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Pimpette
28/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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TOut est bon ici!
Non! cette muse ne s'est pas enfuie et le poème en est la preuve...en plus, un faux désespoir plein d'humour donne à ces vers un charme extrême...un ton singulier....chapeau! Je pourrais citer toutes les strophes mais je choisis la chute qui boucle l'ensemble avec bonheur! "Reviens ma coûteuse hétaïre, ô Phryné ma bilieuse. Reste et caresse-moi un peu, Comme si tu m’étais restée fidèle, Comme si j’étais déraisonnable." |
troupi
9/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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On peut comprendre l'angoisse du poète qui écrit ces vers et la détresse qui s'ensuit. Je pense néanmoins qu'il s'agit d'un exercice intéressant destiné à se faire peur, en tous cas je le souhaite à l'auteur.
L'image récurrente de la solide raison qui pourchasse sans pitié la fragile muse est émouvante . Le neuvième vers me laisse perplexe, comment la maison peut-elle être encore enchantée si la muse à perdu la partie ? |
Marite
9/2/2013
a aimé ce texte
Bien
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Je suis de l'avis de Pimpette : la muse ne s'est pas enfuie car ce texte en vers libres est bien agréable à lire et fait même sourire un peu. Le rythme de chaque strophe sert parfaitement le propos, tant même que j'ai interrompu ma lecture pour remonter sur l'écran et vérifier qu'il s'agissait bien de vers libres.
La Muse ... la Raison ... devrait-il y avoir réellement conflit entre les deux ? C'est la question qui m'est venue à l'esprit en terminant ce poème. |
pieralun
9/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème qui sort de l'ordinaire: les conflits entre la raison et la muse sont généralement arbitrés par des vers classiques trop souvent, malheureusement, bêlants dans un lyrisme dépassé.
J'aime beaucoup le traitement de ce conflit, l'apaisement de la raison placé face à la perte du rêve, de l'imagination: "corridors éteints, vestibules glacés ( très bien)..., perte des portes dérobées fermées à triple tour (excellent)"..., j'aime moins le terme "immateriel", il n'était pas nécessaire. Je pense, vers classiques ou pas, que l'on doit éviter les hiatus style " J'ai à ... peine": perso, cela me gâche un peu la lecture (peut-être est-ce le bon coté de cette diable de prosodie) J'ai beaucoup beaucoup aimé la dernière strophe. J'y ai retrouvé quelques accents de Baudelaire, j'aime sa musicalité, son évocation. Elle m'a ému: c'est donc , pour moi, un vrai passage de poésie. |
brabant
9/2/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Rosebud,
Ainsi une hétaïre équivaudrait-elle à une escort girl contemporaine et dans le rôle de cette Phryné verrais-je très bien notre Farmer nationale si j'en juge euphoniquement par le titre de ce poème. D'autant plus qu'elle est d'actualité la belle Mylène : après "A quel sein se vouer"... "Monkey me" ! Une muse est d'abord fidèle à elle-même. Je crois effectivement en ce qui me concerne que ce texte lui conviendrait assez bien. Attention ! Elle est tout sauf déraisonnable, n'est pas de mauvaise vie mais s'enfuit, souffle le chaud et jette le froid, a le don de se rendre immatérielle comme le faisait Greta Garbo. Tentez votre chance ! Qui sait ? :)) |
croquejocrisse
11/2/2013
a aimé ce texte
Pas ↑
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plus de muse alors, comme vous a la lecture, je me suis heurté au mur de cette prosodie somme toute académique
je ne connais ni cette hétaïre et Prhyné (dont le prénom serait Ô) bref un plaisant exercice qui n' à pas grand chose a voir avec la poésie libre, le carcan classique empêche à mon goût ce texte de respirer et d'être original |
Acratopege
12/2/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je suis tout sauf un lecteur de poésie, mais celle-ci m'a donné du plaisir. J'ai aimé surtout le rythme, avec l'alternance d'alexandrins, d'alexandrins boiteux et de vers libres, rythme irrégulier qui dit bien l'éloignement de la muse, mais aussi sa proximité. Mais la question se pose: la muse est-elle vraiment du côté de la déraison?
