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Poésie néo-classique
Robot : Une eau se promène
 Publié le 14/07/14  -  21 commentaires  -  678 caractères  -  482 lectures    Autres textes du même auteur

Dans le Jura, les biefs (prononcer bié) sont des petits émissaires naturels qui se détachent un moment du ruisseau principal pour rejoindre un autre cours, ou pour retourner après un détour à leur lit initial.


Une eau se promène



Un filet joyeux égaille sans peine
Une éclaboussure, une étoile d’eau,
Qui vient s’échouer depuis le ruisseau
Et porter son chant à la rive reine.

L’émissaire errant, le temps d’un méandre,
Laisse sa mémoire s’effilocher.
Il prend le parti de philosopher
Pour donner un cours à la salamandre.

Au travers des prés ensuite il s’étale,
Caresse la mauve et le martagon.
Il répand une onde en petit lagon
Comme une fontaine sacerdotale.

Il reprend sa course après ce baptême
Vers le confluent qu’il a délaissé.
Le bief file alors, un peu plus pressé,
Joindre son flot clair à l’écume blême.


 
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   Lulu   
21/6/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Il est bien dommage que l'on ne puisse illustrer nos textes d'une image... Cela dit, ce texte parle de lui-même et l'on se représente facilement les couleurs vertes, sûrement bien transparentes de l'eau qui se promène...

La description est simple, mais elle manque d'émotions. Je ne la ressens pas chez l'auteur qui me semble distant par rapport à ce qu'il écrit-observe. De fait, je trouve que c'est trop froid.

Le titre tempère cependant ce que je ressens, car dans "Une eau se promène" il y a une singularité, quelque chose qui va au-delà de l'histoire de ce cours d'eau. Vous avez repéré ce bief au point de vouloir nous en faire part.

Enfin, j'ai bien aimé l'association des mots "rive reine".

Bonne continuation.

   Anonyme   
25/6/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je trouve ce poème très joli, et pour une fois, à mes yeux, le qualificatif n'a rien de désobligeant pour un poème (je me méfie énormément du "joli-poétique").

Non, le sujet simple et frais appelle des vers tout aussi doux, légers, sans fioritures, qui disent en toute candeur ce qu'ils ont à dire. Le rythme 5/5 des décasyllabes convient fort bien ici à mon avis, il a quelque chose de murmurant, et même la petite rupture
"Laisse sa mémoire s’effilocher."
(césure après la sixième syllabe, un "e" oralement muet, ce qui force la scansion à allonger la syllabe "moi" et prononcer le "re" avec très peu d'appui, ce qui va à l'encontre de ce qu'on rencontre en général à une césure) me paraît ajouter à l'expressivité : elle m'a justement évoqué de longues herbes d'eau étirées, comme la syllabe "moi", pour s'effilocher au fil du courant. Ah ben tiens, "effilocher" est justement le verbe en fin de vers ! Très belle réussite, pour moi.

Je relis, et vraiment tout est égal pour moi dans ce poème, il se déroule avec la même paix qu'un bief. J'apprécie que la forme et le fond se répondent ainsi !

Un petit bémol sur
"Comme une fontaine sacerdotale."
où l'on retrouve la même rupture de rythme que dans le vers de la mémoire, mais en l'occurrence sans que l'image associée corresponde ; du moins à mon avis.

Au final, bien que le sujet ne me passionne pas a priori, ici je le trouve traité avec délicatesse et sûreté, comme une aquarelle. Bien vu, pour moi.

   Arielle   
14/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une bien jolie promenade pleine de fraîcheur" une éclaboussure, une étoile d'eau" dans ses rythmes ( le déca 5/5 n'est pas si courant) et dans ses couleurs (verts, mauves)

Une petite touche spirituelle (la salamandre prend une leçon de philosophie) et un vocabulaire tournant autour du religieux me laisse imaginer la silhouette d'un brave curé lisant son bréviaire au bord de ce bief ...

Si j'ai apprécié "la rive reine" j'ai moins aimé les sonorités de "l'émissaire errant" mais j'ai été conquise par la présence de la salamandre et du martagon.
Un charmant tableau !

   Pimpette   
14/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Tu nous prends par la main ce matin pour découvrir ce 'bief dont j'ignorais tout jusqu'à ce jour!
C'est bien agréable!
Tes mots coulent exactement comme cette petite rivière jurassienne!

