Bonjour,

Voilà qui est bien envoyé; on ne peut pas dire que le propos soit très gai mais il est si bien écrit qu'on entre volontiers dans votre univers, hélas, tellement d'actualité. Je pense quand même qu'il aurait été bien de varier un peu les rimes mais vous avez fait le choix de deux rimes, Pourquoi pas!

Je vais me rabâcher une xième fois: le chanteur (le déclamateur), la musique, les arrangements, l'ingénieur du son feront très certainement la différence. À vous de trouver la bonne équipe pour un mixage harmonieux avec votre écrit.

Bien à vous..

chansons et slam
" comorbidité " ce terme existait sûrement, avant que le Covid nous tombe sur la tête... mais il fallut être soignant pour l'avoir en bouche !
Le héros passe en revue ses soucis médicaux, des reins en passant par la prostate, la rate peut-être trop dilatée ? Et tous ces maux qui nous font se poser mille et unes questions... jusqu'au stade mental que les narcotiques pourraient faire oublier.
NB sur un ton comique-troupier, l'auteur nous étale comme sur un marché, toutes ses misères comorbides en jouant sur les mots, en faisant des clin-d'oeil aux " fake-news " abreuvant journaux de toute sorte ! L'on sourit beaucoup, mais " jaune " parfois comme dans l'avant-dernière strophe !
Des vérités vraies cependant, comme dans le troisième quatrain et ses " troubles néphrétiques " que j'eus la peine de connaître... à se voir " conduit au caveau "
Bien sûr, une musique put accompagner à loisir ces paroles, à gémir... mais pourtant on les chante dans notre tête joyeusement !
la dernière est planante à souhait dans son humour noir !
ces octosyllabes au cordeau coulent à mes oreilles
papipoète

Je ne boude pas mon sourire devant ce slam bien tourné qui résume avec un humour fin pas mal de ces maux qui nous affligent tous plus ou moins. Encore que, mais je ne discuterai pas quand il s’agit pour ce texte d’exploiter l’exagération.
La chute est bien bien noire, et plaisante à souhait. Le style est maîtrisé de bout en bout, ne manque que la musique que j’ai du mal à imaginer. Je l’attends d’ouïe ferme.

je vous souhaite une meilleure santé, sinon ça me rappelle un chanteur des temps anciens qui chantait j'ai la rate qui se dilate etc etc un texte avec beaucoup d'humour ce qui contraste avec les textes de quelqu'un que je connais bien

J'ai bien aimé

C'est terrible, j'ai terminé la lecture de ce slam en souriant malgré les maux décrits et j'aurais bien vu ce texte rivaliser avec celui de Gaston Ouvrard "Je n'suis pas bien portant". La répétition des deux rimes choisies pour l'ensemble est bien adaptée car on les attend à chaque strophe et elles maintiennent le rythme.

Vous nous chantez "IK" "Ô" avec rimes de belle constance.
L'ensemble est plaisant.

J'ai tout de suite accroché car comme vous
"J’exècre les mathématiques
J’abhorre les cailloux rénaux".

La suite coule aisément et montre une belle imagination où l'on souhaite seulement que vous preniez votre temps pour vos "adieux nécrologiques".

J'ai l'impression que ce ne sera pas simple à mettre en musique mais comme vous n'avez rien promis...

Merci.

Bonjour Robot
Du Ouvard actualisé avec quelques mots en Ique qui n'existaient peut être pas à l’époque de notre comique troupier.
Ca ne guérit pas mais ça peut encore faire sourire et même rire.
C’est plaisant, c’est bien enlevé, ça ne fait de mal à personne et ça risque même de rester toute la journée et pourquoi pas une partie de la semaine dans l’oreille du lecteur.
Tous les textes proposés ne peuvent pas toujours en espérer autant.

En ce qui me concerne je prends et j’apprécie volontiers.

Lebarde

Bonjour Robot,

On ne peut pas dire que la grande forme vous habite mais vous avez hissé bien haut toutes les douleurs organiques de votre système peu sympatique dans une comorbidité qui doit vous rendre lymphatique.
Je vois où est le hic et je vous dis bravo !

Cristale

Salut,

ce n'est bien sûr qu'un avis personnel qui n'a pas valeur d'une quelconque "vérité", mais concernant la catégorie je ne vois pas trop ce qui justifie le classement "slam" plutôt que "contemporain". Pour moi, le texte manque de "modernité" dans l'expression, de jeux sur les mots, d'assonances, d'aspérités et l'aspect "déclamatoire" ne saute pas aux yeux. Ceci est un ressenti subjectif encore une fois.

Voilà, ceci étant j'ai tout de même bien aimé. Par exemple "calculs rénaux /calculs politiques", ce ton général un peu cynique. Mais l'expression d'ensemble un peu trop "propre", les rimes binaires et le vocabulaire un peu "sage", un peu "passé", ne m'ont pas convaincu plus que cela eu égard à la catégorie proposée.

Au final il me manque tout de même un petit quelque chose pour réellement adhérer à la chose (parler plus "récent", impact plus marqué, construction dans une optique de scansion ...). Encore une fois, le côté "oral" si ce n'est "urbain" du slam est à mon avis bien trop ténu et je ne retrouve pas ici son "identité" particulière. Mais je ne prétends pas avoir "raison".

Au plaisir.

Un poème clinico-politique ou politico-clinique, on prend la température du peuple comme s'il était un grand malade.
L'est-il ?
Je trouve que ce poème oscille trop entre les cordeaux et la fantaisie des jeux de mots, en quelque sorte je ne sais pas trop bien comment me placer pour le lire. Il y a un côté sage qui dément le fond, peut-être insuffisamment appuyé. Trop uniquement peut-être basé sur les seuls jeux de mots, pour certains pas neufs.
Et puis peut-être que la fin (deux dernières strophes) ne sont pas très rigolotes, et je suis sûre qu'on pourrait se jouer des calculs, frénétiques ou néphrétiques, en positivant davantage.
Un poème qui ne me donnera pas à voir la situation clinico-politico clinicpolitic avec une nouvelle lorgnette.