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papipoete
10/4/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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prose
l'on peut en brodant, en étirant une phrase, assembler un poème aux allures de timbre-poste. ici, point besoin d'en faire des " mètres ", ces cinq lignes en disent tant, sur le bonheur ! NB une roselière, un havre de paix où se réfugient ablettes et libellules, ne craignant pas les courants, puisque bénéficiant du droit " d'asile " L'idée de l'auteur ( e ) est très originale, et écrire " court " ce challenge si risqué, est parfaitement réussi ! la ligne " entraînés dans les fonds... " est mon passage préféré, avec cette image que même poussés au coeur d'un abîme, deux compagnons d'amour peuvent résister, contre vent et marée ! très beau ! papipoète |
Donaldo75
12/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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La première fois que j'ai lu ce texte, je me suis dit que c'était de la vraie poésie en prose, en version bien triste. Ma seconde lecture ne change pas cette impression. Le choix des mots va dans ce sens, imprime une tonalité à ces phrases qui semblent si simples et qui pourtant véhiculent des images qui me parlent.
Comme quoi, la poésie c'est simple dirait le profane ! Je sais comme c'est difficile de composer un poème qui donne une telle impression de simplicité tout en conservant un véritable impact à la lecture, alors pourquoi ne pas le dire dans un commentaire ? Bravo et merci pour le partage. |
Malitorne
24/4/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Une poésie que je trouve simpliste, tant au niveau de l’expression qu’au niveau du message. Encore un hommage au mariage où la capacité de résistance prime sur la complicité, comme si c’était l’adversité qui cimentait un couple et non l’amour.
Le vocabulaire utilisé, qui ne dit pas autre chose que ce qu’il formule, n’aide pas à sublimer davantage cette célébration d’une vieille union. |
Angieblue
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quelle belle déclaration d'amour!
C'est dit simplement, sans fioritures, sans lourdeurs, et c'est ce qui fait que ça touche. De plus, c'est bien rythmé. Par contre, j'aurais mis des virgules: -après "roselière" -après "crues" -après "distance" après "jours" Je trouve la chute très belle et très visuelle. On respire et on sent la caresse du soleil. "j’ai ouvert en grand ma porte au soleil pour laisser entrer ma part de bonheur" (Certains ont peur d'ouvrir la porte...) Merci pour ce partage. La magie fonctionne. |
Myo
24/4/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Robot,
Simple, un peu trop à mon goût. Car la vie n'est pas "un long fleuve tranquille" ... et l'amour encore moins. Bien sûr, les images sont jolies et pétries de bons sentiments mais cette part de bonheur qui vous semble être tombée du ciel, n'est bien souvent qu'une vision naïve. Une proposition qui manque à mes yeux de densité. |
jfmoods
24/4/2021
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Au tamis du temps ("instants", "moments", "heures", "jours", "ans"), que subsistera-t-il ? L'émerveillement amoureux du poète - mystère jamais percé (métaphores : "ma belle roselière", "j'ai nagé dans le labyrinthe de tes eaux") - qui présida à la plénitude d'un cœur (complément de manière : "en te tendant les bras", verbe de mouvement : "j'ai ouvert en grand ma porte au soleil", complément de but : "pour laisser entrer ma part de bonheur), un couple uni qui sut affronter, d'une rive à l'autre, toutes les vicissitudes de l'existence (jeu d'antithèses : "peines"/"joies", "douleur"/"bienheureux", "Entraînés dans les fonds"/"portés par les crues", métaphores marines : "tenu [...] le cap et la distance", "les vents contraires", "les caprices du temps").
Merci pour ce partage ! |
Anonyme
24/4/2021
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Robot,
Le thème est attendrissant, mais le poème manque de ''vivant'', de chair. Il est un peu trop court, un rien trop lisse à mon goût, malgré les jolies images qui le traversent. Surtout pour une poésie en prose, où, me semble-t-il, la prose est là pour donner de l'amplitude au tableau. Je reste sur ma faim devant cette image du bonheur ''trop'' parfait qui aurait traversé le temps sans marquer son passage en quelque sorte. Une autre fois peut-être... Merci pour le partage Cat |
Cyrill
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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En quelques lignes tout est dit, l'essentiel du moins est embrassé de très belle manière.
Le rythme est très présent, il permet de ressentir la paix trouvée au bout du chemin et cette "part de bonheur" : jolie trouvaille ! Le lexique des éléments a trouvé sa place de façon très naturelle. Merci pour cette lecture. Cyrill |
Damy
24/4/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Traverser toute une vie en seulement 4 phrases, j’admire. D’autant que la poésie les ornementent. Nul n’est besoin d’épiloguer, on devine « les moments de douleur, les instants bienheureux » et les souvenirs heureux de la jeunesse « aux termes des jours ».