MOi, qui ne raffolent pas des poèmes descriptifs, je suis enchantée par celui ci! Pourquoi???je ne sais....une authenticité peut-être? il n'y a rien de banal ni d'ennuyeux dans ton poème...

"Laisse sa mémoire s’effilocher.
Il prend le parti de philosopher"

C'est ravissant!

   Myndie   
14/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Robot,

J'ai suivi avec beaucoup de plaisir l'escapade joyeuse de ce bief, moi qui suis restée attachée par mes souvenirs d'été à cette région merveilleuse où j'ai semé mon âme d'enfant.
Et , j'ai encore appris quelque chose ; le bief, mais est-ce de lui qu'il est question dans le nom des villages, comme « La chaux du Dombief »(qui voit naître le Hérisson) ?

Je trouve que vous avez eu raison de choisir le décasyllabe (pas si courant) ; cela donne à votre poème un rythme moins classique, moins grave, plus « scandé » qu'avec l'alexandrin.
C'est du moins ainsi que je le ressens. Le décasyllabe impulse vos vers qui nous rendent ainsi toute la vitalité du petit ruisseau et sa gaieté de vif argent.
Mais pas seulement, il me semble également tout à fait approprié pour traduire le caractère « sacré »que vous lui attribuez, comme en témoignent ces termes relevant du vocabulaire religieux : « fontaine sacerdotale », baptême »

Au passage, j'ai apprécié le jeu de mot « rive reine », la richesse des assonances et allitérations :

« l'émissaire errant, le temps d'un méandre,
Laisse sa mémoire s'effilocher.
Il prend le parti de philosopher
pour donner un cours à la salamandre »

ou dans la strophe suivante, les assonances en « on ».

Je saurai désormais identifier le martagon, merci pour la leçon de choses comme on n'en fait plus !:))

   leni   
14/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Robot
heureux le ruisseau qui peut choisir son lit!Et tout cela en caressant la mauve et le lys martagon qui est une petite merveille de la nature En faitce poème est la ballade d'un ruisseau qui a fait pour notre plaisir
une petite fugue Que la nature est belle quand le regard s'y attarde
Merci pour ce bon moment Salut cordial Leni

   Miguel   
14/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Oui, un bien joli poème, auquel le rythme 5/5 confère une vivacité bienvenue, et auquel les strophes terminées sur une féminine donnent une ouverture, une fuite, tout à fait en rapport avec le sujet. De belles images, mais j'aime moins ces sortes de jeu de mots, "rive reine", "donner un cours" : l'humour ôte, à mon sens, un peu de son charme à la poésie pure... deux ou trois de ces décas, un peu moins bien accentués que les autres, nuisent au rythme. Mais l'ensemble constitue une évocation tout à fait plaisante, un poème joyeux, une fleur du bien.

   troupi   
14/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Robot.

J'aime bien ces poésies descriptives, qui parlent d'une nature souvent près de nous. Juste un peu de curiosité et des trésors s'offrent à nous.
Le point fort de ce texte : une belle description.
Le point faible si c'en est un : assez peu d'émotion qui s'en dégage.
Un autre point intéressant : l'écriture en décasyllabes plutôt rare sur Oniris. De mon point de vue beaucoup plus difficile à manier que le dodécasyllabe.
Un jurassien célèbre qui a beaucoup écrit sur les fleuves et l'eau en général : Bernard Clavel qui mérite d'être lu.

   Louis   
14/7/2014
Jolie promenade d'un bief.

Une eau se promène : ce n'est pas une promenade au bord de l'eau, mais la promenade de l'eau dans le paysage, aux bords de nos regards et de nos rêveries.

L'eau « se promène », elle ne s'écoule pas, elle ne fuit pas ; elle n'est pas l'image du temps qui s'en va, non l'eau ici prend le temps, le retient, l'étire ; dans les prés, « s'étale ».

Le bief n'est pas un torrent impétueux, avec son eau pressée de filer, mais un « filet joyeux » qui s'attarde et musarde, en chantonnant ; pas une eau morte, mais une eau suffisamment vive « qui égaille sans peine / Une éclaboussure, une étoile d'eau ».

L'eau ne mord pas les rives, ne les ronge pas, mais leur rend hommage, respectueusement se soumet «  à la rive reine » ( joli jeu sur les mots ), et se reconnaît son vassal. L'eau lui offre « son chant » comme une révérence.

