J'ai trouvé l'exercice intéressant, peut-être un peu moins dans la deuxième partie, ce n'est que mon ressenti de toute façon mais quand-même la poésie là-dedans elle est où ? et puis cette verticalité ne me semble pas indispensable pour apporter quelque chose au texte.

La comparaison est assez bien balancée, les images bien choisies.
Tout ça pour aboutir au même résultat par des chemins diamétralement opposés, ce qui semble profondément injuste.
La répétition des dernières strophes est particulièrement judicieuse.

Réflexion intéressante certes mais telle que présentée je trouve qu'il n'y a guère de poésie dans cette liste de mots.
Peut-être l'auteur aurait-il pu entrecouper les mots qu'il estimait importants pour le thème choisi, par des vers plus longs. Ici j'ai l'impression que ces mots ont été jetés à la va-vite sur le papier et ensuite présentés comme poème.
Le titre non plus n'est pas très poétique.

Bonjour Roxal,


Percutant comme un chien de fusil prêt à s'abattre et dont on ne se relève pas quand il se couche. Le vers très court est au service de ces exécutions sommaires. J'ai eu l'impression que si le monde est logé à deux enseignes le sort est le même pour tous à la fin (je me trompe peut-être hein car la dénonciation est affirmée, claire, impitoyable, sans partage, sans concession, utile et salutaire. C'est une bonne piqûre de rappel).

Bon, la dichotomie disparaît-elle pour autant (c'est une question que je me pose à moi, pas à vous hein Roxal) ? Car s'il y a des gens qui meurent, ceux des tiers et quart mondes crèvent.

Saisissant !

Pan ! Pan ! Je ne décortique pas. Panpan !

Je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt à cette lecture, j'ai même été lassée. Je crois que la forme est assez rebutante alors même que certaines images aurait pu être mieux tournées. Mais ce qui me gêne, c'est bien l'absence de thème, (la dichotomie est trop large) et cette énumération sans fin. Les vers sont trop courts même si ceci est cohérent avec l'énumération, et je devine que vous cherchez à créer ainsi un certain effet avec les phrases nominales, un certain tempo. Mais cela manque beaucoup trop de poésie. Si c'est écrit pour faire angoisser, cela est réussi !

Bonjour,

Je suis désolé, mais je n'ai pas du tout accroché à cette poésie libre, qui me semble plus n'être qu'une succession d'idées, certes liées, mais non réellement poétiques.

Le titre pourtant m'avait bien accroché, mais je n'arrive pas à trouver le poème joli. Pour autant certaines idées sont plutôt sympathiques, mais elles mériteraient meilleure description, pour moi. (La dichotomie à proprement parler me semblait vraiment une bonne idée, et la recherche de cette dichotomie était franchement pas si mal, mais je n'ai vraiment pas accrochée à la forme... Désolé.)

Désolé donc de la note, mais merci du partage quand même !

Mon a priori anti-minimaliste a été balayé par l'efficacité de votre principe binaire et de votre inventivité, n'étaient quelques stéréotypes cependant bien croqués. Dans les textes à principe simple, je recommande la technique du contraste, ici par exemple une horizontalité de quatre vers très longs fondés sur un développement d'un sujet aurait mis en valeur votre verticalité coupe de poing/clin d'œil. Bien vu, d'appeler insolence ce réel qui sépare les pauvres des riches ; je ne crois pas qu'il faille introduire les classes intermédiaires ce qui provoquerait un affaiblissement, mais voyez, un petit miracle individuel d'une ascension sociale qui croise une trajectoire suivant un déclassement, ç'eût été un enrichissement. Bien vu donc, le principe comme ses déclinaisons, mais pour moi, vous ne traitez qu'une seule couleur ; je note très bien - ; le très bien pour le principe, le moins pour avoir persévéré jusqu'au bout dans quelque chose d'un peu simplisme.