|
|
Cyrill
26/5/2021
a aimé ce texte
Bien
|
C'est un joli programme.
J'aime bien surtout le premier quatrain, très visuel. Je suis moins sensible aux sciences ! C'est inspiré et c'est dommage que ce texte soit si court, je reste un peu sur ma faim. Au plaisir de vous lire, Cyrill |
papipoete
12/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
libre
si les mots dessinaient des oiseaux, faisaient chanter l'arithmétique, faisaient sur les murs des gammes de graffitis, peu-être m'y accrocherais-je, et me verrais bien poète ? NB mais oui, cher auteur ! cependant comme les stars, il faut démarrer tout au bas de l'affiche ! Votre brassée de mots a tout pour faire un joli poème, mais j'en changerais la ponctuation ; ( après " anges ", pas de point ... après " rêves " , pas de point ) un joli essai en tous cas ! papipoète |
Donaldo75
15/5/2021
a aimé ce texte
Bien
|
J'aime bien la tonalité de ce poème; il y a une forme de naïveté qui passe bien la porte de la poésie. Les images ont quelque chose d'un dessin animé comme ceux inspirés de Folon et visibles sur certaines émissions du service public. Quel élève n'a pas rêvé de formules scientifiques devenant des graffitis dans le ciel de ses songes ?
Ma seule réserve est sur le vers de fin. Je trouve qu'il casse la tonalité justement mise en place et c'est dommage. |
Provencao
26/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément
|
J'ai bien aimé cette poésie où les mots ont vocation à traduire "je deviendrais poète à ce moment…" avec une vérité ornée de verbes comme "sillonner, porter, s'étaler, dessiner, s'épancher, projeter .."
Un juste poème qui offre des images de crédulité, d'innocence, de calme, d'utopie pour se tenir à la conscience du mystère des mots. Devenir poète, est-ce ciseler, écouter, voir et comprendre dans l'espérance de nos désirs? J'aurais même ôter le " peut-être " …. mais cela vous appartient et je le respecte. Au plaisir de vous lire Cordialement Vous avez fort bien, à mon sens démystifier l'étrangeté qui nous entoure et parfois nous questionne et nous dépasse. |
Malitorne
26/5/2021
a aimé ce texte
Pas
|
Passe encore pour les anges et les mésanges, mais je me demande bien ce que viennent faire ici l’algèbre et les graffitis. Les mathématiques sont un langage rigoureux qui ne souffre d’aucune fantaisie, on pourrait presque dire que c’est l’antinomie de la poésie. Dire que des mots gagneraient à être chiffrés me semble plutôt discordant.
Quant aux graffitis je ne sais pas desquels vous parlez. Si ce sont ceux des toilettes publiques ou des couloirs du métro il faut une sacrée imagination pour y voir du beau ! Sur un format si court et en poésie libre ou la forme ne peut rajouter du sens, il faut faire attention aux termes employés au risque qu’ils deviennent contre-productifs. |
Damy
26/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
J’aime toutes les images dessinées pour devenir poète.
Matheux, j’apprécie particulièrement la comparaison avec l’algèbre. Une fois écrit un poème j’éprouve en effet un plaisir similaire à celui de la résolution d’une équation. Mais j’aime aussi la musique. « La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique... » disait Léo Ferré. J’aime les mésanges qui riment avec les tableaux des anges et j’imagine l’esthétique des graffitis sur les rêves. Un poème économe mais tellement enchanteur. Merci, Robot. |
Anonyme
26/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Robot,
Dans ce texte, poésie libre oblige, point de question de forme. J'attaque le fond : la poésie vue sous l'angle du néophyte. Un oeil neuf sur celle ci, en somme... Et si les mots, hierarchiquement disposés, comme dans la langue de l'apprenti graphiste, ou comme dans l'algèbre, faisais de moi un poète ? Ce texte est une belle façon de rendre hommage au débutant, qui ne voit en la poésie qu'une discipline à laquelle se plier, tout au moins à ses débuts. Gageons qu'un jour il saura prendre son envol, s'affranchir des règles, et laisser exprimer son ressenti. Tout en restant dans les clous... |
inconnu1
26/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
une poésie pas si libre que cela car on reconnaît facilement les alexandrins, avec même des diérèses (gouache)
Voici en peu de mots comment définir la poésie et le poète qui ne voit pas les choses de la même manière que le commun des mortels Bien à vous |
Myo
26/5/2021
a aimé ce texte
Bien
|
L'idée est plaisante mais ces longs verbes à l'imparfait dans presque chaque phrase alourdissent l'ensemble.
Je trouve qu'ils coupent l'élan de grâce. Dommage pour une musique qui se voulait légère. Myo |
Cristale
27/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
J'aime bien la structure qui me fait penser à un "rumicube" dont chaque mot est une couleur qui s'imbrique ici et là pour finalement former un tout homogène et poétique, visuel et sonore.
