Belle déambulation dans les tercets de ce jardin d'hiver ou l'on flâne pour le plaisir des yeux et des sensations.
Chaque vers peut se lire en six pied. Une exception un peu dommageable car accrochant à la lecture, les cinq pieds du vers 9.
Mais un bon moment de quiétude à la lecture de ses 10 tercets.

bonjour Rosaura
... dans mon jardin d'hiver...
chantait Henri Salvador, alors qu'il voulait
ceci, et puis cela
l'auteur ici parle au présent, évoquant le sien, pose en touches délicates, les couleurs douces d'un tableau apaisant.
NB dans un décor maritime, avec ses océanites, ses vagues allant et venant jusqu'à la plage, sans jamais faire grève...
vont et viennent les figurines jolies ( moineaux flocons, les gracieux océanites ) alors que se bercent les bougainvilliers...
techniquement, alors que les strophes se comptent en vers de 6 pieds, j'aurais bien vu " façon haïku " une partition en 5/7/5
mais l'ensemble se lit avec plaisir, sur l'air que j'emprunte à notre crooner français.
l'avant-dernière strophe est ma préférée

Bonjour Rosaura,
un poème bien léger, avec des associations de mots originales comme : « Confiserie du ciel/cousue de mémoire d'eau ».
drôles de flocons flirtant avec des colibris et des bougainvilliers, mais dans l’imagerie de la poétesse cet univers baroque est tout à fait acceptable, et même fort bienvenu, sinon que serait la poésie ?
Le rythme en 6 syllabes par 3 vers chaloupe juste ce qu’il faut et la chanson tropicale est bien présente à la lecture. Merci.

Slt Rosaura,

j'ai bien aimé ce texte mêlant sensations et désirs, songes et réalité.
J'ai particulièrement apprécié à partir de la sixième strophe, je trouve que c'est à ce moment que le texte prend son envol.
Là, il y a plein de jolies images, de métaphores évocatrices.
Le poème est tout en légèreté et en sensibilité, il dépeint l'âtre du cœur avec un pinceau de cendres bariolées.
Une belle douceur teintée d'un rien de mélancolie.
Merci pour cette lecture.

Bonjour Rosaura,

Une poésie relevée, faite d'images inattendues comme on aime en avoir la surprise. De " confiseries du ciel" à "un sourire de neige", on ressent tour à tour de la fraîcheur, une caresse, de l'apesanteur ou des visions-rêves.
beaucoup aimé " Calme moineaux flocons Avec quelle élégance le temps les congédie."

Peut-être auriez-vous pu resserrer le poème pour en illuminer la sève ?

Quels jolis flocons tombent sur ce jardin d'hiver, la poésie plane et flâne sur de mystérieuses végétations, c'est à peine si l'on entrevoit quelques bougainvilliers ...
Un jardin proche des embruns maritime, les moineaux se nichent dans les pins et le ciel nous verse son miel aux oreilles !

Un beau texte qui m'a attirée dès le premier tercet, très poétique. J'ai suivi la valse des flocons sur le rythme des tercets d'hexasyllabes, qui s'y prête particulièrement bien ... jusqu'à la fin, inattendue, avec la chanson tropicale en contraste avec la douceur hivernale, mais qui semble encore plus prometteuse.
Au-delà du premier tercet déjà mentionné, j'ai beaucoup aimé "Avec quelle élégance / le temps les congédie". Et de belles images comme la "Confiserie du ciel / Cousue de mémoire d'eau".