« Émissaire errant », le bief flâne, indolent ; « le temps d'un méandre » ( très beau ! ) il « laisse sa mémoire s'effilocher » ; il ne conserve pas les souvenirs de ses origines vigoureuses, torrentueuses, de son être de fuite et de passage et prend le temps de méditer ; son cours se fait leçon d'eau. C'est à la « salamandre » qu'il donne un « cours » au double sens du terme. On sait que la salamandre n'est pas un batracien banal, c'est aussi un animal qui parle à l'imagination, comme en rend bien compte J.L. Borgès dans Le livre des êtres imaginaires. C'est un être fabuleux lié au feu, « un petit dragon qui vit dans le feu » ; le bief philosophe médite sur les éléments constitutifs de l'univers, et apprend à la salamandre de feu, le savoir élémentaire de l'eau.

Son mouvement est une « caresse », il effleure « la mauve et le martagon ».
« Fontaine sacerdotale », l'eau semble bénir les terres, oindre les sols dans un baptême laïc qui consacre les terres nourricières et belles.

Un beau poème.

   Cox   
15/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour !

Moi qui suis peu friand d'ordinaire de ces poèmes-tableaux purement descriptifs, je dois dire que celui-ci fait mouche et vous donne des envies champêtres !

Ces quatrains sont purs et rafraîchissants, et ils coulent aussi bien que le ruisseau qu'ils décrivent. Le rythme est effectivement très doux, même si cette césure bizarre au v.6 m'a, pour ma part, un peu déconcerté. Il y a, par ailleurs, de très bons vers que je ne relève pas car ça a déjà été fait.

Je mets un "bien +", mais sachant mon peu d'inclination pour les poèmes bucoliques, tu peux moralement traduire en "très bien" ^^

   Anonyme   
15/7/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Un filet d'eau qui "s'égaille" m'a, dès le départ, fait rencontrer quelques aspérités.
Quelques remarques : je ne comprenais pas bien le sens du premier quatrain. En fait, "égailler" est un verbe pronominal. La métrique n'aurait pas souffert de ce "s" apostrophe manquant, me semble-t-il.
La signification de ce premier quatrain reste obscure. D'autant plus que vous utilisez le verbe "s'échouer" et que j'avais envie de lire "s'évader". Peut-être m'aiderez vous à le décrypter, peut-être suis-je obtus...

"Il prend le parti" : je trouve cette formulation assez prosaïque par rapport au ton général.
Il "philosophe pour donner un cours" : ces vers 7 & 8 sortent du contexte à mes yeux.
L'ensemble du poème décrit le parcours du filet d'eau dont la "personnalité" est plutôt celle d'un petit vagabond irréfléchi.
La suite (trois "Il" + verbe) le fait bien ressentir : il va deci-delà au gré des courbes des prés, forme une fontaine sacerdotale (?), puis reprend sa course.
Cette halte auprès de la salamandre me paraît donc assez artificielle par rapport au sens général que vous désirez donner à ce tableau. Vous changez de "mode" de description et cela me surprend parce que vous n'allez pas un peu plus loin dans ce sujet précis. Il y avait matière en terme de symbolique sur l'errance, la déviation, l'inconscience... mais cela n'est pas votre sujet.

Enfin, "un peu plus pressé" : pourquoi ? C'est ici que je rejoins d'autres commentateurs qui auraient souhaité que soient distillés quelques éléments donnant à ce bief quelques émotions ou quelques sentiments, à tout le moins, reflets de ceux de l'auteur sur le "vagabondage".

J'apprécie la technique mais elle a, me semble-t-il, un peu étouffé d'autres sources poétiques qui auraient pu jaillir de cette belle idée.

   Anonyme   
15/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Robot

Ah le Jura, un coté de mes racines.
Dommage que ce petit poème ne soit pas en alexandrins,
personnellement, je ne suis pas friand du déca et ici il montre
nettement ses limites.
Mais l'ensemble avec quelques belles images reste agréable à lire.
Un petit poème qui coule de source.

   Anonyme   
15/7/2014
Bonjour Robot
A mi-chemin entre l'octosyllabe et l'alexandrin, le décasyllabe est un mètre peu courant.
Sa légèreté relative me parait judicieusement employée pour évoquer le destin de ce filet d'eau.

L'entame met en appétit

"Un filet joyeux égaille sans peine
Une éclaboussure, une étoile d’eau,"

Je regrette "la rive reine", qui manifestement n'est là que pour la rime, mais j'apprécie
"L’émissaire errant, le temps d’un méandre,"
qui vient rimer (à bon escient) avec salamandre.

