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Poésie contemporaine
Romuald : Tu m'as parlé d'amour
 Publié le 08/11/20  -  5 commentaires  -  1233 caractères  -  122 lectures    Autres textes du même auteur

Tu m'as parlé d'amour sur le toit hier soir...


Tu m'as parlé d'amour



Tu m'as parlé d'amour sur le toit hier soir
Mon amour c'est un jet d'étoiles sur ta vie
C'est l'onde du baiser que l'on ne peut pas voir
Qui tombe sur ta lèvre aux prises avec l'envie

Nous pouvons, au détour des pensées de la terre
Aller nous réfugier où pend notre infini
Ou bien nous enivrer du plaisir éphémère
Du vin sur les esprits en proie au long ennui

Nous pouvons marcher sur les vagues duvetées
Qui prennent dans leurs formes un battement de cils
Que tu lançais au phare au-delà des jetées
Quand la mer remontait comme revient le Nil

Nous pouvons monter jusqu'au sommet de la plaine
Où ta beauté surveille en parfait animal
L'avare destinée implacable et sereine
Qui tremble en se pliant sous ta lèvre fatale

Maintenant nous pouvons faire ce que l'on s'ordonne
Puisque sirène, on s'aime tandis que plein de feux
Éclatent dans mon cœur comme ton œil donne
À tout ce qui l'entoure un éclat lumineux

Tout ce que je demande est dans ton auréole,
Planant sur ton visage aux infinies saveurs
Oh le dernier portail et la fameuse obole
Du paradis de l'ange où se cachent les cœurs


 
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   Lebarde   
28/10/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Classique? Sauf qu’on relève:
- des vers bancals de treize syllabes (v4, v5, v10, v17, v18..), v19 ( onze syllabes)
- une rime fautive (animal/fatale)
- des césures incorrectes ici ou là,
- des e non élidés,
- ce « oh », cheville grossière dans la dernière strophe.

Sur le fond que je trouve un peu confus avec des images alambiquées et des choix de mots parfois peu judicieux, j’émets aussi quelques réserves.
Globalement mon sentiment est mitigé mais bon , peut être suis-je ce matin d’humeur chafouine!
Désolé

En EL
Lebarde

   papipoete   
8/11/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour Romuald
Tu m'as parlé d'amour et je réalisai alors tout ce que je ne voyais en toi ; voici tout ce que j'appris de tes yeux, de ta peau qui maintenant des deux, fait NOUS...
NB si chaque amoureux savait dire les mots qu'il faut à l'autre, le bonheur n'en demanderait pas plus, " pain et eau claire "
je lis plein de jolis vers, mais ceux-ci s'engluent dans des circonvolutions pesantes où le lecteur perd peu à peu pied et se noie.
au 13e vers, " le sommet de la plaine " semble incongru.
au 17e vers, " puisque sirène... " parait alambiqué
métriquement :
dans le 2e strophe, je ne suis pas sûr que " infini et ennui " riment ?
dans la 4e strophe ( animal et fatale ne riment pas )
le 6e vers mesure 13 pieds ( vous écrivez " hier " en diérèse )
le 8e vers .......... 13 pieds
le 10e vers .........aussi
le 18e vers..........aussi
le 19e vers..........11 pieds
je ne sais quelle forme que vous aviez choisi ?

   Provencao   
8/11/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
" Nous pouvons, au détour des pensées de la terre
Aller nous réfugier où pend notre infini
Ou bien nous enivrer du plaisir éphémère
Du vin sur les esprits en proie au long ennui "

Comment se pourrait il que ce sentiment " amour", si fort, si intime, si vrai, si beau puisse se recouvrer sous le scalpel du poète ?

Les sentiments eux-mêmes ne réfléchissent pas, ou si peu.

La poésie, elle, ne sent pas, ou si peu, mais elle est d’essence réflexive.

J'ai Beaucoup aimé..

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Myo   
8/11/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un écrit qui a du mal à m'emporter.

Un rythme un peu décousu, des tournures étranges par moment, qui me perdent un peu.

" un battement de cil que tu lançais au phare "
" au ta beauté surveille en parfait animal ..."
" Tout ce que je demande est dans ton auréole..."

Cette énumération de " nous pouvons" n'est pas non plus très heureuse.

Les quatrains les plus réussis sont pour moi les 2 premiers.

   Donaldo75   
9/11/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Romuald,

J'ai lu ici un poème en forme contemporaine c'est à dire pas inhibé par des contraintes trop pesantes. Et ça fait du bien parce que du coup la poésie prend plus de forme, s'approche plus du langage des humains - qui diffère du langage commun mais surtout du langage classique, comme cela a été souligné récemment sur le forum - et se développe progressivement à travers de belles images. En tant que lecteur, cette poésie me plait car elle expose bien le fond auquel elle s'attache et ne s'embarque pas dans des circonvolutions inutiles.

Merci pour le partage.


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