J'aime quand la poésie cherche un propos. Quand elle dénonce, quand elle gueule... J'adhère au fond bien évidemment.

Pour la forme je regrette un peu l'abondance d'adjectifs qualificatifs et le manque d'images général, même si "Obèses de la poisse", "vagabonds du vague à l'âme", "drogués de la faim" me parlent assez.
La répétion de "poisse" à la fin est de trop à mon avis.
D'ailleurs cette fin en mode slogan de 68 ne me transcende que fort modérément.

De bonnes intentions et de l'envie de dire, la forme manque un peu de force.

Edit:
Pour un des commentateurs ci-dessus, si l'auteur ne tient pas compte des commentaires, Oniris n'aura pour lui grand intérêt.
"Tenir compte" d'ailleurs ne signifie pas tout gober, être d'accord, dire amen à tout... Simplement écouter, respecter l'avis des autres.
Et faire le tri...
Ce qui n'empêche nullement de continuer d'écrire bien au contraire.
Force et inspiration Roxal

Bonjour Roxal ! Toute la misère du monde, thème sur lequel je te suis, mais présentée sous une forme beaucoup trop désordonnée à mon goût. Au plaisir de te lire

Sujet crucial, trop peu dénoncé. Normal nous sommes désormais dans la culture du succès à tout prix et de l'oubli de ce qui peut faire tache.
Léger bémol qui n'est certainement pas un reproche mais plutôt un signe de jeunesse, c'est que tu te laisses un peu débordé(e) par ta propre émotion qui risque alors de voiler la puissance de ton propos.
Continue surtout sans trop tenir compte des commentaires.

Franchement, j'ai eu l'impression de lire un premier jet. après la suite de tournures/descriptions jettées là on ne sait pas trop pourquoi, je m'attendais à les voir reprises pour une mise en forme finale intéressante, au moins à un final original. et non. vraiment pas convaincu. désolé.

Comme un inventaire, une liste. Des sentiments louables et des promesses dans l'écriture. Peut-être un peu plus de travail... Mais l'ensemble est tout à fait honorable et se lit bien.

Bonjour Roxal,

Les quatorze bandes de "damnés de la terre" appelés à l'insurrection, je trouve ça assez péchu, quel est ce "jour mythique du calendrier" ?

Ce "Dès demain" sonne "Comme hier"...

J'aime bien ces mots qui interpellent, cette dénonciation des coins sombres de notre société.

Le style bref et saccadé claque comme un réquisitoire.
J'apprécie particulièrement les 5 derniers vers, mais tous ces laissés pour compte auront-il la force de se révolter ? Alors ce serait un texte prémonitoire.