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Damy
25/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Je ne saurais rien dire de bien "intelligent".
J'ai pris un bain de nature, un bain de fraîcheur, un grand bol d'air, un verre plein de poésie. Quel apaisement ! Vraiment merci beaucoup. "J'aime beaucoup" est un euphémisme. J'adore. |
Ornicar
26/3/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Mic-mac et microcosmos autour d'une jolie fleur.
L'intérêt de ce poème réside dans l'usage qui est fait des différentes appellations du muguet. Elles sont déjà en elles-mêmes assez évocatrices. C'est frais et léger comme une belle journée de premier mai, une journée symbole d'une liberté arrachée au travail. Aussi, le choix du vers libre m'apparaît tout à fait justifié. J'imagine volontiers la sieste, un moment de détente entre amis ou en famille après un joyeux pique-nique, une partie de campagne, images qui appartiennent à un autre temps. S'il m'est plaisant d'être couché dans l'herbe à hauteur d'insecte, je regrette un peu que le récit m'apparaisse par trop descriptrif, "terre à terre" si j'ose dire. Plus leçon de choses et d'observation que leçon poétique. J'aurai souhaité voir plus d'images, de métaphores audacieuses, d'inventivité, de folie. Ici, elles sont plutôt rares et se limitent au registre "immobilier et déco d'intérieur" : "la villa du mois de mai" avec ses "appartements confortables", leurs "tables" et leur "sofa". C'est en effet un poème pour le printemps, un poème de circonstance alors, entre deux nouvelles anxiogènes et l'incertitude des lendemains, je ne dis pas non et je cueille volontiers ce qui est à prendre. |
papipoete
3/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Robot
" ... de la maison fleur " pour évoquer la nature, qui s'éveille le Printemps venu, voici une bonne entrée en matière ; on ne peut que s'y arrêter, et sous l'hospitalité du poète-peintre, en contempler la multicolore palette. Les hôtes de l'endroit, coccinelle, papillons et fourmis, semblent nous dire - si vous voulez bien entrer ? je vous en prie ! NB l'on peut dire à la manière des loubards de cités : - ouais, y'a des fleurs là, et pi là, qui sentent bon... mais notre auteur le fait, de manière " différente ", avec ces noms savants tel " larmes de Marie " évoquant le subtil Muguet. on pourrait se croire dans le monde d'Alice au pays des merveilles... non, simplement face à cette prairie, cette clairière, ce jardinet... en regardant renaître la vie. la 3e strophe a ma préférence, avec justement cette image pieuse de Marie en larmes. heureux de revoir notre Robot en publication, à nouveau ; un renouveau ? |
Provencao
3/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Robot,
"Tandis qu’un suc nourricier remonte de la terre l’eau de la rosée s’écoule au long de la tige en gouttelettes de fraîcheur. Un papillon s’abreuve aux larmes de sainte Marie." Mon passage préféré où la douceur est une ingéniosité, une vision et appréhension de Dame Nature. Votre poésie nous est offerte comme un éveil, rien ne la dirige, rien ne peut obliger à la délicatesse, à la grâce, on s'y installe pour accueillir, souhaiter et reconnaître cet éveil. Sous le charme... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Cristale
3/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Robot,
Le monde des fleurs je l'aime tant alors une maison-fleur d'autant plus. Un poème qui fleure bon le muguet et ses notes capiteuses, une maison habitée par des hôtes charmants et serviables que la macro photographique de l'oeil du poète met en scène de bien gracieuse façon. "Les clochettes répandent un parfum suave, les pistils servent de tables pour le puceron ; les étamines de sofa où se repose un moucheron." Vivant, coloré, voici un tableau, choisi parmi les autres tout aussi joliment pleints, qui ne peut que me plaire. |
Ascar
4/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Petit poème qui fait tinter les jolies clochttes blanches du muguet tout en rappelant sa haute toxicité (derniers vers)
Je ne connaissais pas tous ces noms vernaculaires. Merci du partage |
Graoully
5/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Je porte moi aussi mon attention sur toutes ces petites choses qui frémissent, s'agitent, vivent et meurent à nos pieds, et, par une communion d'esprits, je suis, si j'ose dire, sensible à votre sensibilité, ce qui rend ce petit poème de saison, mené avec cohérence, tout à fait sympathique à mes yeux. j'ai deux petites choses à redire tout de même : "les pistils servent de tables pour le puceron ; les étamines de sofa où se repose un moucheron." Dans la succession de ces vers, j'ai l'impression d'un manque, d'un oubli de mot, de verbe peut-être, car la lecture du deuxième me semble étrange : on le croit incomplet. J'aurais écrit simplement "la rosée s'écoule....". G. |
Yannblev
5/4/2024
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Bonjour Robot,
On ne refuse pas de prendre un rien d’avance sur le muguet dès les premiers jours du printemps, surtout quand le temps nous ferait croire au retour de l’automne. On est aussi avisé d’apprendre que le muguet en question a bien des pseudonymes. Enfin ce détour dans le microcosme mini-animalier qui reprend vie et couleur dans les parterres fleuris de la maison parachève le petit bonheur simple et reposant que propose un poème-fraîcheur s’attachant à des délicatesses naturelles fabuleuses mais si banales qu’elles nous échappent souvent. Merci de nous les avoir remises en tête. |