Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Robot : Je voulais croire aux rêves [concours]
 Publié le 28/04/24  -  8 commentaires  -  1369 caractères  -  167 lectures    Autres textes du même auteur

2. Porte ouverte sur l’inconnu… (Absolue)


Je voulais croire aux rêves [concours]



Ce texte est une participation au concours n° 35 : Arrêt sur image
(informations sur ce concours).





Ah ! Jeunesse, jeunesse
ignorante du doute !

Pour d’autres paysages j’ai traversé la porte
sans même regarder où conduiraient mes pas.
Un coup d’œil au judas aurait pu m’alerter !
Je n’ai pas vu les pierres
embuches du chemin.
J’ai cru à l’illusion d’une route enchantée,
chimère du bonheur et de la liberté.
Je voulais croire au rêve
mais ce fut marche ou crève.

Et quand sur le retour j’ai constaté les pertes
l’issue était fermée.
N’était-il pas trop tard ?
Un portillon branlant menait au terrain vague :
sur un jardin en friche
encombré de racines,
héritage perdu des labeurs ancestraux.

J’avais perdu mes forces au cours de mon périple,
mais je t’avais trouvé !
Or avec le savoir gagné dans les épreuves
et fort de ton courage,
grâce à ta volonté
nous avons reconstruit un monde à notre taille.
Un lieu pour nous épanouir
loin des égarements…

Ah ! Jeunesse, jeunesse
ignorante du doute !

Nos enfants à leur tour ont traversé la porte…


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Myndie   
11/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

Et si cette porte ne s'ouvrait pas pas sur l'inconnu mais sur la trahison ?
J'aime beaucoup la résonance de cet poème intimiste qui a, entre non-dits et regrets, quelque chose de désenchanté et d'émouvant à la fois.
C'est une vie, toute une histoire, un film à rebours sur un chemin dévalé qu'on pensait merveilleux et qui ne l'était pas.
Amertume et résignation sont les fils conducteurs du texte ; vous avez un regard plein de lucidité sur ce qui aurait pu servir d'avertissement, ce même « coup d'oeil au judas » auquel vous avez préféré « l'illusion d'une route enchantée ».
Déception et espoirs déçus sont également bien rendus par la répétition de ces deux vers :
« Ah ! Jeunesse, jeunesse
ignorante du doute ! »
et surtout par le très pessimiste dernier vers.

Cependant, en contrepoint, il y a quelque chose qui chante dans l'écriture, l'alternance d'interrogation et d'exclamations, le rythme alerte, un style simple, sans préciosité qui font au final une lecture très agréable.

J'ai apprécié pour ma part cette poésie qui amène à une réflexion personnelle, à un questionnement sur le sens de l'existence.

   Lebarde   
15/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Rêves espoirs et désillusions, c’est ce que vit et aurait peut être pu éviter l’auteur(e) et…toute la génération qu’il (elle ) représente, avec plus de réflexion et d’attention pour éviter les pièges tendus.

« Nos enfants à leur tour ont traversé la porte »
Il est probable qu’ils vivront la même chose à moins qu’ils sachent trouver la solution pour déjouer les obstacles qu’on découvre quand il est trop tard.
Jeunesse folle et insouciante, expérience et sagesse trop tardive de l’âge!
Enfin c’est ce que j’ai compris.

Belle idée et belle poésie pour en parler.

J’apprécie l’art et la manière originale et subtile.
Bonne chance pour la suite.
Lebarde

   Polza   
28/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

On vous l’aura déjà surement signalé et il faut mettre cela sur le compte de la jeunesse (peut-être), mais « où conduiraient mes pas » ce n’est qu’un détail, rassurez-vous, je ne m’arrête pas à cela, je vous le signale juste comme j’aimerais que l’on me signale mes fautes dans les commentaires sur les textes que je propose.

Ou alors il manque un « elle » pour dire que c’est la porte qui conduirait les pas peut-être ?

Avec l’introduction « Ah ! Jeunesse, jeunesse/ignorante du doute ! » je m’attendais à lire le reste du poème sur un ton quasi solennel, mais j’avoue avoir légèrement été déçu.

« Un coup d’œil au judas aurait pu m’alerter !
Je n’ai pas vu les pierres
embuches du chemin. » j’aurais bien vu un « mais » devant « Je n’ai pas vu », mais cela n’engage que moi.

« Je voulais croire au rêve/mais ce fut marche ou crève » même si j’avoue beaucoup aimer Bernie Bonvoisin et le groupe Trust, je n’ai pas trouvé la formule poétique dans ce contexte.

« Et quand sur le retour j’ai constaté les pertes/l’issue était fermée. » je n’ai pas saisi de quelles pertes il s’agissait, mais j’espère avoir une explication en lisant les autres commentaires ou de vous-même si vous le souhaitez.

