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Sanderka
5/9/2009
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Le vent du hasard, c'est bien lui qui m'amène ici. Bon, je vais essayer de dire quelque chose avec le plus de détachement possible. Le "flingués par la vie" m'a un peu gaché le plaisir de te lire. Un peu comme un vin qui m'aurait envouté par son arôme et laissé sans voix par son gout de bouchon. Traduction : le terme "flingués" n'a, je trouve, pas sa place dans cette histoire. Tu me diras, on abat bien les chevaux alors pourquoi pas les feuilles ? Merci pour ton écriture et du temps que tu y a consacré.
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Anonyme
5/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Tout cela me semble être une belle parabole d'une vie humaine.
C'est plutôt fin et bien écrit. Le titre de par ce qu'il exprime, ainsi que le texte dans son ensemble laissent entrevoir des accents zen (mal assimilés si c'est le cas, à cause de la dernière partie du texte). Sinon, (même si j'ai souvent plus ou moins haché mes textes comme tu l'as fait, mais j'évite maintenant), je trouve que tu aurait pu étirer tes vers, au lieu de les scinder pour donner un peu plus de fluidité. Ce texte méritait ça. Ah ! Et puis le "flingués" a justement flingué la fin de ce texte. Ce mot bâcle la conclusion. Il y avait tout de même un mot plus "convenable" à trouver au vu du reste du texte. Mais dans l'ensemble, une lecture satisfaisante. |
Anonyme
6/9/2009
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Un petit bémol pour le rocher aussi énorme que solide;
Parce que si on employait le terme de rocher autrement que pour signifier de la solidité ou de la dureté , je pense qu'on parlerait plutôt de roche friable, vois-tu? De plus cet obstacle que constitue ce rocher aux tribulations de cette pauvre feuille, ne nécessite nullement qu'il ait ces caractéristiques , vois-tu? Cette opposition que tu crées par cette image donne à ton poème une petite pointe comique qui n'est pas recherchée, vois-tu? Je te parle pas du choc violent, puisque cette violence est en rapport des masses qui entre en contact , hors cette feuille est munie d'une énergie cinétique trop peu importante pour entériner une réaction violente de la part du rocher immobile; énergie cinétique = masse * vitesse au carré /2 Et le principe d'action réaction de Newton nous explique que la réaction du rocher sur la feuille, c'est-à-dire le contre choc reçu par la feuille est égale à l'action c'est-à-dire à cette énergie cinétique qui n'est autre qu'une force en action; Vouloir créer une interruption ou mieux un accident dans les pérégrinations de cette feuille, qui n'est rien sinon une métaphore de la destinée humaine , qui de son lieu de naissance cette branche image de la mère à cette rivière , où Styx , pour y mourir, cet accident qui symbolise les difficultés de l'existence contre lesquels chacun se heurte, je dirais qu'ils t'ont un peu fait oublier qu'il fallait rester fixé sur les caractéristiques de la feuille, et non du choc violent que tu voulais signifier! C'est un com assez long mais je crois qu'il peut être utile à une bonne analyse de ton texte; |
David
7/9/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Roxal,
L'histoire de cette feuille d'arbre et de ses rêves n'est pas une mauvaise idée, mais les vers m'ont un peu déçu. Je rechigne notamment aux discours saccadés, amputés des pronoms et articles : "se laisser porter jusqu’en lieux mystérieux" "par matin frileux" "par timide brise" "et décompose vigoureuse verdure printanière" Les noms composés d'adjectifs faisaient un peu surcharge à côté de ce langage télégraphique : "la belle éclatante" "la fière belle" La fin ne manque pas d'énergie mais un excès d'effets reste ma plus forte impression. |