Des mots notes de musique, des mots dessins et peintures, des mots formules de math, des mots graffitis, tout cela est très aérien, éthéré, projeté sur l'écran virtuel du rêveur, je dirais pour finir : des mots poésie. Bravo et merci Robot. |
sauvage
1/6/2021
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour Robot,
J'ai l'impression d'avoir lu mille fois ce genre d'envolée, avec cette idée centrale, "mais qu'est-ce que la poésie" ? A mon goût, ici, elle s'écoute un peu trop. Il est possible de faire de la poésie sans parler d'elle ! Désolé, je n'est pas été ému. A une fois prochaine. sauvage |
Louis
1/6/2021
a aimé ce texte
Bien
|
Quel étrange texte, selon lequel le poète ne pourrait naître qu’à la condition d’en finir avec les poèmes !
Si les mots du poème cessaient d’être des mots, s’ils se transformaient en notes de musique, se transmutaient en formes et couleurs picturales, se mutaient en chiffres et nombres d’une algèbre, sous l’effet d’un pouvoir magique du sujet, alors celui-ci deviendrait, non pas musicien, non pas peintre ou mathématicien, mais poète ! Le poème alors deviendrait, comme dit Philippe Jaccottet : « simple passerelle que l’on oublie pour s’éblouir de la région où elle mène ». La poésie ne pourrait être qu’à la condition de la translation du poème, fait de mots, vers une œuvre d’art autrement faite, ou vers des équations mathématiques. Mais peut-être le texte doit-il se comprendre dans le passage réciproque des signes que sont les mots à des signes d’une autre nature, dans une traduction des uns par les autres ? Ou bien le texte, trop bref, aspire-t-il au fond à ce que la poésie devienne monde et devienne vie, et réitère à sa façon l’acte de Rimbaud, qui cessa d’écrire la poésie, pour la vivre ? Ce n’est pourtant pas ce qu’il laisse entendre dans sa brièveté. Mais il fait réfléchir, et pose donc plusieurs problèmes de fond : Quelle est la spécificité de la poésie par rapport aux autres arts ? Le travail sur les mots ne fait-il pas partie de cette spécificité ? La poésie peut-elle s’en passer ? D’autre part un art (au sens traditionnel des « beaux-arts ») peut-il se traduire dans un autre art ? L’artiste a-t-il vocation de traduire un art dans un autre ? Est-ce possible ? Ou bien sa vocation ne serait-t-elle pas plutôt de faire ce que les autres arts ne peuvent pas faire, d’approfondir donc la spécificité et l’originalité de son art, ce qui en lui est irréductible à tout autre ? En guise d’éléments de réponse et de contribution à ce débat, il me semble qu’il faudrait remarquer que la poésie, comme partie de l’art littéraire, ne peut se passer des mots. Dans ce domaine littéraire, la poésie accomplit sur eux un travail, à la fois sur leur matérialité sonore et même graphique, et sur leurs significations par un jeu sémantique. La poésie comporte une part de musique, mais elle est irréductible à la musique ; elle comporte des images, mais elle est irréductible à la peinture. Il y a de la poésie dans les mathématiques, comme l’ont reconnu de nombreux mathématiciens, et aussi nombre de poètes, et Lautréamont dans Les Chants de Maldoror, n’écrivait-il pas : « O mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées, depuis que vos savantes leçons, plus douces que le miel, filtrèrent dans mon cœur ! (…) Arithmétique ! Algèbre ! Géométrie ! Trinité grandiose ! Triangle lumineux ! Celui qui ne vous a pas connues est un insensé (…) la terre ne lui montre que des illusions. ». Plus récemment, Cédric Villani, le mathématicien, a publié un bref essai intitulé : « Les mathématiques sont la poésie des sciences ». Mais le désir qui s’exprime, le plus souvent, de la part même de certains scientifiques et mathématiciens, serait plutôt que les équations complexes et étonnantes de la Relativité générale, par exemple, ou de la physique quantique, nous parlent, et nous disent avec des mots leur sens profond. Les mathématiques s’avèrent pourtant irréductibles aux mots, et réciproquement. La poésie semble avoir sa raison d’être dans le fait que nous soyons des êtres parlants. C’est sur la terre des mots que vit le poète ; et là se joue son destin, dans la langue. En arpenteur de son territoire, en explorateur de cette terre, jusqu’aux bouts des mots, jusqu’aux horizons des vers, aux extrêmes confins des possibilités de la langue, ainsi va le poète, semble-t-il, toujours se tenant au bord des mondes, et forgeant le poème, cœur éloquent de notre vie. |