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Poésie libre
RuedeC : Estaubé [Sélection GL]
 Publié le 12/09/18  -  15 commentaires  -  416 caractères  -  186 lectures    Autres textes du même auteur

Un souvenir de vacances.


Estaubé [Sélection GL]



Au bout du monde
Je me souviens
Des bruits du village
Des camions de lavande
Qui passaient le soir
Et embaumaient
Les rues

Je me souviens que chaque pierre
Le soir venu
Rendait la chaleur du jour
Et réchauffait
La nuit

C'était comme un habit
La chaleur des pierres
Sur la peau

C'était comme
Une robe
Du soir


 
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   izabouille   
24/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Merci de partager votre souvenir, j'ai l'impression d'avoir reçu une carte postale avec des champs de lavande, des vieux murs de pierre, le soleil qui va doucement se coucher... J'ai bien aimé la chaleur des pierres comme un habit sur la peau, comme une robe du soir.
J'ai demandé à Google de m'éclairer sur Estaubé, je ne connaissais pas, ça donne bien envie d'y aller.
Merci pour cette découverte

   Anonyme   
25/8/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Un souvenir doux, embaumant l'été et qui me semble lointain.
En effet, on se demande comment "Au bout du monde" circuleraient des "camions". Lointain ce souvenir, car, mais c'est un avis tout personnel, du passage des camions, de nos jours, on retient plus les nuisances que le parfum du chargement.

J'ai préféré la suite du poème et l'échange de la chaleur entre les pierres et l'air.

Merci du partage,
Éclaircie

   Anonyme   
27/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème assez court, très fluide. J'y retrouve un côté poésie brève japonaise que je trouve très agréable.
La dernière strophe est très belle.

Peut-être qu'un peu plus long aurait donné plus de force à "l'histoire", et je regrette de ne pas comprendre le titre.
Mais c'est un bon texte.

   Vanessa   
28/8/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
Je regrette ici que l'auteur nomme le lieu car après la lecture je me suis dis : "oui et donc...? "
C'est pour moi un peu léger pour entrer dans votre souvenir et m'en impreigner.
Ceci dit, j'ai bien aimé l'idée de s'habiller de la chaleur des pierres.
Quel que soit le lieu, il mérite plus que ça de la part d'un auteur.

   papipoete   
28/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
libre
Je suis loin de chez moi et me languis de mon pays, j'ai froid ! Chez moi, ça sentait bon et les pierres nos amies nous réchauffaient la nuit du soleil qu'elles prenait le jour !
NB un petit poème comme je les aime, avec son image que tout un chacun voit d'emblée !
les 2 dernières strophes sont si douces !
papipoète

   Coeurdeloup   
12/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Un petit poème sans prétention mais qui donne envie d'aller se ressourcer dans ce petit coin où "chaque pierre Le soir venu Rendait la chaleur du jour Et réchauffait la nuit"

   Donaldo75   
12/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour RuedeC,

J'ai bien aimé ce poème court, sans prétentions, qui fait ressentir plus que réfléchir, qui utilisent les sens du lecteur plus que sa réflexion. Il est réussi, agréable à lire, reposant.

Bravo !

Donaldo

   LylianR   
12/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Un poème agréable à lire où même les camions sont parfumés.

Une belle image :

C'était comme un habit
La chaleur des pierres
Sur la peau

C'était comme
Une robe
Du soir

Un poème plus long m'aurait permis de m'imprégner davantage de l'atmosphère déjà envoutante de ce village.

   Gabrielle   
12/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Un souvenir de vacances que le lecteur partage...

Un parfum de lavande, la chaleur de l'été...le lecteur est transporté et se retrouve aux côtés du narrateur dans ce décor estival.

Merci pour ce partage.



G. Michel

   Anonyme   
12/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Une description simple et vivante de cet endroit qui a marqué la mémoire de l'auteur.
" C'était comme un habit
La chaleur des pierres
Sur la peau
C'était comme
Une robe
Du soir "

" Au bout du monde " quand même pas ! (sourire)

   josy   
12/9/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
c est une très jolie pensée ce souvenir
c est simple
et j'ai senti cette douce odeur de lavande moi aussi
quand la chaleur du jour embaume les pierres du soir....

un très bon moment à vous lire...

   TheDreamer   
12/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une agréable poésie libre où le choix des images est assez réussi.

J'aime l'idée du camion de lavande dans le soir faisant se rapprocher dans une même image la pénombre et la couleur mauve. Joli.

Les mages suivantes sont aussi assez subtilement trouvées accentuant la sensitivité du poème. Les pierres d'ordinaire froides restituant leur chaleur la nuit et servant d'habit aux personnes me plaisent.

   Yavanna   
13/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Les bruits, les odeurs, la chaleur... Tout est là pour une rapide caresse sensuelle qui nous fait effleurer du doigt cet endroit, ces moments.
J'aime assez les textes courts de ce genre, qui sont capables de donner et faire ressentir beaucoup en peu de mots.

   jfmoods   
14/9/2018
Comme l'illustre le premier vers ("Au bout du monde"), le passé (entête : "Un souvenir de vacances") se présente comme un point de fuite.

Charge est donc dévolue au poème de ramifier des lambeaux de la mémoire en un point de cristallisation (recours à l'imparfait, anaphores : "Je me souviens", "C'était comme").

Par définition, le paradis se présente comme un émerveillement continu et c'est bien cette image de plénitude qui irrigue le texte en profondeur.

Les marqueurs temporels avalisent, par la prise de relais (personnification : "Le soir venu / Rendait la chaleur du jour / Et réchauffait / La nuit"), le caractère ininterrompu d'un vigoureux flux sensoriel (adjectif indéfini : "chaque pierre", odorat : "lavande", "embaumaient / Les rues", ouïe : "bruits du village", "Des camions [...] Qui passaient", toucher : "un habit", "Une robe / Du soir", "La chaleur des pierres", "Sur la peau") inoculé par le lieu (titre : "Estaubé").

Ainsi l'écriture poétique s'efforce-t-elle de réédifier et de perpétuer la magie d'un comblement perdu.

Merci pour ce partage !

   Ombhre   
14/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour RuedeC,

une belle aquarelle, tout en simplicité et en ressenti. L'auteur peint devant nous de ses mots, et nous rentrons dans ce tableau.
Un seul regret: la répétition du mot "comme" dans les deux dernières strophes qui alourdit la chute, pourtant si belle. Le second "comme" gagnerait selon moi à être supprimé.

Merci pour le partage.


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