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Corto
15/2/2019
a aimé ce texte
Bien
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C'est frais de jeunesse et de souvenirs heureux.
L'allusion à Claude Monet donne de l'épaisseur au propos coloré. Paris sépare mais "je n'oublie rien"... "Sans fin"... L'avenir semble ouvert mais décembre reviendra-t-il ? Merci pour ce joli partage. |
Myndie
16/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
c'est une très jolie poésie, pleine de douceur et de mélancolie, une poésie comme je les aime, qui mélange les atmosphères, train, ville, couple amour et désamour et suggère - si joliment - la beauté d'un ciel entraperçu dans la grisaille d'une gare de province. C'est sans doute mon passage préféré du poème car le côté kitsch des couleurs (rose aux joues et bleu du ciel -un peu layette? -) est tout de suite contrebalancé par l'infinie tristesse de ces vers : "Je suis sûre que Monnet Aurait pleuré S'il avait encore Des yeux." Ce qui me gêne un peu, c'est la construction du poème et le choix que vous faites de vers courts. A mon avis, ce qui convient très bien aux 4 premiers vers et à la 2ème strophe sied moins au reste de votre texte. Un phrasé haché dessert le sentiment de spleen vague et doux que diffuse votre histoire. Sentiment tout personnel. |
papipoete
6/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour RuedeC
C'était hier, il y a fort longtemps en fait tant tu me manques, quand j'ai du temps, une seconde pour me souvenir de toi... NB en quelques mots, tout est dit, comme entre des sanglots ! le manque de l'autre...qui ne reviendra pas ! la première strophe s'écrit à la peinture, dont Monet pourrait tenir le pinceau... |
Vincente
6/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer, en ça je suggère les extrêmes où je ne suis tout de même pas arrivé. Si je module un peu plus, je dirais sourire ou m'inquiéter. Car on se balade ici dans des champs bien différents.
La 'douceur' du soir et d'un souvenir qui revient - le 'fantasque' d'un ciel rose aux joues du bon Dieu - l'assurance 'troublante' de penser Monet émut à pleurer, enfin "s'il avait encore des yeux" (là en fait j'en ris ! le sourire est dépassé...) - et pour finir le registre 'technique' ("heure pleines/heures creuses") d'un fournisseur d'électricité... alternatif à mes yeux... La poésie peut effectivement être magique ! :) J'imagine que tout ceci n'est pas feint, je plonge donc dans le bénéfice du doute d'une fin où je considère que nous sommes dans un style décalé. Je m'y suis bien amusé. (Désolé si je ne suis pas en accord avec votre intention, votre espérance, je prends le risque pour une fois d'être désespérance...) |
hersen
6/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Même si je trouve dommage, dans la forme, de n'avoir pas assez joué sur la longueur des vers dans la deuxième partie, ce qui lui aurait donné plus d'épaisseur, et aussi un changement de rythme intéressant il y a une originalité à aborder ainsi le sujet;
la description du soir dans cette gare de province est tout en douceur et en pastel, et l'on apprend que ce sont sans doute des vestiges de ces longs après-midi de décembre. merci pour cette lecture ! Edit : j'ai légèrement modifié mon premier § pour affiner mon avis. |
Davide
6/3/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour RuedeC,
Pour commencer, une petite remarque sur la concordance des temps : Lorsque la proposition principale est au conditionnel passé, la subordonnée introduite par "si" est généralement au plus-que-parfait de l'indicatif. On écrirait plutôt : "Je suis sûre que Monet aurait pleuré s'il avait EU encore des yeux" Du reste, je n'ai pas vraiment aimé cette image. Trop cliché peut-être. En tout cas, je trouve qu'elle ne va pas avec le reste du poème... Les thèmes du train et de la gare sont de merveilleuses sources d'inspiration dans la poésie pour évoquer les voyages, les départs ou le temps qui passe. Ici, il y a le souvenir des longs après-midi de décembre qui éveillent une douce rêverie, peut-être une certaine tristesse aussi... J'ai trouvé élégant les vers courts pour évoquer ces trajets d'autrefois et la solitude qui étreint aujourd'hui le narrateur / la narratrice. En somme, un poème simple et joliment écrit. Merci ! Davide |
senglar
6/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour RuedeC,
Les trains donneraient une idée de l'infini ? Poème léger pour une situation en fin de compte plutôt grave. Il est quand même question d'une séparation, de courses à contre-courant. "Sans fin" marque l'affliction infinie (Tiens ! Tiens !) des heures du narrateur. La première strophe est une vraie réussite. senglar brabantais |
Anonyme
6/3/2019
a aimé ce texte
Bien
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J'ai trouvé ce texte assez inégal.
Si j'ai été séduit par la première strophe, imagée et poétique, j'ai moins apprécié le reste, surtout la dernière strophe qui m'a paru un peu prosaïque dans ses deux derniers vers. " Le ciel était rose Et bleu Comme la poudre Le rose aux joues Du bon Dieu Je suis sûre que Monet Aurait pleuré S'il avait encore Des yeux. " Je redis, ce passage m'a bien plu. |
Stephane
6/3/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir RuedeC,
J'aurais aimé que ce poème n'ai pas de fin mais toute chose doit s'éteindre et votre poème n'a pas dérogé à la règle. Je me suis laissé embarqué dans ce tain au voyage trop éphémère mais ô combien nostalgique et c'est pour cette raison que je vous attribue l'appréciation amplement méritée de... passionnément. Cordialement, Stéphane |
STEPHANIE90
6/3/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonsoir RuedeC,
Une première strophe que j'ai beaucoup apprécié, j'aurai aimé retrouver la couleur des tableaux de Monet dans la suite de votre poème. Plus vraiment d'image poétique, Paris ne me parle pas, les longs après-midi non plus, la deuxième partie et le final aurait mérité un peu d'étoffement et de travail d'écriture. Dommage, j'attendrais le prochain train... Merci pour la lecture, StéphaNIe |
Raoul
7/3/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
Pas très convaincu par ce poème. Pour deux raisons principales, en particulier la diffraction des vers (avec capitales) qui ne m'a pas paru sentie mais artificielle ; et par la profusion de clichés Monet - qui pleure...-, des amoureux - séparés... "Et pourtant"... -. Pour moi (au cœur de pierre) tout est trop chabadabada, et trop candide. Sans aspérités. Il me manque un réel point de vu, une perspective, une envolée, quelque chose... A vous relire sur un autre texte sans doutes. |