Bonjours,
J'aimerais posséder une clarté d'esprit et un niveau de langage dignes à déposer un commentaire en ce jardin poème.
Par respect pour la qualité du texte, je vais couper court à mes éloges.

Les deux quatrains d'un sonnet classique ne devraient-ils pas être de composition identique ?
Au vers 4, "offerts" plutôt que "offert".
Au dernier vers, "l'a" plutôt que "la".

"La trémière dépose en rime son emblème,
en longs vers échancrés qui lui servent d’écrins."
La fleur dépose des vers dans un écrin fait de ces mêmes vers ?

L'intention est fleurie mais la réalisation trop approximative.

J’aime bien la belle poésie et l’atmosphère bucolique et apaisante qui se dégagent de ce « sonnet » dont la disposition des rimes s’offre pourtant des libertés qui risquent de le disqualifier.

Dommage également pour les quelques rimes (blottit/appentis, bonhomme/royaume…), et l’absence de majuscules en tête de certains vers, inacceptables dans la catégorie.
Et puis les fautes d’orthographe… qui relèvent d’une relecture trop rapide et d’un manque d’attention; les correcteurs y remédieront.

Conclusion: jolie et intéressante poésie, mais aurait pu mieux faire!

En EL
Lebarde d’un naturel pointilleux.

classique
un jardin poème va si bien à cette photographie en couleurs, où tout est bien à sa place, à part cet oeillet isolé graine perdue qui poussera tout timide.
Chaque vers a sa pépite, et ceux du premier tercet en rutilent de douceur. ( et en font mon passage préféré )
sonnet au classique sans faute ( 4e et dernier vers, faute de français à corriger par le groupe )
très joli tableau !
papipoète

J’aime bien le flot léger de cette poésie. Le format du sonnet s’accorde avec l’intention car c’est une forme musicale. Le premier quatrain fait penser à un tableau impressionniste. Le second continue dans cette optique ; la perspective du lecteur s’enrichit de la dimension olfactive. Le premier tercet reboucle sur la poésie – le thème de la poésie – sans mettre de gros sabots à destination du lecteur. Et le dernier tercet conclue bien l’ensemble, gardant la fraicheur du sonnet et son côté pictural. C’est fin, ça se mange sans faim comme disait une bande de comiques cinématographiques au siècle dernier.

Dommage que la rime "bonhomme-royaume" (un "o" ouvert et un "o" fermé) empêche ce poème de figurer en néo, car, à part cela et la rime "blottit-appentis" (un singulier et un pluriel qui ne justifient pas, eux, le contemporain) et il est, quoique irrégulier, parfaitement classique, puisque les contraintes d'une forme fixe n'ont rien à voir avec les règles de la prosodie.
Les vers sont fluides et musicaux, les images très poétiques, et cette flore personnifiée donne au jardin un air de scène.
L'alliance de vocabulaires divers : poésie, joaillerie, nature, donne à l'ensemble un caractère d'universalité bien ordonnée et apaisante.
J'aurais juste aimé que le petit oeillet participe un peu plus à la fête; il fait un peu pitié, mais peut-être est-il une métaphore du poète au milieu du monde, image chère à Baudelaire ?
Mais on aime la "bonhomie" du jardinier qui a laissé vivre ce petit égaré parmi les anémones, au lieu de l'arracher en lui disant : "Que fais-tu là ?" Bel exemple de tolérance.
La trémière se fait un écrin de ses propres vers : comme la larve qui file son cocon ; jolie correspondance entre la flore et la faune.

Bonjour Robot,

" L’hortensia se coiffe au front d'un diadème.
Parfums légers mêlés aux sucs des romarins
La trémière dépose en rime son emblème,
en longs vers échancrés qui lui servent d’écrins. "

Merveilleux vers avec cette sorte de quiétude qui dépeint le geste du poète un peu acteur, spectateur offrant le bucolique sur la page blanche que votre, notre regard épie.

J'ai adoré.
Au plaisir de vous lire
Cordialement

Bien séduisante la balade dans ce jardin, un peu bohème pour ce que j'en ai perçu, et qui nous offre une grande variété de fleurs, couleurs et parfums qui s'emmêlent en harmonie. Le premier tercet est mon favori et le second a fait surgir dans mon imagination l'image plaisante de ce "jardinier bonhomme".

Salut Robot,

J’aime beaucoup cette idée de la nature arrangée par l’homme qui lui inspire des vers aussi réguliers et aux saveurs et couleurs aussi savamment orchestrées qu’un jardin peut l’être selon le vouloir du jardinier.
Beaucoup de douceur ‘bonhomme’ émane de ce poème qui laisse fleurir l’inattendu : l’œillet du poète et la prose que cette fleur têtue inspire. C’est sans doute lui qui a voulu un o ouvert à son royaume...
Tous les sens sont convoqués et l’art pictural n’est pas oublié dans ce tableau vivant au propos humblement déroulé. Une belle composition.

Robot,

En général, je n'aime pas critiquer les écrits publiés sur Oniris de façon négative. Je vais faire le contraire, puisque c'est mon ressenti aujourd'hui. Ce texte, cette poésie, puisque c'en est une, m'ennuie profondément, je ne peux pas mieux dire. Elle est vide, et sans intérêt. La lecture est lourde et presque toutes les rimes déplaisantes. ça tombe dans le gnangnan. C'est du vu et du revu, si vous voyez ce que je veux dire. J'apostrophe bien sûr votre texte, rien de personnel.
ericboxfrog

Remerciements: http://www.oniris.be/forum/merci-pour-vos-avis-sur-jardin-poeme-t31144s0.html#forumpost449887

Voilà un tendre jardin poème, son jardinier semble avoir la main verte...

Bucolique, frais, chaque strophe comporte son petit bouquet de trouvailles poétiques.

J'ai vraiment apprécié ma promenade parmi les hortensias.

Eki repart avec son panier de poésie rempli...