Mais c’est la seconde strophe qui m’a le plus ému par la délicatesse de son propos qui en dit très long pour avoir « tenu le bon cap et la distance » et qui permet de questionner sa propre existence. Il n’en faut pas plus pour ravir ma lecture. Merci, Robot. |
Cristale
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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On se croirait dans une ancienne photo en noir et blanc, avec les bords crantés, de celles que j'ai trouvées dans un tiroir chez ma grand-tante. Ce n'est pas une critique négative au contraire.
Autrefois, du temps des bals musettes, on se mariait jeunes et on passait toute la vie ensemble en supportant les difficultés et les joies, aussi en se supportant quand il y avait de l'orage dans l'air. C'était avant. L'image est jolie alors je prends cet...instantané du long temps... avec tendresse. Bravo et merci Robot. Cristale |
emilia
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'expression d'un bonheur simple mais essentiel pour la durée d'un couple qui a su ouvrir en grand "sa porte au soleil" pour tenir le cap malgré les tempêtes, pour un bel et touchant hommage à son épouse...
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Castelmore
24/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Robot
Je suis paresseux ! La poésie en prose me gène; la ponctuation y est insuffisante pour guider ma lecture, j’ai du mal à trouver mon pas... je cherche un rythme en support à tout le reste, un squelette sur lequel mon cerveau va accrocher les muscles de l’émotion - pas très poétique comme expression, mais je pense que vous m’avez compris... :) - Et pour votre poème je l’ai trouvé, essentiellement autour d’hexa, d’octo, et de dodécasyllabes en le lisant ainsi: Au fil des peines, au gré des joies, ma belle roselière j’ai nagé dans le labyrinthe de tes eaux. Nous avons traversé les ans, les moments de douleur, les instants bienheureux. Entraînés dans les fonds ou portés par les crues nous avons tenu bon le cap et la distance malgré les vents contraires, les caprices du temps. Au terme de mes jours, je me rappellerai qu’aux heures de jeunesse, en te tendant les bras j’ai ouvert grand ma porte au soleil pour laisser entrer ma part de bonheur. J’y ai donc trouvé mon plaisir de lecture ! Merci |
Anonyme
25/4/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Robot,
Rare de vous lire en prose, il me semble. J'aime assez le titre, qui est, à mes yeux, une quête essentielle dans la vie. Juste une part, on laisse la part des autres. Pas d'exergue, la prose est courte et le lecteur peut vite entrer dans le texte, sans hésitation. Le texte est court, il m'évoquerai presque une épitaphe. Une très belle épitaphe. Seul le futur de la dernière phrase place le texte plus en amont de la vie. (j'aurais presque vu un virgule après "roselière") L'alternance du positif et du négatif est conforme au long de la prose, soit au sein même de la phrase, soit d'une phrase à l'autre. Merci du partage, Éclaircie |
Robot
27/4/2021
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Remerciements et précisions
http://www.oniris.be/forum/ma-part-de-bonheur-remerciements-et-precisions-t29164s0.html#forumpost404529 |
Ligs
28/4/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour,
Une très beau poème en prose, que je n'avais pas pris le temps de commenter. Pour le meilleur et pour le pire, cette formule prend tout son sens ici. Un véritable amour se dégage de ce texte, où tout est partagé. J'apprécie le rythme extrêmement régulier (peut-être même trop ?). On sent l'habitude de la versification. Finalement, je n'ai lu presque que des alexandrins : Au fil des peines, au gré des joies, (8) ma belle roselière (6) j’ai nagé dans le labyrinthe de tes eaux. (12) Nous avons traversé les ans ; (8) les moments de douleur, les instants bienheureux. (12) Entraînés dans les fonds ou portés par les crues (12) nous avons tenu bon le cap et la distance (12) malgré les vents contraires, les caprices du temps. (12) Au terme de mes jours je me rappellerai (12) qu’aux heures de jeunesse, en te tendant les bras, (12) j’ai ouvert en grand ma porte au soleil (10) pour laisser entrer ma part de bonheur (10) Les rythmes binaires, qui structurent le texte, y sont pour quelque chose. L'ensemble me donne le sentiment d'une vie accomplie, que les choses ont été ce qu'elles devaient être. Merci pour ce poème. |
Anonyme
19/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Robot,
dans la série Ananas ressort de vieux textes, j'étais passée à côté de celui-ci. Le titre me semble un rien en deça et comme la poésie finit par ces mots, l'impact en est diminué AMHA. La poésie en soi est assez simple dans l'expressivité, ce qui rajoute, je trouve à la puissance évocatrice de la prose. C'est un constat, c'est truffé d'expressions usitées (le fil des peines, le gré des joies, les ans traversés, les instants bienheureux, les crues qui nous portent,...) mais l'ensemble est fort et n'a aucun mal à trouver un écho en moi. Si l'on excepte le dernier vers, pour les raisons que j'évoque ci-dessus, j'ai apprécié ma lecture. Merci pour le partage. Au plaisir de te lire. |