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David
1/8/2013
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
C'est sans doute le thème, mais c'est assez froid, je crois qu'il y a un mouvement du particulier au général dans la succession des strophes du poème, mais l'intensité de chacune m'a semblé inégale, les casinos passeraient devant le décès des sans abri. Il y a beaucoup de déterminants (le, la, les,l') en début de vers, et ça serait peut-être le défaut qui fait pendant à l'abondance de "je" dans d'autres poèmes : une abondance de propositions sans intervention plus directe. |
daphlanote
15/8/2013
a aimé ce texte
Pas ↑
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Une certaine montée en puissance intéressante, sur ce texte. De petites allitérations pas trop mal (« les autres rageurs grugent leur patrimoine » et le vers suivant).
Un texte signifiant, qui se lit, se comprend. Probablement qu’il se déclamerait, même, ce texte. Mais par contre… Bon. Trucider, moi, je vois ça en bande dessinée, ou dans un registre plus truculent. (J’ose). L’éjection est d’ailleurs directement malheureuse ensuite. L’embrasement terriblement revu et l’affolement… euh, ouais, non. Je ne continue pas sur le déchainement océanique, je crois qu’on a compris que ça ne m’agréait pas. Les pêcheurs dérivent sur leur éternité, c’est une belle tentative. Mais quand même, c’est limite dérision, après ce qui suit. J’aime bien l’idée du « grignote l’espace », j’ai beaucoup de mal avec la ville endormie (parce qu’à part Brel, il y en a peu qui l’illuminent vraiment). Les sans-abris sont dés-habités du demain, certes, mais peut-être pas au point d’endormir l’assistance de suite par la platitude de la formulation. Les lignes de neiges, pourquoi pas ? Mais bon, on espérait du rythme, un côté JJ Cale (rip) qui n’arrive pas. Et pour la fourberie, certes, on se passe de ponctuation, mais cette absence n’en aide pas vraiment le rythme du texte. Pas assez de construction, pas assez de claquement, pas assez de viscère pour que ça prenne aux tripes. Je le disais, tentatives. J’en retiens « le sport spectacle … assoiffé de succès » pour les sonorités. Signification ras-des-paqu’rettes, on regrette l’humecte, justement, qui ne tient pas le rythme. Pour le quotidien morne, c’est la ‘mornitude’ revue, encore. (Et la procuration, on peut la laisser à un autre JJ, Goldman, celui-là.) Puis vraiment, le problème, c’est qu’on a du vu, revu, dit, redit. Il y a des éclats, dans le texte. Mais vraiment, « l’acteur comédien » ne transcende personne. Il est plat, espère un peu et reste relativement plat (pour finir écrasé au sol, refroidi par l’ennui, effectivement). Bref, pour moi, un texte qui démontre un auteur probablement en progression, qui a des choses à dire (et ça, c’est un GROS point positif !). Mais un travail sur la forme et la sonorité qui manque de rigueur et d’éclat. Bref, ça manque de maturation, tout ça… Au boulot ! |
Pimpette
25/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Le début et les deux dernières strophes sont très bonnes!
Je les garde d'ailleurs! "le vent trucide la flamme le silence éjecte la parole l'ennui embrase la solitude le vertige affole l'émotion l'océan se déchaîne les vagues roulent des sommets la bourrasque souffle la route les pêcheurs dérivent sur leur éternité dans la ville endormie deux sans-abri ne se réveillent pas les cols bleus les balayent hors rue quatre fugueurs grignotent l'espace le poème vers son centre perd le charme... |
Lunar-K
25/8/2013
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Roxal,
Tout va mal, en effet. L'état des lieux malheureusement ne varie jamais. Mais à ainsi vouloir étaler votre colère contre tout ce qui ne va pas, en un seul et même texte, eh bien celle-ci me paraît au final fort mal dirigée. Trop dispersée, sans doute, pour approfondir ne fut-ce qu'une seule des critiques qu'elle véhicule et dépasser un tant soit peu la superficie à laquelle, en l'état, elle reste désespérément agrippée. J'apprécie cependant la lucidité dont vous faites preuve dans les premières et dernières strophes, la colère qui monte d'abord, d'un coup, pour au final redescendre aussi soudainement et retomber dans ce que je devine être une forme d'indifférence. La révolte, hélas, ne se survit jamais longtemps, jamais assez en tout cas, et de cela votre poème en est le parfait exemple. Loin d'être convaincu donc. Bonne continuation ! |