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Miguel
7/4/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beau texte, et pratiquement classique (à part "endroit" que pour ma part j'accepterais, et "voix" qui ne se peut,) ce qui le rehausse à mon jugement. Un pantoum, un peu irrégulier (mais le plus célèbre et le plus beau de tous, "Harmonie du soir", ne l'est-il pas aussi ?) Cette expression d'une vie plus forte que tout, plus forte que la peine et l'absence, me plaît. La répétition de vers, loi du genre, exprime ici une pensée ferme, une réflexion mûrie, une certitude, ce futur est une chose sûre : cela se fera parce que j'en aurai la force. Le rythme des vers imprime à ce futur un mouvement qui le rend déjà actuel, qui l'anticipe : les images fortes nous font vivre ce qu'on lit. On sent derrière ce texte une plume sûre. J'aurais placé une virgule après "éternel don", comme la grammaire le requiert dans ce cas d'apposition.
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Pascal31
30/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est un beau poème, émouvant, dont l'originalité tient surtout du fait que les quatre vers du premier quatrain servent à conclure les quatre strophes suivantes... C'est une bonne idée, bien réalisée.
Là où le bât blesse, à mes yeux, c'est l'utilisation du mot "givre" dans le premier vers du deuxième paragraphe : comme vous utilisez encore ce mot dans le vers qui le conclut, ça donne trois fois le mot "givre" en deux strophes : ça fait beaucoup... Hormis cela, j'ai vraiment apprécié cette poésie à la fois émouvante et pudique. Les deux dernières strophes sont de loin mes préférées. |
roots
30/4/2012
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Commentaire modéré
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brabant
30/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Roots,
Pour l'atmosphère ça me fait penser à "Demain, dès l'aube...". Peut-être ce texte-ci donne-t-il dans le méliorisme et peut-il apparaître quelque peu candide par l'excès d'harmonie qui s'en dégage... et à partir de là un peu mièvre... malgré la neige et le givre et les vents glacials. Mais je ne suis qu'un épouvantable jaloux, bravo à cette mère (?), ce mari (?), peut-être... mais non, dans cette éventualité on pourrait à juste titre considérer ce commentaire comme nul et non avenu (?) qui a/ont su donner au "Je" de ce poème L'apaisement des racines traduit dans l'harmonie incomparable, diaphane, quasiment hagiographique des vers. Bonheur candide élevé au niveau de la religiosité ! Le livre est-il un missel ? Panthéisme et chrétienté fusionnent-ils confusément ici ? ps : Bon, malgré l'incontestable beauté qui émane de ce texte, ça fait un peu trop rose bonbon à mon goût hein ! Sentimentalité exacerbée. Angélisme. Mais pourquoi pas, c'est votre choix et bien sûr votre droit :) |
Anonyme
1/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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A première lecture, je me suis immédiatement demandé s'il ne s'agissait pas d'une approche de rondeau parfait (rondeau redoublé), forme particulièrement technique et contraignante. En effet, la construction sur 2 rimes en 5 strophes dont chaque vers de la première est successivement repris en finale de chacune des suivantes m'a engagé sur cette voie. A l'examen, des différences notables infirment cette identification : le mètre utilisé dans le rondeau parfait est de préférence l'octo ou le décasyllabe, plus léger que l'alexandrin. Il y a redoublement de la rime qu'on retrouve à la finale d'une strophe et à l'initiale de la suivante, enfin on trouve une sixième strophe terminée par un rentrement emprunté au premier vers du poème.
C'est dire si la forme de ce poème induit par sa qualité, sa fluidité, un travail de recherche considérable. Le fond donne une coloration mélancolique et sereine cependant, une douleur apaisée, peut-être, par les deux très beaux derniers vers qui induisent une lueur d'espoir, de renaissance portée par les mots "printemps, fleur, délivre, vie" bien valorisés par leur place dans le vers et l'inversion "printemps/fleur". C'est un texte superbe par la discrétion (que j'apprécie particulièrement) de l'expression qui n'est autre chose que de la profondeur authentique et de la pudeur. Bravo encore. Mes amitiés |
zenobi
1/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Structurellement, une franche réussite. Chapeau bas !
D'un point de vue sonore, le quatrième- et dernier- vers ne me convainc guère. De même, le choix du pluriel en "s" pour glacial, pour correct qu'il soit, suspend, à chaque essai, ma lecture. |
wancyrs
2/5/2012
a aimé ce texte
Bien
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Ce qui m'a gêné dans ma lecture c'est cette ponctuation insuffisante par endroit :
"Calme, je franchirai les deux mains sur le givre" Ici, j'ai comme l'impression que ce sont les mains qui franchissent le givre. "Ce paradis qu'on pleure où le silence livre L'humble regret d'en bas, la douleur qui m'enivre." Là je n'ai pas compris grand chose... Évidemment qu'il y a la forme, classique, qui apporte quelques beautés à l'ensemble, et le fond, qui traite avec tact le sujet de la mélancolie, mais à la fin, je reste sur ma faim de n'avoir pas tout compris. Cordial'mine Wan |
Charivari
8/5/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour.
Désolé ce texte ne m'a pas convaincu. Pour la forme, j'avoue que je suis dérangé par ces répétitions et ces renvois. Parce qu'on a l'impression que ces répétitions ne viennent pas vraiment de manière naturelle, systématique, et du coup ça ne provoque pas, en tout cas pour moi, cet effet chanson, cette impression d'un idée qui évolue lentement, ce côté cyclique... en plus comme le lexique est assez minimaliste, ce qui n'est pas mauvais en soi, les répétitions de mots tels que "moi", "vent", "vivre" m'ont un peu lassé. au niveau du fond, j'ai trouvé ça beaucoup trop proche de Victor Hugo et son "demain dès l'aube"... Mais il n'y a pas cette touche picturale dans les paysages ("à l'heure où blanchit la campagne", "l'or du soir qui tombe"), ni des images fortes, et il y a un côté "pathos" qui m'a un peu dérangé ("la vie éternel don") désolé... Réédit : je viens de lire que la structure serait calquée sur une forme du rondeau. Bon. C'est peut-être le cas, mais ça ne m'a pas vraiment convaincu, désolé. |