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Anonyme
21/9/2020
a aimé ce texte
Bien
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Ah là là, ces poètes !
Quand tu détournes le regard, Une tumeur pousse dans ma poitrine Non non, c'est pas over-dramatic. Moi l'autre jour, le gars au guichet s'est adressé par erreur à la personne derrière moi, ben j'ai fait un infarctus. Veuillez pardonner cette raillerie, c'est qu'après la délicatesse de paupières closes, sur le perron je l'imagine imperturbable la rupture de ton avec plongée dans le pathos m'a donné la même impression que quand mon pied se retrouve d'un coup dix centimètres plus bas parce que j'avais pas vu la marche. À part ces deux gros vers, donc, et la jupe-champ de fleurs que je trouve burlesque plus que lyrique (mon goût, j'en conviens), j'ai plutôt aimé ce voyage en pays de tristesse au milieu d'une atmosphère de fête. Une mention pour l'absence de majuscule systématique en début de vers, d'autant qu'ils sont souvent courts. Je pense qu'ainsi le poème a plus d'impact. |
Lebarde
1/10/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Très joli poème évoquant avec une réelle subtilité d'écriture, l'amoureux anxieux qui, "un soir de fête" avec des amis, attend longuement sans trop y croire:
"Lentement, le lierre grimpe aux murs de la maison, ( l'attente longue est si bien suggérée ici) paupières closes, sur le perron je l'imagine imperturbable." l'arrivée de sa belle dont il entend finalement les pas sur le gravier. Elle est venue et peut être monteront -ils "l'escalier de bois comme avant ?". Mais rien est gagné: "J'ai froid pourtant". Pourront-ils "Revenir en arrière"? Pas de longueur, tout est dit simplement, délicatement suggéré, avec des phrases courtes mais tellement évocatrices et poétiques. Parmi d'autres images, J'ai bien aimé: "Quand tu détournes le regard, Une tumeur pousse dans ma poitrine" ("tumeur" mot superbement bien choisi pour parler du mal qui ronge) C'est une poésie libre, pas toujours ce que je préfère d'habitude, mais ici je suis sur le point de succomber. Bravo à l'auteur(e), vous m'avez conquis. En EL Lebarde |
papipoete
16/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Ruedec
assis en bas du perron, je ferme les yeux et revois notre vie, avant... le lierre patient, a grimpé aux murs de la maison, mais le ciel impatient t'a enlevé à moi. je te revois, alors que les graviers t'ont trahie ; comme le champ de fleurs de ta jupe, tu me souris et m'entraînes vers le bonheur...mais j'ai froid soudain, je vais rentrer ! NB que l'auteur me pardonne si je divague, mais votre poème peut illustrer selon moi deux scénarios ; l'un avec Elle vivante mais...il y a un mais, et l'autre avec Elle partie... j'interprète donc ma vision, où tout mouvement est douceur et infinie tendresse. ( il m'arrive souvent de dire à Maman " tu viens, on rentre , "...elle me regarde de là-haut depuis 1993... Un bémol pour " une tumeur pousse... " qui plombe ces vers si beaux ! |
Melorane
17/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Le début m'a tout à fait charmée. L'ambiance et les émotions étaient là. J'ai trouvé les quatre premières strophes très bien écrites, malheureusement j'ai été sortie de ma lecture par ses deux vers, qui, à mon avis, détonnent du reste: "Quand tu détournes le regard, Une tumeur pousse dans ma poitrine" Au plaisir de vous relire Melorane |
Vasistas
18/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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étrange poème
comme un premier jet, brut de décoffrage, des mots qui semblent maladroits mais très sincères touchants à chaque fois des images qui se déroulent, des sensations, des mots chargés. peut-être prendre un peu de temps et de distance pour le retravailler ou pas ! en attente de vous lire |