|
|
Eki
5/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Ce poème a éveillé mon imagination et quelques souvenirs puisque j'y allais enfant.
Je n'ai rien à décortiquer, à analyser...Je vais en contrarier plus d'un. Ce que j'aime dans la poésie en vers libres, c'est tout ce que je retrouve là...Le rythme et la musique au gré de la lecture, rien ne s'impose et la respiration choisie par le lecteur... Quelque chose d'éphémère passe en douceur, dans le calme sans grandiloquence avec des expressions originales. Les yeux jongleurs, le chagrin comme un lévrier fou... C'est juste joli, charmant... |
Ornicar
1/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Une miniature en forme d'instantané un brin nostalgique. Trois fois rien au départ. Mais trois fois rien, ce n'est pas rien, c'est déjà quelque chose. Un décor, celui du jardin du Luxembourg clairement identifié par le titre, la proximité du Sénat, ses célèbres chaises et son bassin. On imagine volontiers, ces garçonnets en culottes courtes poussant d'un bout de bois leurs voilers sous d'imaginaires et d'extraordinaires latitudes. Images en noir et blanc forcément, immortalisées au siècle dernier.
Et des images, il y en a de fort jolies qui pointent le bout de leur truffe ici où là : ce chagrin que le narrateur lâche comme un lévrier souple, ce silence porté en écharpe, cette navigation en triangles de voiles, au vent des rires. Il n'en faut pas plus pour que le lecteur pénètre la scène, devienne à son tour, promeneur du dimanche et fin observateur du spectacle du monde. C'est frais, léger, printanier, nimbé de ces nuances de gris propres au souvenir. L'écriture est réussie, les mots sont simples, la lecture, plaisante et charmante. Ce texte est présenté en libre. Il pourait prétendre à la catégorie contemporaine car si la rime brille par son absence, les vers, en revanche, se soumettent avec grâce à une métrique, celle de l'hexasyllabe. Je glisse ce message dans une bouteille que je jette à la mer de l'enfance. |
Geigei
6/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
C'est calme.
Les images connues rendent la lecture rapide. Les mots sont simples mais le tableau est pourtant complet. Des voiles, des rires, des enfants. C'est calme. "Sourire blond captif" Pas de gras. Une poésie dépouillée où chaque mot fait sens. |
embellie
6/8/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
Joli tableau ensoleillé, peint par petites touches précises.
Après avoir lu tout le poème, je comprends mieux le premier vers. Ce que voit l’auteur(e) est si gai, si attractif, que cela suffit à dissiper son chagrin, qui, entre nous, ne devait pas être très profond, tout de même ! Mais c’est de la poésie, n’est-ce pas, avec de très jolis vers « ça claque au vent des rires » - « deux beaux yeux gris jongleurs ». J’aime beaucoup le fond de ce petit poème, mais j’aime moins la forme. Je suis gênée par l’absence de ponctuation et je ne comprends pas la présence tout à fait aléatoire de certaines majuscules en début de vers. Ceci ne m’empêche pas d’apprécier cette lecture qui me rappelle quelques très anciens souvenirs. |
Vincent
13/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Rosaura
Jai souvent arpenté le Luxembourg A divers périodes de ma vie Et j'avoue qu'en quelques vers vous campez parfaitement la poésie Qui se dégage de ce magnifique jardin Vraiment merci pour cette lecture aux couleurs ciselées |
papipoete
13/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
bonjour Rosaura
Je me revois ; mes parents me surveillant prudemment, alors que sur l'eau tranquille, évolue mon bateau à voile...Je cours, cours en tant de sens que je ne la vois pas... qui me regarde " aux beaux yeux gris jongleurs " NB ce poème est une toile, où les personnages figés par le peintre, s'agitent dans la tête de l'auteur " c'était toi alors ? jamais je n'aurais cru que déjà je " t'appartenais " Qu'en vers délicats, cette scène du Paris d'avant, nous montre ces enfants jouant près du bassin d'eau, alors qu'un coup de foudre vient d'éclater ! " un sourire blond captif " la dernière strophe est ma préférée |
Provencao
13/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjour Rosaura,
"Le silence en écharpe rejetée sur l’épaule loin du souffle piégé " J'aime beaucoup ce silence en écharpe, l'aspect sublime de ce chagrin ,dans l'automne . Ces mots n'appartiennent pas aux sensations elles-mêmes, mais aux états d'âmes qu'ils créent. Exclusive et délicieuse mention d’une beauté naturelle qui fait tout le bonheur du Jardin du Luxembourg. J'aime cette expression de l'état d'âme et du souvenir pour l'embaumer. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Eskisse
13/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Rosaura,
La vie capturée au soleil du jardin grâce à des images qui font surprise tout en étant justes et sobres loin de toute exubérance. La poésie laisse libre cours à l'imagination du lecteur quant aux motifs du chagrin du "je". Une fin d'amour ? Une absence d'enfants ? Que sais-je... mais j'aime à essayer de l'inventer. Ce poème pourrait figurer en début d'une nouvelle. C'est la richesse de cette poésie très réussie. |
Eloaire
22/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour
En lisant ce poème je ne peux m'empêcher de penser à une série de haïku. Chaque strophe est en soi un poème complet mais leur juxtaposition dessine un apaisant et nostalgique tableau. Tout cela est très réussi |
Ombhre
27/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Rosaura,
un très joli poème, empli de nostalgie, de belles images du jardin du Luxembourg où j'allais enfant. Vous avez su piéger cette ambiance dans un filet de belles images, et tout fonctionne à merveille. J'ai particulièrement apprécié la seconde et la dernière strophe pour la finesse des images utilisées. Merci pour ce beau partage. Ombhre |
jfmoods
27/4/2024
|
"Témoin d'une scène d'enfance au jardin du Luxembourg."
L'entête a bien du mal à résumer le contenu de ces tercets en hexasyllabes... D'abord à cause des deux premières strophes à l'ambiance assez oppressante. L'image de la fuite est prégnante. Je ne sais pourquoi - je dois battre encore la campagne - ce "silence en écharpe" m'évoque immédiatement un bras en écharpe, image d'une douleur aussi bien physique que morale. Ensuite, à cause de cet écho troublant des vers 6 et 18 ("piégé", "captif"). Comme si la scène d'enfance qui constitue le coeur du poème renvoyait, immanquablement, à ce qui fut traversé, plus haut, par le "je". Les points de suspension, seuls signes de ponctuation du texte, prennent alors un relief tout particulier. Difficile, dans un tel contexte, de ne pas convoquer la chanson éponyme... "Le jardin du Luxembourg"_Joe Dassin -> https://www.youtube.com/watch?v=HLxv86f9dK0 Merci pour ce partage ! |