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Damy
8/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Ce n'est plus un bouquet, c'est une jardinerie naturelle, une prairie ensemencée de mille graines.
Plaisir en mille couleurs, mille senteurs, mille délicatesses. J'ai beaucoup aimé l'épilogue: "Etranges formes phalliques aux allures minérales Saveurs des sous-bois aux effluves létales « Ce qui arrive vite, périt vite »" et "Il n’y a plus qu’une seule saison sur Terre !" Nous ne sommes plus sous un climat tempéré. Enfin, le dernier tercet et notamment : "Dix fusions de fleurs à recueillir." Merci beaucoup pour ce paisible moment de lecture, s'il n'y eut ce vers surprenant qui questionne : "Dites-moi si je l’aime encore, si mon cœur s’engorge ? |
Lebarde
10/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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J'ai bien compris que l'idée est de faire la liste de toutes les fleurs signalées dans le texte par une majuscule (j'en ai repéré une bonne quinzaine), pour en dévoiler les particularités ou les symboles
( Marguerite qu'on effeuille...Bouton d'or qui jaunit la gorge et sert aux colliers, Muguet pour le 1er mai, Chrysanthème pour le cimetière ...Orchidée et ses "postures extasiées...etc...), pour en révéler les "effusions" qu'elles soient fraiches ou séchées et qu'on ose même comparer au plus grand parfum ("Chanel 5!) "Diffusions de fleurs" Oui l'idée est plaisante, l'écriture pour la traiter un peu moins à mon gout...mais c'est mon ressenti qui n'engage que moi. En EL Lebarde |
papipoete
19/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Roxanne
Comme c'est joli, comme cela me semble beau... Vous êtes sans mentir, Phoenix des jardins et sous-bois ! Vous usez, en plus de bien peindre en mots, de multiples sens ; la vue sachant regarder ; l'odorat, en humant la moindre fragrance ; le goût, en mêlant des couleurs si délicieuses... Difficile de choisir, tant il y a de qualités, subtilité, et merveille, parmi tous ces tercets, celui qui l'emporte sur son frère ! mais la seconde, qui fait un numéro acrobatique de poésie, semble se détacher... sans affaiblir ses soeurs ! Bravo pour ce magnifique moment d'écriture, tout en assonances gracieuses ! |
Polza
19/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Roxanne, et bienvenue sur Oniris.
Vous parlez d’une apparente insensibilité dans votre présentation quand je crois lire au contraire entre les lignes une apparente sensibilité… J’ai à différents degrés apprécié votre poème. Je trouve l’idée de base bonne, mais peut-être s’essouffle-t-elle légèrement sur la longueur. Bien que votre poème ne ressemble pas du tout à une crevette, je décortique. « Roses peintes de milles teintes choisies » mille est invariable, mais ce n’est qu’une petite faute qui peut être corrigée, il y en a une ou deux autres que j’ai repérées dans votre poème, d’ailleurs je vais de suite les signaler et passer à la suite. « Exentriques Orchidée, snobes et sophistiquées » ici, je pense qu’il s’agit de l’adjectif snob et non du verbe snober, donc « snobs ». Et pour finir, « Sachets de feuilles d’automnes » j’opterais plutôt pour automne sans s, mais à vérifier. Comme je l’ai déjà dit, rien de grave, ce ne sont pas les quelques petites erreurs qui font l’essence d’un poème, fort heureusement. « Roses peintes…Éternellement éphémères » j’ai bien aimé cet oxymore. « Insectes desséchés dans des pièces surchauffées » j’ai trouvé que ce vers venait casser l’élan poétique des Orchidées, après « Fleurs du Paradis » je m’attendais à trouver autre chose que des insectes desséchés dans ce Paradis. « Mieux que la voyante, son marc et ses rites » même si cela fait cliché, j’aurais peut-être préféré un jeu de tarot ou une boule de cristal ou je ne sais quoi encore pour représenter la voyante, je n’ai pas spécialement apprécié le marc, il faut dire que je n’aime pas le café, je n’en bois jamais, ne vous offusquez donc pas, cela a peut-être influencé mon avis sur ce point précis… « Mon amour quand j’effeuille un peu Margueritte C’est à la folie, passionnément » je me suis demandé pourquoi ne pas avoir poussé ce jeu d’enfant qui consiste à effeuiller une marguerite jusqu’au bout, c’est-à-dire, « un peu Margueritte/C’est beaucoup à la folie, passionnément ». « Clochettes toxiques, Chanel 5 d’un jour de repos Pommes d’or mortuaires pour un dernier repos » j’ai trouvé dommage de faire rimer repos avec repos, j’aurais préféré autre chose, je pense. « Fine poussière de pollen drapée de pétales Corolle d’un bouquet de campagne dominical Colore la nappe de souvenirs d’enfance » j’ai beaucoup aimé ce passage. Je trouve qu’il se démarque des autres, car il y a un début et une fin. Ce que je j’essaye d’exprimer, c’est que dans la plupart (pas tous) des autres tercets, j’ai l’impression que l’action n’est pas terminée, qu’il manque quelque chose. « Collier de Bouton d’or, Dents-de-lion sous ma gorge Dites-moi si je l’aime encore, si mon cœur s’engorge ? Bouquets de jeux d’enfants et d’amours bourgeonnants » j’aime beaucoup encore une fois la référence à un jeu d’enfants, c’est mignon et poétique je trouve, par contre encore une fois, je trouve que le dernier vers est presque isolé par rapport à l’ensemble. « Étranges formes phalliques aux allures minérales Effluves des sous-bois aux saveurs létales « Ce qui arrive vite, périt vite » » je n’ai pas compris à quelles fleurs ce passage faisait référence, mais je ne suis pas un spécialiste. « Champignons des neiges et Cocotiers de salon Sachets de feuilles d’automnes, fermes à papillons Il n’y a plus qu’une seule saison sur Terre ! » idem, je n’ai pas compris pourquoi soudainement des champignons des neiges faisaient leur apparition quand jusqu’ici il le poème était axé sur les fleurs. « Infusions florales des humeurs végétales Effusions de pétales où nos âmes s’emballent : Dix fusions de fleurs à recueillir. » je trouve que ça commençait bien dans le premier et deuxième vers, puis j’ai trouvé dommage de conclure ce poème sur un jeu de mots que j’ai moyennement apprécié. « fusions de fleurs à recueillir » ok pour moi, mais j’aurais préféré le voir associé à autre chose que dix. Dans l’ensemble, je trouve que ce poème regorge de bonnes idées, mais elles mériteraient d’être développées ou retravaillées à mon avis. Que les tercets puissent se lire indépendamment les uns des autres ne m’a aucunement dérangé, mais j’aurais préféré une conclusion qui vienne servir de terreau à l’ensemble et me dire que tout reposait sur cet engrais, que le poème n’aurait pas pu exister sans cela. C’est presque réussi pourtant avec le premier et deuxième vers comme je l’ai déjà dit, mais à mon sens, le dernier vers n’est pas à la hauteur d’une conclusion qui va marquer mon esprit. |