|
|
Lebarde
7/1/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Un strip tease bien suggestif et intimiste qui n’en fait pas des tonnes ni dans la longueur ni dans le choix des mots et l’expression.
Le propos est simple, la lecture est fluide. Rien d’impérissable et pourtant on peut se laisser séduire et apprécier le style léger et le rythme virevoltant, à la hauteur du sujet. Alors pourquoi pas. Des sonorités bienvenues à la rime. Attention à la « glissade orthographique « qui sera revue à la correction. En EL Lebarde |
Miguel
7/1/2022
a aimé ce texte
Pas
|
Il n'y a rien de bien nouveau dans cette évocation. L'habitude émousse la perception, on en a tant lu de ces moments. Ça reste excitant dans la vie, mais plus en littérature, à moins d'y apporter une dimension inattendue, ce qui n'est pas le cas ici. Je pourrais même dire ce qui va se passer ensuite.
Il faut écrire "choit", ce n'est pas le verbe "choyer" mais le verbe "choir". Miguel,en EL |
Anonyme
9/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Première réaction : c'est charmant ! Deuxième : pourquoi cela se passe-t-il au plus tard dans les années soixante ? Je veux pas dire mais les bas, de soie sivouplè, m'évoquent davantage la Belle Époque que le vingt et unième siècle…
Peu importe. Comme je disais, je trouve l'ensemble charmant, tendre et souple comme un soutien-gorge qui ne résiste pas au dégrafage. Une mention pour Eve se lève la jupe frivole a baisé le sol. Tout est dit ! Une mention aussi pour vous être abstenu(e) de faire débuter chaque vers par une majuscule, cela eût dommageablement empesé le propos à mon sens. Le vers aux souffles câlins des soupirs m'apparaît inutile, voire plombant. Mon avis, rien d'autre. |
Vincent
18/1/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Bonjour
il y a quelque chose de Greco dans votre texte qui appartient à ceux d'une époque nostalgique avec un rien d'alcool et de fumée de cigarette certains de la culture contemporaine gauchiste et féministe vont se braquer un peu mais c'est ça que j'apprécie ça me rappelle (j'étais gamin) les américains dans le port de Cherbourg en 47 je me demande ce qu'on a fait au bon dieu pour abandonner tout ça merci Robot |
papipoete
18/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
bonsoir Robot
Première image qui percute mon esprit, celle de Lili Marleen quand Marlène Dietrich s'effeuille, un pied sur une chaise, jusqu'à ce que le regard suggère sans voir le film. Puis, c'est la scène ordinaire qu'une Eve s'apprête à vivre, en s'offrant aux ébats de la nuit... NB avec la musique de Joe Cocker, nous voici plus près de cette époque des bas à couture, que l'auteur nous montre dans un strip-tease, non dénué de moiteur... la tension monte alors que tombent corsage et jupe... le premier vers me gêne un peu avec " gisent ", verbe trop " gris " pour annoncer un " ballet rose " la strophe " de bas en haut... " saupoudre une pincée de suspens, avant que paraisse dans sa nudité... Vénus |
Cristale
18/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonsoir Robot,
Vous avez une bien belle compagnie au creux de votre nid. Vous auriez même pu écrire "Elle se blottit dans mon lit" mais c'est vous l'auteur. Un déshabillage sensuel poétisé dans un style épuré qui me plait beaucoup où l'on entend ce petit crépitement particulier des bas de soie qui glissent sous les doigts le long de la jambe. Légers, raffinés, oui j'aime beaucoup les mots qui dénudent cette "intimité" sous la plume qui les écrit. Cristale |
Provencao
19/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Robot,
"les derniers masques des désirs" tel est le cheminement saisissant de l'intime. Venus apparaît des les premiers vers de votre poésie dans son concert créateur : "Le corsage chuchote et choit. La jupe frivole. Elle se blottit dans mon nid". Cette intimité garantit formidablement de l'effectivité du jeu amoureux , où le lecteur devine, imagine, echafaude, visualise et rêve là où vous composez à "ses bas frémissement sensuel de la soie." Au plaisir de vous lire Cordialement |
Cyrill
19/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Robot,
C’est un beau poème qui exploite bien les possibilités du libre et qui va à l’essentiel du sensuel sans s’embarrasser de mots superflus. Des sonorités qui glissent comme des vêtements. J’ai apprécié les nombreuses allitérations en V comme un écho à Vénus. De belles trouvailles : « chuchote et choit », « a baisé le sol » … Merci pour la lecture. |
Corto
19/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Heureux sont ceux qui ont connu un tel instant.
Rappelez vous ce moment urgent et fougueux, lors d'une belle soirée d'été ou lors d'un après-midi où il fallait trouver immédiatement la chambre d'accueil. Tout est dit sans excès ni détours, comme un souvenir qui s'est gravé et qui n'entend pas disparaître. Le mots sont choisis, les images sont exactes. Bravo. |
Robot
19/1/2022
|
Réponses et remerciements:
http://www.oniris.be/forum/retour-sur-intimite-t29825s0.html#forumpost415451 |
Vincente
19/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
J'ai beaucoup aimé… sur tous les plans.
D'abord le regard qui glisse dans les occurrences de la scène, spectateur mais aussi invité… Il apprécie, suggère les prémices d'une atmosphère en affleurement érotique, et écrit l'histoire dont il est "juge" (tendre juge) et partie. J'ai senti cette tendresse pour la "belle", "l'Ève", la "Vénus", qui est la femme aimée dorée (comme adorée) dans ces termes admiratifs, en quelque sorte transcendée ainsi, autant par le regard complice que par l'assentiment affectif profond. On peut imaginer que la toute relative "beauté" de cette dame est d'abord le fruit du couple d'amants dans l'instant ; je dirais même de vieux amants, car point d'embrassades compulsives ou de déshabillage enfiévré ici, les choses se passent en douceur et l'acceptation réciproque est sereine, entendue, désirée. C'est surtout cette paisible harmonie, sans précipitation, toute savoureuse, connivente et à déguster que signe ce regard très en phase, je devine, avec l'assentiment amoureux. Si l'écriture s'intéresse de préférence aux habits de la femme dans ce poème, les personnifiant ("les souliers glissent" – "la soie frémie" – "la jupe est frivole et baise le sol"), c'est pour appuyer, démontrer, combien ils sont importants pour préserver "les secrets" de la nudité, et la révélation qui ainsi peut s'ensuivre, mais aussi de la "nue-personnalité" de la dame. Ainsi "les derniers masques des désirs"s'écartent pour vivre sous Les "souffles câlins des soupirs". La forme du texte offre les atours directs, simples, attentifs, et néanmoins poétiques, qui s'accordent bien à l'ouverture vers la douce plongée dans ces "ébats de la nuit…". Voilà un poème serein et amoureux. |
Donaldo75
20/1/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Robot,
De la poésie en forme libre pour un strip-tease, c’est bien adapté ; j’ai trouvé le poème pudique, ce qui est à mon avis une exposition intéressante du sujet. Je préfère le souligner car j’ai lu des textes traitant de l’érotisme – je ne suis pas certain que ce soit le sujet ici, évidemment, c’est juste une analogie – qui avançaient avec leurs gros sabots, alors que ton poème évite justement cet écueil. Certes, l’intimité par essence c’est pudique mais la pudeur n’est pas si simple à mettre en vers, même en forme libre, pour la simple et bonne raison que le risque est qu’il ne reste plus rien de cette intimité, qu’elle devienne gazeuse, un souvenir caché dans les tréfonds du poète. Il n’en est rien ici. Merci pour le partage. Don |