« J’avais perdu mes forces au cours de mon périple,
mais je t’avais trouvé ! » je trouve que l’ensemble arrive un peu vite, j’aurais aimé que soit développé plus en amont l’arrivée subite de cette personne qui sort de je n’ai pas compris où ?

« Nos enfants à leur tour ont traversé la porte… » j’ai oublié de le signaler au début, mais « traversé la porte » m’a gêné, j’aurais préféré qu’elle soit franchie « Pour d’autres paysages j’ai franchi cette porte » par exemple pour garder une rythmique et un alexandrin (sans tenir compte de paysages si c’était du classique).

Même remarque que tout à l’heure en ce qui concerne l’arrivée des enfants qui arrive d’un seul coup. En un seul vers, ils ont déjà traversé la porte et ça se termine ainsi. J’aurais préféré l’idée que de futurs enfants traverseront à leur tour un jour cette porte, avec une autre formulation.

L’ensemble est à retravailler pour moi, mais il ya une base sur laquelle s’appuyer.
Je ne sais pas qui est l’auteur (auteure/autrice) de ce poème, mais peut-être dans cette jeunesse ignorante du doute aurait-il fallu apporter un peu d’expérience de la vieillesse pour former un tout parfait !


J’édite après avoir relu votre poème et mon commentaire.
Comme je n’aime pas passer pour un imbécile, je change d’avis.

En comparant votre poème avec un ou deux autres où j’ai mis une appréciation plutôt négative, je m’aperçois que malgré les passages que j’ai moins appréciés, il tient la route si vous me permettez l’expression.

Je ne peux décemment et moralement pas vous laisser « écriture perfectible et aime un peu », ce serait malhonnête de ma part.

Je transforme donc cela en écriture aboutie (pour le travail d’écriture même si je n’ai pas tout apprécié) et aime bien, même si je pense que l’ensemble pourrait être légèrement retravaillé pour gagner en « puissance » poétique.

   papipoete   
28/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour concurrent
ah jeunesse, temps où l'on n'a peur de rien ; même à travers un judas, voir le chemin empierré ne dissuade pas, et plus tard une main prend la nôtre et cahin caha, on avance jusqu'à ce que tel un mur invisible, on se pose.
NB ces retours dans le passé, font du bien surtout lorsque ce jour, il pleut façon déluge, et l'on reste au chaud... mais les enfants ne franchissent pas toujours la porte... que l'on regarde.
NB l'avant-dernière strophe a ma préférence.

   BlaseSaintLuc   
28/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
C' est une méditation sur la jeunesse et l’apprentissage par l’expérience. Il illustre la douleur de la prise de conscience et la beauté de la résilience. La répétition du début et de la fin suggère un cycle de vie, où les enfants suivent les traces de leurs parents, peut-être pour répéter ou apprendre de leurs erreurs. C’est un texte poignant qui capture bien la complexité des émotions humaines face au passage du temps.

   Corto   
28/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Il y a une belle énergie dans ce poème. Vive les jeunes qui partent pour "d'autres paysages" et qui se débrouillent quand viennent "les pierres embuches du chemin".
Mais oui, les audacieux constatent souvent "Je voulais croire au rêve
mais ce fut marche ou crève".

Le poème montre aussi une certaine échelle de valeurs. Au retour on se trouve parfois démuni, sauf quand par bonheur "je t’avais trouvé !"
Applaudissements pour ceux qui réussissent à construire "Un lieu pour nous épanouir loin des égarements…" et impulsent à leurs enfants l'énergie pour leur propre aventure.

Poème sur la vie qui apporte découverte, lutte, conquête, avec un beau parfum de réussite. On suit facilement le cheminement du personnage et l'on participe à son épopée. Le tout est bien écrit.
Bravo.

   Cristale   
4/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Le fil d'une vie déroulé avec ses noeuds, ses déchirures, ses brillances, ses pansements, ses rêves, ses réalités, ses désillusions, ses chagrins, mais aussi ses bonheurs.
Un regard clairvoyant exprimé dans un poème sensible et attachant. J'apprécie la syntaxe, l'alternance des rythmes sur douze et six syllabes tout au long du récit qui semble scander la marche aussi bien physique que mentale, avec ses accélérations, ses ralentis, ses arrêts sur image...
Libre mais fort maîtrisé. J'aime beaucoup.

   Donaldo75   
4/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Je trouve le thème bien traité. Il y a dans cette narration à la première personne du singulier une force qui permet au lecteur de se mettre dans les chaussures du poète ; parfois ça parait un peu trop raconté mais je pense que ça passe dans la tonalité d’ensemble. Le message me plait bien dans le vers « mais je t’avais trouvé » et je crois que c’est ce qui a emporté la décision de mes neurones évaluateurs quand il a fallu passer le cap du commentaire.


Oniris Copyright © 2007-2023