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Anonyme
9/11/2018
a aimé ce texte
Pas
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Je n'ai vraiment pas aimé ce texte, à l'exception de cette phrase: "J’ai oublié la couleur du ciel.". très poétique. Le reste par contre est banal, trop peu imagé pour moi. Des évocations classiques, sans recherche.
Sinon le reste me semble convenu: le copain qui meurt, l'évocation ironique de la mort, encore une fois, les batailles et l'attente. Je trouve enfin que le prétexte du concours est ici trop survolé...Bref, un poème qui ne convainc vraiment pas. |
Bidis
11/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Original de penser aux civils et aux prisonniers. Eux aussi ont eu leur lot de souffrance. Ce texte a un souffle et un rythme engendré par une façon d'agencer les mots, les phrases, et par la force des images. Et les derniers me plaisent infiniment.
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Corto
26/11/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Très beau texte qui évoque si bien le ressenti du soldat enfoui dans sa tranchée. Attendre comme toujours, mais une journée calme c'est suspect. Rêver qu'on pourrait manger, du chat ou du surmulot ce n'est jamais la joie.
Et puis le camarade Albert qui voit revenir des oiseaux: c'est la fête, il court pour leur offrir du pain. Bien sûr une balle le fauche et il se fait traiter de con. Du beau travail, du réel, de l'émotion, de nombreuses évocations lointaines: "Pas de nouvelles ni des moissons, ni des semailles." Belle construction avec la première phrase "Cette Toussaint s’étire" qui trouve écho dans le final: "Demain, le jour des défunts. Ici, chaque matin commence un jour des morts". Merci et bravo. |
Francis
26/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le calme avant la tempête, une parenthèse qui permet d'échapper à la folie. L'esprit du soldat S'accroche à la couleur du ciel, à ces oiseaux perdus dans ces décors d'apocalypse, à son village à l'arrière du front... Des lambeaux de vie qui font oublier la mort. Le dialogue entre ces deux poilus est dénué d'artifices. En face, les casques à pointe doivent avoir les mêmes préoccupations, le même ressenti. Ici, on se raccroche à des choses simples. La détonation vient briser ce calme apparent. La guerre rattrape les hommes. Le texte est bien construit. Sa simplicité touche le lecteur. Merci.
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Vincente
27/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé ce ton pour évoquer sans perdition les lieux communs de cette guerre terreuse et humaine, tellement humaine dans son inhumanité qu'elle en demeure terriblement détestable. Vous avez réussi à tenir le lecteur en bienveillance, avec une mise en situation simple et réaliste, sans forcer le geste, sans appuyer sur les plaies, juste en montrant la douleur par le filtre d'une relative candeur du narrateur.
Vous avez conçu un suspense rétroactif. Avant qu'Albert ne gravisse l'échelle, vous nous racontiez la pâleur de cette journée dépouillée de sa sale guerre. Je n'ai pas vu venir cette "folie" d'Albert, le paisible sage, ni sa fin tragique. Le texte jusqu'alors bien écrit et assez sympathique a basculé dans cette "culbute" et a pris une ampleur inattendue. Placer du suspense sans laisser poindre l'attente, ni le questionnement sous-jacent est une forte figure de style. J'ai souvent du mal à entrer dans la poésie contrainte, tant pour l'écrire que pour la lire, mais je dois avouer que celle-ci a été pour moi une réjouissance |
plumette
26/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une poésie libre, comme une petite nouvelle, concentrée sur ce jour de la Toussaint 2018.
l'attente, le ciel bleu, un rat apprivoisé, un compagnon d'infortune, des pensées pour les femmes restées là bas et pour ceux d'en face qui nous sont semblables. Et puis la mort qui fauche l'espérance. J'ai vraiment aimé le fond de récit, la forme ne m'a pas emportée complètement. Je crois que le récit aurait pu s'arrêter à "Albert gisant, pour lui c'est l'armistice" Plumette |
LylianR
26/11/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Une évocation réaliste d'une journée comme les autres. Il y a des détails qui rendent les personnages attachants :
Il ne cause pas beaucoup Albert. Un sage, il réfléchit. Il lit, il écrit. « Dis, Albert, tu crois que nous sommes des rats ? » Mais je n'ai pas réellement trouvé de poésie dans ce texte. L'évocation du rat, du chat, du surmulot et des oiseaux ne suffisent pas à rendre poétique l'univers de ce texte. |
Anonyme
26/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai bien aimé ce dialogue - imaginé - dans une tranchée.