Merci Robot, pour la fraîcheur de ce joli petit poème.

   Anonyme   
15/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Robot,

Une eau s’échappe et m’entraîne à sa suite, dans l’égaiement de son école buissonnière.

Les images sont dessinées de manière à évoquer la fraicheur et les bondissements de l’onde dans tous ses méandres. Le rythme insufflé les rend légères et pleines de poésie.

J’ai aimé le temps pris à philosopher pour donner un cours à la salamandre. Cette image en particulier a éveillé les mille secrets qui bruissent dans le creux des herbes.

Merci pour la balade vive et revigorante au fil du bief avant qu’il ne se perde dans l’écume blême.

   Sylvain84   
15/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Dans son ensemble je trouve la lecture agréable, son contenu dégage beaucoup de fraîcheur. Une "zenitude" peut nous prendre à suivre cette eau vagabonde.
L'eau est un élément apaisant dans la lenteur de son déplacement et son bruissement cristallin.
Sur la forme, je m'interroge dés le premier vers:
"Un filet joyeux égaille sans peine"
Le mot égaille, s'il a pour signification : rendre gai, heureux, peut parfaitement se raccourcir : un filet joyeux égaie sans peine...
Cela correspondrait mieux à la forme générale du poème.
En toute amitié, merci pour ce partage.

   Michel64   
17/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème qui manque un peu d'émotion même s'il laisse bien entendre glouglouter cette eau buissonnière.
Je l'ai lu à haute voix, il coule bien en bouche aussi.
J'aime bien le bief qui s'éparpille un peu et donc "Laisse sa mémoire s'effilocher".
J'ai moins aimé le jeu de mot du 4ème vers, mais j'ai du mal avec les jeux de mots en général.
"Il prend le parti…" m'a un peu perturbé.
La nécessité de la rime a donné aussi cette écume blême qui est une teinte que je n'arrive pas à associer à de l'écume
Pour le reste je me suis bien baigné dans ce tableau bucolique.

Michel

   Anonyme   
22/7/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Salut c'est TOTO qui aime bien le Jura et sa verdure...sous la pluie mais il n'est pas de vert sans eau ( ou d'eau dans le verre).Allons ne divaguons pas, ça va sévir !
Encore quelques facilités à la rime comme donner ce cours à la salamandre, pourquoi pas à la carpe ?
étale et sacerdotale, également.
Comme d'autres, TOTO aurait aimé ce poème en alexandrins, il eût
à son avis, plus de fluidité ce qui n'aurait pas nui pour un filet joyeux.

   ikran   
23/7/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il faudrait dire au Jura qu'un poème l'honore de la plus belle manière. La salamandre elle est encore trop jeune pour que le succès lui monte à la tête.

La musicalité m'a emporté

sauf sur le vers "laisse sa mémoire s'effilocher" et le vers "comme une fontaine sacerdotale".

Certaines colocations comme "rive reine" ou "écume blême" ou "étoile d'eau", j'ai adoré.

J'ai dû faire une recherche pour "martagon" car je ne suis pas très fleurs. Maintenant je sais !

Merci

   Bidis   
24/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je n'ai pas bien compris : il y a le filet d'eau, et puis le ruisseau, et puis... Je n'ai pas compris mais me suis rafraîchie, j'ai entendu le clapotis de l'eau, et j'ai cillé des paupières devant l''étoile d'eau". Bref, j'ai beaucoup aimé. C'est le principal.

   MissNeko   
26/8/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une bien agréable lecture fraîche comme l'eau de la fontaine. L'écriture est délicate,fluide et légère.
Merci pour ce partage

   papipoete   
18/12/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Robot
Un poème façon vision d'oiseau survolant la plaine, ici un moment au-dessus d'un ru, puis d'un battement d'ailes s'en va plus loin, alors que le bief prend son cours en liberté, puis ayant assez voyagé rejoint son confluent quelque temps délaissé.
NB notre poète laisse aller sa plume au fil de l'eau, tantôt duvet voguant jusqu'à devenir rémige de grand héron.
Chaque escapade nous montre des prés traversés, leurs charmants atours que ce bief illustre joliment.
La 3e strophe est particulièrement apaisante, sans oublier au 4e vers, ce " la rive reine "
les décasyllabes vêtent à ravir ce ravissant poème, ode à l'onde ; je ne vois pas ce qui nuit à la forme classique ?


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