|
|
Anonyme
21/7/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour,
Le titre est assez fabuleux. mystique, satanique ? Ensuite la présentation, qui porte à réfléchir : comment diantre peut-on écrire un texte avec les mots 'prêtre, prophète, clergé" sans aborder la religion catholique ? L'auteur ne nous ménage pas, mais le résultat en vaut la peine : http://www.cnrtl.fr/definition/clerg%C3%A9 http://www.cnrtl.fr/definition/pretre http://www.cnrtl.fr/definition/proph%C3%A8te Oki, c'est un peu plus long, mais le détour en vaut la peine. Alors, oui, le lecteur peut entrer dans le texte, le savourer et applaudir. Et aimer le sujet et aimer le fond et aimer la forme. Juste une remarque-question, comment l'idée vient à l'auteur de d'aborder un tel sujet ? de choisir le fond et de peaufiner, très bien, la forme ? Respect ! Éclaircie Mon commentaire n'est peut-être pas à la hauteur des attentes du site en matière de com, mais j'avoue être impressionnée et donc un peu muette. On en discutera en post publication. |
Mokhtar
25/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Impitoyable réquisitoire contre ces fous de dieux manipulateurs, envoyant au massacre de crédules illusionnés. Mais aussi contre ces avides de pouvoir va-t-en guerre en quête de gloire, de puissance, au mépris de destins brisés dans des mares de sang. Martyrs, ou héros : tous des dupés.
Quel bonheur de trouver sur ce site un souffle hugolien, qui soulève les mots, qui galvanise les idées, qui dynamise les engagements. Emphatique lira-t-on sans doute ici… Il fut une époque où ce genre d écriture soulevait des montagnes. C’était au temps où les recueils de poésie se vendaient, et se lisaient. Mokhtar, en EL |
Queribus
30/7/2018
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour,
Tout d'abord sur la forme, j'ai remarquer que vous faisiez toujours rimer des noms avec des noms (croyances-souffrance, dieux-cieux, sauveurs-honneurs, démiurges-purges, hécatombes-tombes, remords -porcs), des participes passés avec des participes passés (loués-échoués), des adjectifs avec des adjectifs (sanglantes-sycophantes); je pense qu'il aurait été bon de faire rimer des verbes avec des adjectifs, des noms avec des adverbes,...) pour varier un peu et éviter le ton "mirliton"; j'ai trouvé l'adjectif sycophantes un peu pompeux et déplacé. Vous faites aussi rimer des sixième syllabes entre elles, ce qui pas recommandé même s'il ne s'agit pas d'une véritable faute: Des êtres sont tombés Pour les justes floués Le fonds quant à lui m'apparait un peu grandiloquent et j'aurais aimé un ton plus sobre et plus simple , ce qui n'aurait fait que renforcer votre propos. En résumé, je pense que votre texte devrait être retravaillé sur le fonds et la forme mais ne vous découragez surtout pas. Bien à vous. |
Anonyme
7/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Ah voilà qui est bien dit ! ( ou plutôt écrit ! ). J'apprécie votre réquisitoire envers ces "avides de pouvoir "prêts à manipuler pour obtenir ce qu'ils desirent , pour enfin agir comme ils veulent, et oui probablement sans remords... Les mots sont justes, sans être excessifs . J'ai adoré le dernier quatrain. |
Anonyme
7/8/2018
|
Bonjour
Si j'ai bien tout compris, ce qui n'est pas certain, vous opposez par votre dernier quatrain la violence à la violence. Est-ce la solution ? Non, l'Histoire a démontré que ge genre d'antonymie ne menait à pas grand chose si ce n'est que dans une escalade où ce sont toujours les mêmes qui paient. Autrement, le texte est bien construit, il aurait, peut-être mérité une autre catégorie que contemporaine. Pas d'appréciation de ma part, malgré l'aide des commentateurs précédents, je ne me sens pas complètement apte à juger et surtout ce dernier quatrain me dérange beaucoup : La loi du talion n'a jamais fait progresser quoi que ce soit. |
papipoete
7/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
bonjour Robot
l'au-delà est plein d'élus, que des " sycophantes " de tout crin, ont permis de connaitre le bûcher, Cayenne ou Auchwitz ; le locataire perpétuel du paradis, servit dans la bouche de vils prophètes, comme référence, comme cri de ralliement pour se donner du courage ( il en fallut beaucoup face aux victimes affamées, terrorisées ! ) Ces " desservants " mourront un jour, et j'irai cracher sur leur tombe ... NB le poète est en colère, vient sûrement d'apprendre une nouvelle curée, au nom de Dieu ( Gott mit uns hurlait le Fuhrer ), au nom d'Allah ( d'un barbu rêvant aux 72 vierges rien que pour lui ) ! Le poème est triste constat, et montre que l'homme peut être pire que Vampire des Carpates, dès lors qu'il agit au nom du " Très-haut " ! La dernière strophe résonne comme un cri en montagne, et l'écho se répand à l'infini ! Je me suis encore enrichi d'un mot savant , " sycophante " que la très " Sainte Inquisition " et plus proche de nous les Maitres des Balkans utilisèrent avec zèle ! je vois une forme " néo-classique ", mais une erreur doit se cacher quelque part ? |
Anonyme
7/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Plaidoyer contre tous ces " desservants " qui manipulent la crédulité ou croyances " au nom des dieux " mais tout à leur profit.
