall-E

   Donaldo75   
1/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Robot,

J'ai bien aimé ce poème par les images qu'il véhicule, moins par son rythme. Le relire ne m'a pas fait changer d'avis. Je crois que le thème m'a embarqué.

Merci,

Donald

   Anonyme   
14/10/2016
Les vers blancs, bien menés, m'ont toujours effrayé ; ce poème n'y manque pas. Son propos est d'ailleurs assez horrifiant, jusqu'à son dernier vers (poème coupé ?), espoir lumineux.
Je n'aime pas énormément le second quatrain de ce poème, mais en adore le premier, et en apprécie les autres strophes.
Nous lisons peu de vers sans rime à mètre régulier, sur Oniris. C'est bien dommage, surtout lorsque l'on voit les chers poèmes que cela peut offrir !

   Anonyme   
15/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
j'ai vraiment beaucoup aimée cette poésie, je l'ai ressentie toute ma vie, c'est tellement bien dit, il y a un remède, un seul, la perte de tout. Ce malheur profond trouvera sa fin dans la prise de soi, j'espère que ce sera le moins douloureusement possible, la conscience à son prix, la main a toujours été tendue....

   Damy   
25/10/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Robot.
Comment ne pourrais-je pas être profondément touché par votre poème, moi qui sors tout juste d'une période très longue qui a atteint le stade clinique de la mélancolie.
Combien aurais-je aimé pouvoir écrire aussi bellement sur mon état en pleine crise !
Vous avez pris la main de votre ami pour l'aider probablement à mettre en mots ses propres souffrances. Il n'y avait rien à faire de mieux, même si cela-même semble vain sur le moment. Sorti du trou, il en aura forcément reconnaissance (c'est en tout cas mon expérience).
Sur le style, je n'ai rien à dire de particulier, je m'en sens de moins en moins qualifié. Disons juste que j'ai particulièrement apprécié les sentiments positifs des autres commentateurs.

En vous remerciant,
bien à vous et à votre ami,
Damy


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