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Anonyme
14/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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En voici là un poème qu'il est rigolo !
Courir après la déraison, c'est une idée amusante quand on vous arrache une dent, il est conseillé de la garder auprès de soi un temps, cette dent toujours liée au corps on ne sait trop comment peut-être serait-il judicieux de placer la muse dans un peu de formol et sur la table de chevet du grand malade perdu d'enchantement peut-on, sans risquer des ennuis, mettre sa maîtresse et muse dans le formol auprès du lit défait ? d'un autre côté, regretter quelqu'un qui s'appelle Phryné (ce qui signifie, à peu près, "le crapaud", si je ne m'abuse, comme l'explique le "Ô") prouve un certain dérangement de l'esthétique qui démontre que le goût pour la poésie et l'absurde n'est pas éteint chez l'abandonné narrateur bon, c'est qui, cette meuf au teint bilieux (ictère ? abus des boissons alcoolisées ? régime sévère à base de carottes râpées ?) qui s'est tirée de la maison ? n'était-elle belle que par ce qu'elle cachait, elle aussi, comme la Phryné d'avant la télé ? Où sont les photos des dessous de drap ? l'autre, là, j'oublie son nom, un communiste mais intello pas bosseur, avait Elsa pour muse. Jusque là, ça allait, mais elle s'appelait Triolet, Elsa Triolet, au lieu de se nommer Kagan ou Daniel comme tout le monde. Comme poète, il est assez connu, cet autre. Preuve qu'il faut avoir une muse au blaze à pisser contre le vent pour réussir en poésie. Très réussi si le but était d'enchanter le lecteur. Tout à fait râté si l'espoir était de désespérer l'amateur de vers. On dira que c'est réussi :-) |
David
18/2/2013
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Rosebud,
La "raison" qui "jette des pierres" à l'intérieur de la maison, même si c'est métaphorique, c'est un peu tiré par les cheveux, sans vouloir souffler un moyen ancestrale de ramener sa muse. Il y a un problème à ma lecture, dans la première strophe, je lis une poursuite très animée, mais dans la seconde, avec ce vers : "J’ai à peine perçu le froufrou de sa robe." Le narrateur semble pris de cours, la première strophe semble bruyante et la seconde très silencieuse, il entend à peine un froufrou alors qu'il jetait des pierres juste avant. Ça collerait en imaginant que la muse a pris de l'avance sur le poète et l'a semé... en robe et en escarpins j'imagine, c'est encore tiré par les cheveux : le cliché de la femme élégante, c'est une femme qui n'est guère vêtue pour la course à pied. Sauf peut-être dans la Grèce antique, mais je n'en étais alors qu'au deux premières strophes, et la robe à froufrou devait être un paradoxe temporelle... je n'arrive plus à visualiser tout cela, le côté "enchanteur" tombe à l'eau. La strophe finale, les deux précédentes, me semblent plus cohérentes. Le thème serait celui de la "page blanche", c'est assez récurrent pour être un peu exigeant. |
leni
2/4/2013
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j"ai supprimé mon commentaire La notation n'a plus de sens
leni |
tchouang
6/3/2013
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Commentaire modéré
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phoebus
17/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quel meilleur poème pour illustrer l'idée que l'homme habite le monde par la poésie ?
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Lulu
9/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Rosebud,
j'ai adoré lire ce poème pour son ton alerte. Je compatis en souriant, ayant aussi fréquemment un manque d'inspiration... J'ai trouvé que l'ensemble était bien tourné. Le désenchantement n'est que momentané, mais sympa à lire ici. Ce que je regrette, peut-être, c'est d'avoir été gênée dans ma lecture à la dernière strophe. Son premier vers m'a échappé. "hétaïre"... il faudra que j'aille lire la définition de ce mot dans le dictionnaire. Mais j'aime apprendre ! Alors pas de problème. A vous relire. |