" Ils promettaient l’amour, ils promettaient les cieux. … Pour les justes floués demeuraient les souffrances." " Desservants des démons, de prétendus sauveurs Ont conduit l’innocence à l’autel des démiurges. " Aucune religion ne peut se targuer de ne pas être concernée... Je suis moins séduit par le dernier quatrain. |
Pouet
7/8/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Slt,
On peut prendre ce texte au premier degré et s'attarder sur le religieux qui draine son lot d'injustices et d'horreurs. On peut également, je pense, élargir au concept de dominant/dominé et d'instigateur/faiseur. En tout cas ce texte véhicule un propos, ne fait pas dans la langue de bois et n'y va pas par quatre chemins, ce qui est en soi fort appréciable. Je suis bien évidemment en accord avec le fond. Un petit bémol concernant "porcs" dans le dernier quatrain, non pas que cela me choque dans l'intention, mais j'ai toujours trouvé dommageable que ces braves suidés au demeurant fort propres et intelligents soient relégués au rang d'insulte. |
Anonyme
8/8/2018
|
Des vampires repus du sang des hécatombes
Je ne suis pas certain qu'ils eurent des remords. Je chargerai de rocs les cercueils de ces porcs : Qu’ils ne sortent jamais du profond de leurs tombes ! ("repus" donne plus de force à votre indignation que "nourris") . La principale au présent ne souffre le PQP du subjonctif (cond.2ème forme). Quatrain splendide, pourtant. Les premiers, ne sont pas de la même facture. Ils demandent à être revus. - Je chargerai de rocs les cercueils de ces porcs : Qu’ils ne sortent jamais du profond de leurs tombes ! Expression mêlée de colère et d'indignation. En aucun cas une menace, une envie de meurtre. je lesterai leurs cercueils pour que jamais, ils ne réapparaissent. C'est la même expression que "aller cracher sur leurs tombes". ... ou, je ne sais plus lire. |
leni
7/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bjr Robot
Personne n'est épargné Tous les fous de dieu en prennent pour leur grade C'est caustique et dur par son mode d"expressionIls promettaient l’amour, ils promettaient les cieux. … Pour les justes floués demeuraient les souffrances. Tous dans le même sac MERCI MERCI ROBOT Salut cordial Leni |
izabouille
7/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Je me suis crue dans une cérémonie satanique, ou plutôt, je l'ai survolée, je regardais tout ça dans haut, j'ai néanmoins apprécié le voyage, je l'ai trouvé magnifiquement sombre. Bravo pour votre texte
|
jude-anne
8/8/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Robot,
C'est la poésie comme je l'aime ! Celle qui attaque dénonce et laisse un goût amer. C'est merveilleusement mené J'aimerais en faire autant mais je ne suis pas aussi doué que vous. Vous avez toute mon admiration Merci. |
wancyrs
8/8/2018
|
Salut Robot,
Votre colère est légitime, et votre texte est superbement écrit. J’adhère à l’idée première du fond, à savoir : dénoncer, mais les deux vers finaux me poussent à me désolidariser du propos. Je comprends la colère, je comprends l’envie de se venger ; mais à quoi ça nous mène, sinon avoir du sang sur les mains et ressembler à ceux qu’on fustige ? J’applaudis votre audace, je respecte votre travail, j’aime votre propos sans les deux vers finaux. On en parle en forum si vous voulez. Je ne note donc pas. Bonne continuation à vous ! Wan |
Anonyme
9/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Permettez-moi de relever deux incorrections syntaxiques :
« Il NE reste rien de ceux-ci et ceux-là » ou « Il N'EN reste rien » mais pas les deux ensembles ; « Je ne suis pas certain qu'ils eussent LES remords des vampires » : puisqu'ils sont identifiés précisément et qu'il y a assimilation, l'article défini s'impose... mais ces vampires sont-ils seulement capables de remord ? La seule Histoire contemporaine semble démontrer que non ! Un sujet assez commun traité sans grande originalité malgré une grandiloquence de circonstance assez convaincante mais faiblement pourvoyeuse d'émotions. Remarque : Je ne comprends pas la raison de l'accolement de « Des » et « servants » ; ne les servent-ils pas plus qu'ils ne les desservent ? |
Robot
9/8/2018
|
|
Cyrill
10/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Robot,
Il m’aura fallu quelques lectures attentives et autres vérifications dans le dico pour comprendre tout le sens de votre poésie, mais nous y voilà ! J’ai aimé le ton de ce réquisitoire, qui embrasse assez large pour que chacun y trouve son content. Le vocabulaire est riche, l’ensemble est tourné de bien belle manière et sans facilité. J’imagine qu’il y a du travail derrière tout ça. Merci du partage. Cyrill |
Apolluc
19/8/2018
|
Belle critique du monde apostolique où l'intérêt et
l'ambition l'emportent souvent sur la vertu humaine ! Bon poème qui a sa raison d'exister ! Bravo ! |