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Anonyme
15/9/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai hésité à commenter ce poème, parce qu'exprimer ce qui m'y déplaît est difficile ; j'ai dû y revenir plusieurs fois.
Je crois que c'est la vision des "pèlerins" et des "voyeurs" qui pour moi casse l'ambiance. Les visiteurs actuels de Stonehenge n'ont en effet aucune importance, je suis d'accord avec ce qui est dit, et justement : pourquoi parler d'eux ? Ils sont tellement insignifiants devant les "titans dressés" que les évoquer, même pour signaler cette insignifiance, leur donne à mon avis une importance qu'ils ne méritent pas. En revanche, je me dis que parler des bâtisseurs de Stonehenge n'aurait pas nui : eux, oui, ont créé quelque chose de plus grand qu'eux (de manière très concrète), et cela me paraît un angle intéressant. Sinon, j'aime beaucoup la fin à partir de "Le ciel, la terre". Mais, dans l'ensemble, je trouve que votre poème ne transmet pas l'impression de démesure inébranlable que j'attendais au vu du titre. |
Anonyme
30/9/2013
a aimé ce texte
Bien
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Je me perds un peu dans la première partie de ce poème qui n'est pas, à tout le moins pour moi, exempt de confusion dans ses premières strophes. Je fais mienne l’appréciation de soque et son regret lorsqu'elle déplore ne ressentir guère la puissance du lieu, MAIS, le dernier tercet sauve tout et même se suffit à lui-même. C'est un peu comme ci tout ce qui précède se faisait matrice de ces trois superbes derniers vers.
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Pouet
2/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé la concision descriptive et poétique de cet endroit que je ne connais pas. (enfin si de nom mais je n'y suis jamais allé) J'ai été surpris par l'emploi de "voyeur" pour définir les touristes (ou mystiques) je suppose mais l'auteur qui écrit ces lignes se compte-t-il parmi eux?
Je n'ai pas compris non plus ce que représentait la "flèche orangée d'or"; Sinon pour pinailler un peu peut-être que "VOYEURS aux regards INDECENTS" relève un brin du pléonasme. Mais dans l'ensemble j'ai apprécié ce poème, j'ai goûté l'ambiance un brin mystique des lieux. Bonne continuation. |
senglar
2/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Robot,
Belle évocation de Stonehenge qui fait vivre ce lieu magique bien plus efficacement qu’une pauvre carte postale stéréotypée, rend compte de son mystère d’une manière troublante voire déstabilisante, où les pèlerins pour frêles qu’ils soient apparaissent indécents. Les mégalithes se mettent à vivre dans cette lumière au point de sembler un dédale pour les dieux. En fait ce sont elles, ces pierres dressées, penchées, couchées, les déités, elles vibrent et impressionnent nous rabaissant à notre tour au diapason ténu de ces « frêles pèlerins ». La magie a opéré en ce qui me concerne et la poésie ne dément pas certaines vérités pré historiques que j’ai pu voir sur ARTE. - J’aurais rappelé en incipit ou en note post poème la signification de la conjonction solstice-soleil etc… etc… pour ‘’éclairer’’ le lecteur. On ne se replonge pas impunément dans les soleils de légende :) Merci pour ce dépaysement dans l’espace et dans le temps ! Exotisme et Rêve confondus ! Brabant |
ikran
2/10/2013
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La petitesse du texte rend chaque mot très fort et c'est très réussi à mon sens.
Je ne comprends en revanche pas les Dieux invisibles et justement par leur invisibilité ils enlèvent un peu de ce mysticisme. |
KIE
6/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Côté écriture, ce style dépouillé qui est le vôtre est percutant dans son économie. Dépouillé ne signifie pas simpliste, ce serait même plutôt le contraire. Les mots bruts employés sans fioritures rendent le maximum de ce qu’ils ont dans le ventre. Vous savez en trois mots mettre davantage que d’autres en quatre lignes.
J’ai cependant trouvé déplacée « la lune se noie » (le cheveu dans le caviar), bien que voyant ce que vous vouliez dire, je parle ici de l’expression elle-même. Comment j’ai ressenti votre poème ? En réalité, il me semble que Stonehenge n’est qu’un prétexte. Que vous employez ce site en raison de tous ce qu’il véhicule d’arrière-plan mythologique, ésotérique, fantasmatique, de magie, de mystère, de ce qui fut et qui n’est plus. Que cette succession de tableaux accessoires ne vise qu’à nous amener aux trois derniers vers dans la fulguration sagittale finale (je la vois cette flèche de feu) : l’ombre nostalgique (est-ce la vôtre, cette nostalgie ?), des dieux disparus. « Les feux vivifiants du solstice » venant surtout diluer le regret. C’est ainsi que je vous lis. |