L'auteur a choisi une écriture simple où la sensibilité de ces deux poilus s'exprime aussi. De quoi d'autres pouvaient-ils parler que de leur vie d'avant. Ici il y a autre chose. Tenter d'oublier les idées macabres et penser qu'à l'extérieur une vie continue. Et puis, risquer - consciemment - sa vie pour aller nourrir des oiseaux cela mérite une attention particulière. " Toussaint dix-huit, un temps de glace. Sous un ciel bleu comme en dimanche novembre sans brouillard ressemble à un printemps." j'ai trouvé la poésie présente dans ce quatrain. " Albert gisant. Pour lui c’est l’armistice. " j'aurais bien vu ce texte finir ici. |
papipoete
26/11/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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ça discute entre 2 poilus, sur tout et rien ; sur cette Toussaint qui s'éternise et la vision d'un bon repas et ses effluves appétissants, plutôt que du surmulot aux pires moments ! La compagnie d'un chat, les oiseaux qui picorent entre les tranchées, la famille restée au pays, et les allemands, qu'est-ce qu'ils se disent en face ? ça rêvasse tellement à la liberté, qu'Albert est allé donner à manger aux oiseaux, épouvantail qu'une détonation a aussitôt couché ! Albert ? Albert !
NB la Toussaint durera jusqu'à demain encore, en présentant sur son catafalque Albert en paix ... Que la plume de l'auteur est poétique, pour évoquer la vie de rat, au milieu des rats, où l'on se prend à sourire tendrement, au cours des conversations entre ces 2 poilus ( je pense à Forest Gump parlant à son copain Bubba de son projet de pêche à la crevette ... ) ; De surcroît, le poème est une mini-saga, où l'on veut lire la suite de l'aventure, et aucun temps " mort " ne gêne le récit ; c'est prenant et passionnant ! Chaque strophe est remarquable " Albert, il cause pas beaucoup ... " " il a gravi l'échelle ... " Ce récit m'a vraiment enthousiasmé ! |
LenineBosquet
26/11/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
mis à part les deux derniers vers, je ne perçois pas la poésie ici (ce qui ne veut pas dire qu'elle est absente, juste je ne la perçois pas). Sur le forme, difficile d'évaluer un texte en libre sinon sur le rythme par la découpe des vers et des strophes et encore, la perception d'un rythme en libre... Je m'abstiens donc. Sur le fond le texte est agréable, très visuel, on est dans cette tranchée avec Albert, les rats, le chat et les moineaux. Mais je vous le redis, je voulais lire une poésie alors je suis déçu. |
jfmoods
2/12/2018
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Ce poème est original par la variation des angles de perception qu'il propose (monologue intérieur, échanges au discours direct, narration omnisciente). Le procédé confère une épaisseur supplémentaire au texte.
Une situation d'attente douloureuse perdure avec ses thématiques spécifiques (la météo, la peur, la faim, le désir, la nature, la famille, le questionnement sur l'ennemi). La narration finit par tourner au tragique par besoin d'action. On passe ainsi de l'espoir ("Sous un ciel bleu comme en dimanche") à la désespérance ("J'ai oublié la couleur du ciel"), de l'armistice attendu ("La rumeur court d’une prochaine trêve. Cette pause ? Un avant-goût du rêve ?") à la reprise inexorable des hostilités ("Le dialogue du feu a repris"). Verra-t-on jamais le bout de cette guerre ? Merci pour ce partage ! |
Robot
3/1/2019
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Remerciements et commentaire ici:
www.oniris.be/forum/centenaire-de-l-armistice-18-mon-texte-du-concours-remerciements-t26544s0.html#forumpost360014 |
maria
13/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Robot,
Quel bel hymne à la vie, à l'amour dans une période extraordinaire dans laquelle les choses primaires sont essentielles. Une narration claire, cohérente, où ce rythme lent, régulier ( jusqu'à l'accident ) donne plus de poésie au texte que le choix des mots, des images. Je l'ai lu à rebours, ça marche aussi. Merci pour le partage et à bientôt. |