Bonjour, un poème aux accents épiques qui déroulent doucement les temps maudits de la haine.
La cadence est rythmée et les rimes adroites.
Un joli texte désenchanté mais non désespéré.
Merci à vous
En EL

Une tonalité lyrique très émouvante, de beaux vers, et une image finale superbe, ce rapprochement des contraires.
"Tu te désespères de connaître la paix" n'est pas grammaticalement correct ; il faudrait "tu désespères". Les deux constructions différentes donnent au verbe des sens distincts ; ne sacrifions pas la grammaire à la prosodie.

Miguel, en EL

L’image du « soleil et de la pluie «  du titre, reprise dans le dernier vers me semble un peu incongrue ou mal adaptée au contexte; pour le reste, l’horreur de ces guerres interminables entre voisins réduisant à la misère des populations et des régions, est un sujet éternel, bien rendu ici avec un argumentation originale qui me convient bien.

Ces guerres ancestrales transforment depuis la nuit des temps des arpents qui auraient pu être plaisants, en terres arides devenues invivables.
J’aime bien les trois premières strophes , un peu moins la dernière que je trouve maladroite.

Une belle écriture qui aurait pu briguer le classique pourquoi pas.
Dommage pour quelques petites glissades prosodiques mineures ( césure ou e non élidés )
En EL

Lebarde

Bonjour,

Une poésie au sujet de la guerre et de l'espoir de retrouver la paix un jour ou l'autre. Certes, ce n'est pas original, sans risques et fédérateur, mais le thème reste tellement d'actualité... Et ce poème est bien tourné.

Merci pour la lecture !

Anna en EL

bonjour Robot
On vit une guerre en direct chaque jour, en images... couleurs et bruits et cris : cela ne signifie malheureusement pas, que les conflits d'avant ont cessé ! simplement, les médias se sont déplacés sous d'autres cieux !
Là où poussaient des oliviers, ou d'autres cultures prospères, ne subsistent aujourd'hui que cailloux et maigres herbes ; même plus de quoi ne pas crever de faim ! Sait-on pourquoi vos peuples se battent ? Est-ce si insoluble pour que n'apparaisse un signe de paix ? de réconciliation...
NB il aura fallu combien de temps pour qu'un olivier s'enracine, puis donne enfin les fruits sur ses branches, symbole de PAIX ?
Si peu pour que des hordes combattantes, brûlent le sol et tous ces vergers généreux ?
la dernière strophe ( ma préférée ) rappelle bien des rencontres entre sioux et " longs fusils " au prix de tant de sang, avant que le calumet de la paix, passant de main en main, scelle durablement une bonne entente entre deux couleurs de peau, mais entre des êtres humains las de s'entretuer...
Hélas, vit sur terre une espèce où la haine, la volonté d'écraser, de posséder... ces hommes au coeur de pierre !
de beaux vers en particulier comme " tout le malheur du monde est inscrit dans tes rides "
techniquement, je vois au 10e vers " nations " dit en synérèse, et au 11e vers le hiatus de ( y/a si longtemps ) cela empêchant la forme classique.
Mais cela ne nuit aucunement à la qualité de beau poème !

Très beau poème, bien rythmé, avec de belles images simples, une belle intention et une belle dramaturgie.

"Tu sais qu'il faudra suivre de bien longs chemins." Est-ce que la césure irrégulière est voulue ?

Sinon vous pouvez dire : "Tu sais qu'il te faudra suivre de long chemins", ce qui permet au passage d'enlever le "bien" qui n'est là que pour faire douze syllabes.

Bonjour,

On pense bien entendu au conflit israelo-palestinien. Beau poème pacifiste. J'aime beaucoup le dernier vers. Quelques petites remarques de forme : le 9eme vers où l'hémistiche n'est pas bien marquée n'est pas très joli à l'oreille. Personnellement, l'utilisation de miel pour parler de douceur me semble un peu convenu.

Bien à vous

Bonjour. Magnifique poésie très fluide, légère, agréable à lire. Je me suis laissée transportée sous le soleil et la pluie, le temps d'un instant lumineux et diluvien d'admiration :)

Un poème bien tourné, fluide.

Compte tenu du thème, quelques vers assez doux contrastent avec ceux sur lesquels pèsent la douleur et la souffrance.
C’est ce qui permet de mettre un effet poétique sur une guerre.

Hormis les vers 11 et 12 qui me paraissent un peu prosaïques, ma lecture a été agréable.

Merci

Un joli poème en alexandrins et un hymne à la paix qui contraste avec la situation actuelle.
La césure n’est pas respectée, mais le fait d’avoir 7 pieds sur “suivre de bien longs chemins” accentue finalement l’idée de longueur (est-ce recherché ?)
J’aime beaucoup la chute et cette jolie image “danser sous l’arc en ciel, / Avant que le soleil et la pluie ne s’embrassent ?”
Je ne suis pas sûr que la virgule après “ciel” apporte quelque chose.
Merci pour ce partage.

Toute la détresse se lit dans le regard de l'ancien qui subit le conflit fratricide en se souvenant du temps heureux de la paix.

Quelques vers me touchent en particulier notamment le 1er le 8e et le dernier.

Un texte profond mais qui manque par moment de fluidité.
Il m'a fallu plusieurs lectures pour vraiment m'en imprégner.

Merci du partage

Salut Robot,

Le thème est bien traité et je n'ai rien à redire sur ce point vu que le message me semble d'actualité. J'ai cependant un peu accroché sur la métrique, certains vers me semblant déséquilibrés à l'hémistiche en lecture orale tel celui-ci: "Tu sais qu’il faudra suivre de bien longs chemins". Je sais, je chipote mais dans cette lecture cela m'a semblé dommage.

Merci pour le partage et pour avoir traité ce thème.

Salut Robot,

Étrangement j’ai trouvé la lecture de ce poème paisible alors que tu nous parles de guerre fratricide. Peut-être est-ce le lent balancement des alexandrins, peut-être sont-ce les longs chemins, le nombre de nuits et de jours, qui me donnent cette impression. Ou ce lyrisme, ou encore ce mince espoir qui sourd dans les derniers vers désabusés.
Une belle composition selon moi.
J’ai juste tiqué sur la formulation : « tu te désespères de connaître la paix entre pays voisins » . Ne devrait-on pas dire : de connaître la paix avec ...? C’est vraiment un détail et une vraie question !